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Quelle économie si on perdait le marché intérieur
Publié dans Le Maghreb le 03 - 04 - 2010

Pour ce qui nous concerne, la question peut se poser de savoir pourquoi ne serait-il pas possible de doper nos exportations à l'étranger, alors qu'en réalité c'est une autre question qui devrait se poser. Pourquoi ne pas fournir des plans de charge à nos entreprises, et orienter les augmentations salariales, c'est-à-dire du pouvoir d'achat même timidement, vers la production nationale? Pourquoi le fait de "casser" le monopole sur le commerce extérieur était-il considéré de par le passé comme l'une des dimensions les plus importantes et les plus moralisatrices des réformes ?
Si ce monopole qui brassait des milliards de dollars de l'époque pouvait n'enrichir que peu de responsables liés aux importations, la fin du monopole public a multiplié par centaines (ou dizaines de millier) le nombre d'importateurs qui devaient se partager le commerce extérieur, soit celui des importations, c'est-à-dire l'enveloppe en devises qui provenait des banques et multiplier ainsi le nombre d'opérateurs surexposés à la corruption. Dès lors qu'on avait cassé le monopole sur le marché extérieur pour transférer cette mission étatique aux entreprises privées, ce qui revient à dire que les moyens financiers en devises sont mis à la disposition d'hommes d'affaires, on n'avait fait que transférer l'appât du gain facile et choisi qui sera rendu riche en lui octroyant les autorisations d'importation. Un tel gain facile et sans risque pour les importateurs ne peut qu'irriter ceux qui veulent investir dans la production nationale. Compte tenu que l'argent se ramasse facilement et sans risque par l'engagement dans les importations, il ne devait en sortir que l'orientation des opérateurs ( ou hommes d'affaires) vers le secteur des importations. Les réformes ainsi menées sur ce thème particulier avaient fait l'objet d'une dénonciation du président de la République lors d'un discours qu'il avait prononcé. Des bureaux "import-import" disait-il.
Par contre, il y a eu quand même des investisseurs courageux qui ont préféré choisir ce qui est difficile, risqué, mais qui contribue au développement et à la création d'emplois dans le secteur de la production.
Peut-être que nos entreprises sont déjà battues par la concurrence internationale ; mais alors, pourquoi ne pas s'intéresser aux zones de forte croissance et pourquoi y a-t-il tant d'entreprises d'importation et pas assez d'entreprises d'exportation ? Cela signifier que dès le départ, nous n'avions pas misé sur les exportations ou qu'on avait décidé de ne pas porter le combat sur la production nationale. Serait-ce qu'il n'y ait pas eu assez de mesures d'encouragement à des investissements productifs ? Peut-être serait-il plus indulgent de moins critiquer les entreprises étrangères car elles sont étrangères et travaillent pour le profit, alors que nous devrions attendre plus des entreprises algériennes qui devraient contribuer à développer le pays même au sacrifice d'une partie des profits.


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