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L'Algérie continue à importer le blé français malgré sa cherté
Pour des raisons de proximité et de sécurité sanitaire
Publié dans Le Maghreb le 26 - 02 - 2007


Les cours du blé français atteignent 196 dollars la tonne, alors que son concurrent direct, le Soft Red Winter américain, varie entre 175 et 176 dollars, pratiquement au même niveau que le blé argentin. Le blé russe est également moins cher à 192,5 dollars. Autrement dit, le blé français est actuellement le plus cher du monde, excepté le Hard Red Winter américain, un blé de haute qualité coté à 208 dollars. Dans ce contexte, la France est exclue des appels d'offres internationaux. Parler donc de la cherté du blé français nous fait penser directement à l'Algérie et aux importations en matière de céréales pour la simple raison que la France demeure, à ce jour, le premier fournisseur de blé de l'Algérie. En d'autres termes, la cherté du blé français risque d'alourdir davantage la facture alimentaire de l'Algérie. Avec un déficit en céréales (blé tendre et blé dur) d'environ 20 millions de quintaux pour une consommation moyenne annuelle estimée, globalement, à 60 millions de quintaux, l'Algérie représente un marché porteur que les exportateurs français de ce type de produit ne pouvaient négliger. Parmi les pays fournisseurs de céréales du pays, la France occupe le premier rang. En chiffres, lors de la campagne 2005/2006, l'Algérie a importé de ce pays plus de 1,9 million de tonnes de blé tendre et 683 000 tonnes de blé dur. Ces chiffres représentent 2/3 des achats opérés sur les marchés étrangers, pour le blé tendre et 45% de ceux relatifs au blé dur. Parmi les autres pays fournisseurs, il y a les Etats-Unis, le Canada, des pays de l'Union Européenne ainsi que de l'Europe de l'Est, à l'exemple de l'Ukraine, de la Fédération de Russie, de la Tchéquie et de la Slovaquie. Ainsi, se pose avec acuité la question du pourquoi continuer à payer plus cher un blé en provenance de France, alors qu'on peut l'acheter beaucoup moins cher auprès d'autres pays comme la Russie, l'Ukraine et les USA ! Il faut savoir qu'avec les augmentations du prix du pétrole, les frets ont beaucoup augmenté, donc le transport des marchandises devient cher. Ce qui veut dire que la proximité est très importante, la France étant plus proche que les autres pays. Mais ce n'est pas tout. Il y a ensuite un autre élément qui est aussi important que le premier, à savoir la sécurité sanitaire. Nul n'ignore que la France a mis en place des procédures de traçabilité qui permettent de savoir exactement comment se font les traitements nécessaires. A cela s'ajoute le fait que le blé OGM n'est pas cultivé en France contrairement aux autres pays. La France assure une sécurité sanitaire de production complète qui répond aux attentes de la demande du consommateur algérien. La France, par rapport à la Russie, à l'Ukraine ou même à l'Australie est un pays, dont les structures de production sont moins importantes. Donc, il est plus facile pour un agriculteur de savoir ce qu'il met dans tel champ ou tel endroit. Aussi, et c'est très important, il existe en France une informatisation beaucoup plus poussée que dans d'autres pays, et qui permet justement cette traçabilité sans oublier la logistique. Pour suivre réellement le produit, il faut être capable de l'isoler, d'abord à la ferme ensuite dans les silos, durant le transport et même dans le port. Et pour ce faire, seuls des pays, qui ont une tradition de production céréalière ancienne peuvent le faire. Les autres pays vont arriver certes, mais la France a pris un peu plus d'avance. Le marché algérien est donc très important pour les céréaliers français, qui, d'ailleurs, connaissent parfaitement ses exigences. L'Algérie est, de par la tradition, mais surtout de par les intérêts communs, le partenaire le plus important hors Union européenne pour la France.

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