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Les pays en développement ont pour eux le nombre
Publié dans Le Maghreb le 13 - 07 - 2009


Si on avait coutume de dire que les pays riches étaient ceux qui orientaient le monde, à la fois sur le plan économique et politique, les deux étant indissociables car ils expriment les rapports de force, il ne devrait plus être question de reconduire les mêmes rapports, quand bien même l'on se demande si réellement il pourrait y avoir une alternative à la mondialisation, d'autant qu'on sait que cette dernière nous est imposée et qu'elle va peut être finir par instaurer un nouvel ordre international. En tentant de contribuer à créer une solidarité sud-sud, un nouvel ordre politique basé sur la multi polarité du monde, on voudrait sûrement faire des pays en développement ceux qui seront incontournables pour toute stratégie que les pays industrialisés voudraient mettre en œuvre pour la planète. Sans ce rapprochement solidaire, tous les pays en développement iraient à la mondialisation en victimes. On sait que le processus d'élaboration de la mondialisation avait tenu les pays en développement en marge de leur participation à sa conception et que c'était autour du banquier Rockefeller que s'étaient réunis, en 1973, les représentants des pays riches, ceux des multinationales et des idéologues ultralibéraux qui avaient concocté unilatéralement les futures règles de la mondialisation et qu'était née l'idée de la mondialisation. En effacement de l'Etat au profit des forces du marché, il est resté face à face le capital et le travail mais c'est le capital qui a gagné la partie de façon hégémonique. Le travail a cédé toute sa place aux détenteurs du capital, lesquels élaborent eux mêmes, par le biais des gouvernants qu'ils soutiennent, les lois du libéralisme, ou de la mondialisation. La dernière crise financière internationale avait réintroduit l'Etat par le biais du recours au financement des banques mais l'ingérence de l'Etat va sûrement s'arrêter à ce niveau sans aller plus loin, c'est-à-dire à la participation à la gestion des banques comme actionnaire impliqué par l'argent public. Rockefeller disait à l'époque qu'il voudrait bien un gouvernement du monde par les banques, c'est-à-dire par la finance. Les pays riches craignaient beaucoup que les pays en développement, lesquels représentent les trois quart des membres de l'OMC, s'entendent sur tout et fassent front commun en remettant par exemple à l'ordre du jour les questions des subventions de l'agriculture. Les pays en développement pourraient esquisser les grandes lignes d'un projet alternatif à la mondialisation, au lieu de se mettre en marge des alter mondialistes qui portent le combat sur le refus de la " marchandisation " de la culture et des services tout en ne basant pas tout sur le profit, l'exploitation à bas prix des matières premières et la concurrence à l'agriculture locale des pays pauvres. Ce sont bien les pays riches qui dirigent les institutions financières et commerciales internationales, ce sont bien les pays riches alliés aux firmes internationales qui ont conçu la mondialisation, ce sont bien les firmes internationales, ou le capital si l'on préfère cette expression qui financent les campagnes électorales dans les pays riches, c'est bien le complexe militaro- industriel américain (c'est ce qui se dit souvent) qui dirige les Etats-Unis. N.B

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