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Produire pour le marché intérieur, après, on verra
Publié dans Le Maghreb le 20 - 12 - 2009


Il n' " est pas celui qui promet de partager ce qui n'est pas produit ". Pourtant le pouvoir d'achat fut distribué avant de commencer à produire. On a pensé qu'ainsi, cette masse d'argent aux mains des ménage, allait financer les plans de charge des entreprises et permettre alors la relance de l'économie par la relance des entreprises. Mais, cette distribution de pouvoir d'achat a financé surtout les plans de charge des entreprises étrangères, relançant ainsi les économies des pays de nos fournisseurs sans que l'on puisse bénéficier d'un " retour d'investissement. Moins cinq (comme on a l'habitude de le dire), et on aurait vu les populations des pays fournisseurs manifester pour que nos gouvernants distribuent encore du pouvoir d'achat pour fournir des plans de charge à leurs entreprises, et non aux nôtres. Quand on écoute les pouvoirs publics à tous les moments où ils se présentent avec des stratégies nouvelles, les populations ne trouvent pas intérêt à vibrer en phase avec eux. A tous les moments où ceux-ci parlent de stratégie nouvelle, les populations en majorité ne voient rien venir. Le chômage a baissé ? Cela fera une belle jambe pour ceux qui restent dans le monde des proies des privés. On avait cassé le monopole sur le marché extérieur pour transférer cette mission étatique aux entreprises privées, ce qui revient à dire que les moyens financiers en devises sont mis à disposition d'hommes d'affaires, on n'avait fait que transférer l'appât du gain facile et choisi qui sera rendu riche en lui octroyant les autorisations d'importations. Un tel gain facile et sans risque pour les importateurs ne peut qu'irriter ceux qui veulent investir dans la production nationale. Alors ? pour ce qui nous concerne, certes la question peut se poser de savoir pourquoi ne serait il pas possible de doper nos exportations à l'étranger, alors qu'en réalité, c'est une autre question qui devrait se poser. Pourquoi ne pas fournir des plans de charge à nos entreprises, et à orienter cette augmentation du pouvoir d'achat vers la production nationale ? Peut être que nos entreprises sont déjà battues par la concurrence internationale mais alors, pourquoi ne pas s'intéresser aux zones de forte croissance et pourquoi y-a t-il tant d'entreprises d'importation et pas assez d'entreprises d'exportation ? Serait-ce qu'il n'y ait pas eu assez de mesures d'encouragement à des investissements productifs ? Peut être serait-il plus indulgent de moins critiquer les entreprises étrangères car elles sont étrangères et travaillent pour le profit, alors que nous devrions attendre plus des entreprises algériennes qui devraient contribuer à développer le pays même au sacrifice d'une partie des profits. C'est bien aux Algériens à développer le pays et non aux étrangers. Mais, malheureusement, ce n'est pas une préoccupation partagée par tous les hommes d'affaires, en témoignent les neuf cents millions d'euros qui ont quitté le territoire par le fait des Algériens, ceux qui sont sensés travailler pour le pays d'abord, au moins sans voler celui-ci. Nous ne sommes pas bien sûr dans la situation des pays qui ont créé de la richesse et qui exportent car ils sont relativement bien avancés dans le domaine de la technologie, mais les questions à se poser devraient quand même être les mêmes. N.B.

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