A Mostaganem, le peu de chutes de pluie met, à chaque fois, à nue la mauvaise qualité des travaux engagés à travers les rues et routes de Mostaganem. Le retour des pluies est l'occasion de dévoiler les défauts liés au cadre de vie. Aux moindres intempéries, les routes et ruelles de cette ville sont vite inondées. Depuis quelques jours, le mauvais temps est de retour. Les ruelles et routes de la ville n'attendent pas pour être inondées, rendant difficile le trafic. C'est un décor désolant auquel s'habituent malheureusement les habitants de celle qu'on appelait, il n'y a pas très longtemps, la «ville de Mimosa ». Cette ville subit, jour après jour, les aléas de la nature mais également l'incivisme de certains qui se soucient peu de la dégradation de l'environnement, rendant, du coup, cette ville peu hospitalière. Les pluies qui s'abattent à chaque fois sur la région sont à l'origine de la dégradation de l'état des rues et ruelles, à travers les quartiers populaires notamment. Insalubres et inondés, ils étaient hideux et faisaient pitié à voir. La situation a été accentuée par les travaux de réhabilitation et de rénovation des canalisations des eaux, entamés il y a quelque temps. Par endroits, à l'exemple de la cité Hchem et d'autres, les rues étaient dans un état des plus piteux, suscitant de ce fait l'ire des habitants. Insalubrité, embourbement et nids de poules emplis d'eau de pluie, où baignent bouteilles en plastique, papiers, sachets..., gênant tant la circulation routière que piétonne. Ce sont là les quelques désagréments auxquels sont exposés les passants et surtout les habitants des quartiers populeux à chaque fois qu'il fait mauvais temps. L'annonce des intempéries qui devraient affecter la région et le risque d'effondrement des vieilles bâtisses hantent les esprits des uns et des autres sans qu'aucune bonne solution ne soit trouvée pour mettre fin à ce problème à l'origine des nombreux «vrais» et «faux» postulants au logement social.