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Traiter avec le lourd héritage de Bush
Publié dans Le Maghreb le 06 - 11 - 2008


Le 44e président des USA, Barack Obama, a été élu par la majorité des Américains. Un espoir se profile. Celui du changement. Au niveau interne, la crise des subprimes a mis à nu la perversion du "rêve américain". Au niveau international, c'est avec l'héritage de l'administration Bush qu'il faudra traiter. A cet effet, le nouveau président des Etats-Unis a pour mission de restaurer l'image de Washington dans le monde.Une situation qui induit moult interrogations. Est-ce que le nouveau président amènera un changement dans la politique extérieure menée depuis huit ans ? Il y a la guerre en Irak, le conflit israélo-palestinien, la guerre en Afghanistan et la guerre totale menée depuis le 11 septembre 2001 contre "le terrorisme" et la nébuleuse Al Qaïda. Il y a aussi toute la tension qui règne dans les rapports avec l'Iran et la Syrie. D'ailleurs, Damas avait exprimé l'espoir que la victoire de Barack Obama contribuera à un changement de la politique extérieure des Etats-Unis et permettra de passer d'une politique de guerre et d'embargo à une politique de diplomatie et de dialogue.Dans une intervention télévisée le 8 mai dernier sur CNN, Obama a affiché son ambition de restaurer l'image de Washington dans le monde, reconquérir le leadership et redéfinir les priorités de l'engagement extérieur américain.A noter que l'image de Washington sur la scène internationale s'est dégradée après les attentats du 11 septembre 2001, notamment en raison de l'unilatéralisme de l'administration Bush , de la guerre en Irak et de l'attitude vis-à-vis des alliés et partenaires des Etats-Unis. Cela a eu pour effet de précipiter la chute de l'influence américaine, que ce soit auprès des alliés traditionnels de Washington, où dans des régions dites à risque, comme le Moyen-Orient, l'Asie centrale, ou l'Asie du Sud-Est. A ce son passif, Obama propose une vision moins manichéenne du monde et juge nécessaire de dialoguer avec les dirigeants iraniens, nord-coréens, ou cubains, et fait de cette approche le meilleur moyen d'influencer leurs politiques tout en estimant que le monde a besoin d'un leadership américain. S'agissant des priorités, il s'affiche, notamment, en faveur du retrait des forces militaires d'Irak, du désengagement militaire en Afghanistan, et de la lutte contre le terrorisme international. Pour l'Irak , c'est l'échec de l'opération américaine et la désapprobation internationale qu'elle générera, et écartera son pays d'autres engagements tels que l'Afghanistan, le réchauffement climatique, la politique énergétique ou l'économie. Si cela figure ainsi au programme Obama, il doit s'accompagner d'un effort accru en Afghanistan et en Asie centrale, avec une plus grande implication dans les dossiers internationaux. Cependant, les lobbies en Amérique, notamment le lobby sioniste, pèsent très lourd aux Etats Unis. Cette situation rendra la tâche plus ardue à Obama. Mais on ne sait pas s'il pourra donner un coup de pouce au processus de paix au Proche-Orient. Il faut dire que le fait qu'Obama n'appartienne pas au parti républicain représente un gros avantage et permet d'espérer.

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