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L'économie d'endettement n'a pas d'avenir en Afrique
Face au Private equity
Publié dans Le Maghreb le 23 - 09 - 2008


Les PME africaines et particulièrement maghrébines recourront inexorablement au private equity afin d'assurer leur financement. C'es du moins ce que croit Ahmed Abdelkefi, fondateur du Tuninvest Finance Group, une société de capital investissement à vocation panafricaine basée à Tunis. Abdelkefi a estimé dans un entretien à l'hebdomadaire "Les Afriques" que l'économie d'endettement n'a pas d'avenir en Afrique, vu la valeur ajoutée autre que financière qu'apportent désormais les acteurs de Private equity aux entreprises. Il a également indiqué que les acteurs de Private equity apportent désormais aux entreprises un appui permanent et multiforme : clarification de la vision stratégique, renforcement des règles de gouvernance et de reporting, recrutement de cadres de haut niveau. Ahmed Abdelkefi indique, à ce propos, que jusqu'ici la majorité des entrepreneurs africains ont réussi grâce au concours bancaire. Raison pour laquelle le continent reste en retard par rapport à l'Asie et à l'Amérique latine dans le domaine du Private equity. Il n'attire qu'environ 7% des fonds levés pour les pays émergents. Ce retard ne devrait pas cependant cacher le dynamisme du secteur au cours des dernières années. Il y a un changement des mentalités de la part des entreprises. Plusieurs managers africains ont compris qu'ils ne peuvent pas développer leurs entreprises localement et encore moins à l'échelle régionale avec une dette bancaire, surtout par ces temps de grandes secousses. Je dirais même que l'économie d'endettement n'a pas d'avenir en Afrique. Avec l'aiguisement de la concurrence, les entreprises, notamment celles de types PME-PMI, vont solliciter davantage, dans les années à venir, les acteurs de Private equity pour bénéficier d'une valeur ajoutée autre que financière. Compte tenu de cette évolution des mentalités, l'avenir de Private equity est très prometteur. D'ailleurs, les fonds souverains et privés intègrent de plus en plus l'Afrique dans leurs programmes d'investissement. Ils ne veulent pas rater le train au regard des perspectives de développement prometteuses en Afrique, surtout que la rentabilité, dégagée jusqu'ici, de la plupart des fonds actifs sur le continent est très élevée. Ahmed Abdelkefi est également revenu sur l'expérience de Maghreb Private Equity Fund auquel adhère plusieurs institutions financière de renom tel que la SFI, la BEI, Proparco et les autres bailleurs de fonds traditionnels de l'Afrique, ainsi que la Financière Oceor, une filiale de la Caisse d'Epargne, ou encore du fonds d'investissement institutionnel britannique CDC Group Plc. Il indiquera, dans ce sens, que dès le lancement de Tuninvest en 1994, l'institution a adopté les meilleurs standards de gouvernance pour obtenir et conserver la confiance des investisseurs qui nous confient leurs fonds. Et d'ajouter qu'à ce jour, les fonds sous gestion de Tuninvest s'élèvent à plus de 350 millions d'euros. "Nous avons investi dans environ 70 sociétés, dont la quasi-totalité dégage des bénéfices et distribue des dividendes. Nous avons notamment effectué 27 sorties et enregistré des rendements globaux à deux chiffres. A titre d'exemple, le fonds Africinvest a réalisé de très belles sorties d'investissement avec un TRI supérieur à 50% dans deux cas. Ainsi, nous avons assuré aux investisseurs qui nous ont confié leurs fonds un retour sur investissement respectable. C'est pourquoi la plupart d'entre eux ont investi plus d'une fois dans les fonds que nous avons lancés", a-t-il indiqué.

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