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Cohésion nationale et patriotisme économique
Publié dans Le Maghreb le 27 - 01 - 2010


Le football a démontré que les composantes de la nation savent vibrer en phase quand il y va de la dignité nationale. Si la cohésion nationale constitue le meilleur espace de défense contre toute adversité, et qu'elle s'est vue renforcée ces temps-ci, plus particulièrement après que les Egyptiens s'en étaient pris aux symboles nationaux, la leçon doit en être tirée pour ne pas la laisser "refroidir". Les populations attendaient ça depuis fort longtemps, et la voie devrait être ouverte vers l'éveil du sentiment "patriotique" même par l'encouragement à la consommation des "produits made in Algeria", ce qui, il faudrait en convenir, s'avérerait difficile à réaliser. Il n'est pas facile de passer d'une époque où le travail était un droit à une époque où il est une chance assez rare, d'une époque où c'était à l'Etat que revenait l'obligation de fournir un emploi à une époque où c'est à l'entrepreneur public ou privé de recruter sans que l'obligation ne lui soit signifiée, d'une époque où le recrutement était suivi d'un plan de carrière à une époque de sa précarité. Toutes les réformes, qui engagent l'Algérie sur tous les plans, ont besoin qu'elles soient légitimées. Et pour réussir, certainement que la corruption a profité de ce que les populations n'ont pas été invitées à participer à la lutte contre son développement. Les entreprises algériennes, publiques ou privées, sont dans une situation où elles peuvent ajuster leur production et construire leur stratégie d'action non pas seulement pour augmenter leurs profits en fonction de l'évaluation des besoins des consommateurs, mais également pour leurs prévisions de développement et pour celles de l'emploi. Sur le marché, il n'y a pas que les consommateurs et les entreprises algériennes. Pratiquement, même durant les années du "socialisme", en dépit du fait que l'économie de marché était loin, très loin même de constituer notre modèle économique, tout était importé. Qu'y a-t-il de "changé" pour le moment, quand on voit que sur le marché construit depuis l'entrée dans le libéralisme sans tout à fait avoir terminé le processus de la sortie du "socialisme", le produit algérien fait défaut. Et pourtant, nous ne sommes pas dans une situation où les entreprises publiques et privées algériennes doivent se soucier beaucoup d'évaluer les besoins des consommateurs, car elles savent que dans l'immédiat, elles ne peuvent pas assurer leur présence active sur le plan de la qualité et des prix, et ceci tant que les consommateurs sont placés devant un libre choix. Normalement, c'est la perception qu'ont les consommateurs de l'évolution de leur pouvoir d'achat qui devrait être en mesure d'influer sur les prévisions de commande des entreprises et donc sur leur plan de charge. Quand bien même qu'il n'y ait pas tellement d'associations encouragées à prendre en charge la protection des consommateurs, et qui agiraient dans la transparence en y associant les médias et les populations, les consommateurs ne réagissent pas pour défendre les produits nationaux et préfèrent orienter leurs décisions d'achats vers les produits étrangers. Il y a bien sûr, pour les consommateurs l'emploi, qui reste un des paramètres contribuant à la décision de l'achat. Des emplois qu'on sait précaires n'incitent pas trop à prendre des risques. D'ailleurs, à partir du moment où les "crédits consommation" ont disparu, la tendance devrait aller à l'épargne. Lorsqu'on tente de convaincre les populations qu'il est grand temps qu'elles renoncent à l'exigence d'un Etat providence qui leur procurait le sentiment de confort et de sécurité, qu'elles doivent accepter que soit abaissé le niveau des barrières de protection sociale, alors que les conditions ne sont pas encore prêtes pour que les entreprises deviennent performantes et fournissent aux travailleurs un coussin amortisseur pour les frustrations socioéconomiques, de tels discours sont "des coups d'épée dans l'eau". N. B.

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