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Quel long terme?
Publié dans Le Maghreb le 07 - 02 - 2010

Le fait que l'on ne sache rien de ce qui est projeté pour l'Algérie à des horizons plus lointains que les échéances électorales peut nous placer dans la situation où la tendance serait grande, de dire que les pouvoirs publics cèdent au péché facile de la pratique de la méthode de la navigation à vue. Il serait grave de seulement croire qu'il est possible que les pouvoirs publics, ou plutôt ceux qui décident de ce qui se fera, n'ont pas une vision de long terme, ne savent pas ce qu'ils devront faire, alors que la continuité des politiques étatiques sur le plan politique est bien évidente quelle que soit l'équipe qui succède à une autre. Sur le plan politique, il y a une parfaite continuité qui est due à la stabilité du personnel politique. Apparemment, il en est de même pour le personnel du secteur économique. Mais, en économie cela dépend beaucoup des investisseurs étrangers. Mais, ceux là ne sont pas venus en masse, leur impact sur les changements est donc nul. Hier, ressemble beaucoup à aujourd'hui.
La rareté des IDE par rapport aux prévisions et également par rapport aux promesses des pays dits libéraux d'encourager les investissements en échange de la mise en œuvre des réformes qui feraient de nos frontières des passoires pour cause d'abaissement des barrières douanières ont induit de nombreuses orientations pour ne pas dire des réorientations, car l'usage de ce concept laisserait entendre que "nous nous sommes fait avoir". Cela serait il validé pour la politique, et serait-il validé pour l'économie? Sur le plan de l'économie, il serait tentant de le soutenir, de croire que les pouvoirs publics ont investi dans une recherche par tâtonnements de solutions à une équation qui parait insoluble, en tout cas pas facile à résoudre pour un pays comme le nôtre qui dépend du pétrole et rien que du pétrole, qui finance la croissance par des dépenses publiques. L'avènement de l'économie de marché capable de financer le développement du pays en substitution à l'endettement et à la dépense publique ne semble pas pour demain. On voit bien que pour ce qui concerne l'économie, les orientations changent en fonction de ce qui se présente sur le terrain, car Les pouvoirs publics ont trop compté sur les IDE et la coopération par le partenariat. Par contre, sur le plan politique, duquel dépendent les orientations économiques, il semble que les variables sont maîtrisées et que les pouvoirs publics ont déjà défini, même unilatéralement, les éléments constitutifs du nouvel ordre national interne à instaurer pour longtemps encore, y compris les nouveaux repères qui devraient baliser les mutations politiques, économiques et même sociologiques pour une société dont des couches entières ont paru n'avoir pas eu le même vécu culturel. Malheureusement, c'est un constat non scientifique. Le pouvoir sait très bien ce qu'il veut et agit progressivement en conséquence, sans se précipiter, puisque tout a été programmé depuis longtemps. Quand on est au pouvoir, on dispose généralement des moyens de sa politique. Il serait normal bien sûr que l'on se demande quel nouvel ordre interne instaurer quand il est affirmé que le moment n'est pas encore venu pour ouvrir le champ politique, pour ouvrir le champ économique, les médiats au privé, légaliser de nouveaux partis, même si ceux là déclarent leur amour pour le pouvoir.

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