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Excèdent commercial sans développement
Publié dans Le Maghreb le 19 - 07 - 2009


Tout comme il peut y avoir une croissance sans création d'emplois, il peut y avoir également des échanges commerciaux sans développement. C'est ce genre d'échanges qui est pratiquement une constante pour les pays dont la plupart seront toujours qualifiés de pays en développement. Pour ceux qui auront assez avancé sans cependant atteindre le niveau des pays industrialisés, on les qualifiera de pays émergents, malgré qu'une grande partie de leurs populations vivent dans la pauvreté. Que signifierait par exemple la baisse de l'excédent financier ? La notable baisse enregistrée de l'excédent financier dans les échanges commerciaux n'implique pas obligatoirement que notre développement se dégrade, mais qu'il est privé de moyens financiers pour sa relance et même de son statu quo. Et si cette baisse s'inscrivait dans la perspective de sa continuité ? Cette baisse est à approcher sous l'angle d'une sérieuse alarme, et constitue également un sérieux avertissement pour les pouvoirs publics. Mais, à écouter les champions du libre- échange, les pays occidentaux, bien sûr, ceux qui ont imposé ce modèle dans les relations économiques internationales, on accrédite la thèse selon laquelle le commerce favorise la croissance tandis que cette dernière favorise les excédents financiers provenant des échanges commerciaux qui sont donc censés favoriser le développement. Mais, il n'est pas précisé que c'est la nature des composantes des échanges commerciaux qui définit la nature de la croissance et donc les conditions d'un développement. Qu'est-ce qui s'échange pour soutenir qu'il s'en induira fatalement le développement ? Quel développement serait traduit par un excédent dans la balance commerciale quand, d'un côté, sont proposés aux échanges les produits résultant du fonctionnement des entreprises de production et, de l'autre, des matières premières non renouvelables et sans leur transformations ? Les pays importateurs de pétrole par exemple, ou d'autres matières premières, exigent que leurs achats de tels produits soient pris en compte dans la balance commerciale pour les équilibrer avec leurs produits d'exportation. Dans ces conditions, l'équilibre à atteindre approché sous l'angle exclusivement financier ne tient pas compte qu'un pays se développe et l'autre dépérit. Les institutions financières internationales qui délivrent des satisfécits le font quand elles enregistrent que les pays " en développement " ont des budgets équilibrés sur le plan des variables dites macroéconomiques tout en sachant qu'il ne s'agit pas de développement, mais seulement de capacités à dégager pour pouvoir rembourser leurs emprunts. Les économistes de la BM, par exemple, étudient la rentabilité et l'expansion de leur banque et non pas celle des pays en développement. N.B.

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