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L'Etat doit participer dans le capital des banques privées
Criminalité financière
Publié dans Le Maghreb le 15 - 10 - 2009


La criminalité financière est un domaine particulier du crime économique ; elle n'inclut généralement pas l'escroquerie pratiquée envers les particuliers, même si celle-ci est bien souvent à caractère financier, mais plutôt les délits commis à la faveur d'un emploi dans un organisme (association, entreprise, parti, syndicat, ...), souvent au détriment de celui-ci. Il faut dire que l'Algérie n'est pas à l'abri de cette forme d'escroquerie. D'ailleurs, l'Etat devrait prendre une participation provisoire dans le capital des banques privées qui seront créées à l'avenir afin de pouvoir renforcer la gestion des risques et de mieux lutter contre les crimes financiers. C'est du moins ce qu'estime un expert international dans la criminalité financière, M. Messaoud Abda. Ce dernier explique qu' " en termes de contrôle, l'Etat devrait prendre une participation dans les banques privées à venir, et ce, durant une étape intermédiaire allant de 5 à 10 ans, afin de s'assurer de la régularité de leurs activités " Lors d'une conférence consacrée à la lutte contre la criminalité financière et organisée par l'Institut algérien des hautes études financières, M. Abda, membre de l'Association américaine des examinateurs certifiés de la fraude, a souligné que " même si l'Etat décide de ne pas prendre part dans le capital d'une banque privée à sa création, il doit garder cette option pour qu'il puisse la mettre à exécution à tout moment " et de préciser que " le fait de détenir cette option devrait inciter les banques à travailler dans la légalité ". Pour M. Abda, qui est également manager du Programme des crimes financiers à l'université de Sherbrooke au Canada, " la participation de l'Etat algérien dans le capital des banques privées est d'autant plus nécessaire qu'il cumule une jeune expérience dans l'ouverture des activités bancaires au secteur privé ". Dans ce sens, Il a également insisté sur le renforcement du contrôle interne des banques et du marché financier national. Dans sa conférence, le même expert a abordé la vague des scandales qui ont secoué le monde de la finance durant ces dernières années, telles les affaires d'Enron et de Madoff dont il a expliqué les stratagèmes utilisés. Selon lui, le mouvement des capitaux internationaux, l'internationalisation du commerce et l'évolution des moyens technologiques ont augmenté l'ampleur des risques des crimes financiers, qui vont du blanchiment d'argent, détournement des actifs aux extorsions frauduleuses de fonds. En Algérie, la lutte contre la criminalité financière a été engagée sous diverses formes, à travers la mise place d'un cadre législatif approprié et d'un dispositif renforçant la sécurité bancaire par le biais notamment des règles prudentielles, la coordination entre les autorités judiciaires et la création de la Cellule de traitement du renseignement financier (CTRF). Cette criminalité peut se développer à des échelles diverses. Au niveau des grands mouvements de capitaux internationaux, ces activités financières illégales sont très souvent exercées avec le concours de paradis financiers. La lutte contre la criminalité financière se heurte alors souvent aux limites des justices nationales qui n'ont pas d'outils juridiques suffisamment adaptés face à des phénomènes internationaux de grande ampleur. Au niveau des entreprises, des organismes sociaux d'organismes divers, tels que des ONG, des associations, des collectivités territoriales, il s'agit bien souvent de réseaux mafieux qui opèrent pour protéger ou favoriser des intérêts économiques, politiques ou sociaux. Corrélativement, on constate généralement un enrichissement personnel. À des niveaux plus modeste, cette criminalité peut concerner de simples détournements de fonds au profit d'une personne ou d'un groupe de personnes. Nassima B

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