Les perspectives de développement de partenariats entre l'Algérie et la Pologne dans différents secteurs notamment le bâtiment, ont été discutées mardi soir à Alger lors d'un forum économique bilatéral, en marge du salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics «Batimatec». Cette rencontre d'affaires, tenue en présence d'une cinquantaine d'opérateurs économiques dont une trentaine venus de Pologne, a permis d'étudier des possibilités de coopération bilatérale dans le BTPH mais aussi d'explorer des projets communs dans la santé, l'agroalimentaire, les TIC ou encore la mécanique. «Ce forum s'inscrit dans le cadre de la promotion des relations bilatérales. Etant un partenaire important pour la Pologne, l'Algérie a été choisie parmi cinq pays les plus prometteurs pour la Pologne», a déclaré à l'APS Mme Agnieszka Salamonczyk, directrice des relations internationales à la Chambre Polonaise du commerce. Tout en soulignant la place «importante» qu'occupe le BTPH dans l'économie polonaise, Mme Salamonczyk a affirmé l'intérêt de son pays à concrétiser des partenariats avec les entreprises algériennes du bâtiment mais aussi dans le domaine de la santé, l'industrie agroalimentaire, la chimie, les nouvelles technologies et la mécanique. D'après des données communiquées lors de cette rencontre économique, les échanges commerciaux entre l'Algérie et la Pologne en 2013 ont atteint 456 millions de dollars. A ce propos, Jaroslaw Jaroszewicz du service de la Promotion du commerce et des investissements de l'Ambassade de Pologne à Alger a plaidé pour le développement de ces échanges par de «nouveaux contrats et projets» en appelant les hommes d'affaires des deux pays à multiplier les rencontres pour faire connaitre les potentialités des deux économies. Pour sa part, le représentant de la Confédération nationale du patronat algérien, Yacine Benchihab, a indiqué que l'Algérie avait besoin de «s'ouvrir sur des producteurs de technologies, c'est pourquoi il y'a un grand intérêt envers des relations économiques intéressantes, surtout le transfert de la technologie et du savoir».
