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Djoudi tance l'accord d'association Algérie-UE
Investissements, importations, ouverture du secteur des services
Publié dans Le Maghreb le 10 - 04 - 2010

Cinq années sont déjà écoulées depuis l'application de l'accord d'association Algérie-UE, et l'Algérie ne tire toujours pas profit de cet accord, en matière de flux d'investissements européens qui sont en deçà des attentes. C'est en tout cas le constat qu'a dressé, jeudi, le ministre des Finances, Karim Djoudi.
"Je considère, après près de cinq années d'application de l'accord, que les flux d'investissements européens sont en deçà des attentes de l'Algérie, en particulier ceux destinés à promouvoir la diversification de son économie et de ses exportations, alors que cet accord a pour objectif de bâtir une relation globale et un partenariat gagnant-gagnant devant se traduire, notamment, par l'accroissement des investissements directs européens en Algérie", a-t-il déclaré dans un discours prononcé au Forum de Crans, Montana, à Bruxelles, sur "l'Afrique après le G20 de Pittsburgh et Londres: les nouveaux paramètres économiques". Faisant un premier bilan des retombées de cet accord qui, "fondamentalement, était là pour permettre à l'Algérie d'assurer une mise à niveau rapide de son économie par les investissements ou par une assistance'', le premier argentier du pays constatera une baisse des recettes fiscales, donc moins de revenus pour l'Etat, une absence d'investissements significative de l'UE lesquels n'excèdent pas les 500 millions de dollars par an, alors que les importations venant de l'UE ont doublé "Donc, il n'y pas significativement d'impact tant en termes de croissance et de soutien à la mise à niveau, qu'en terme de diversification de nos revenus", a estimé M. Djoudi. Sur la plan commercial, le ministre souligne l'accroissement des importations. Il dira, dans ce contexte, que les données sur la période 2005-2009 indiquent qu'en valeurs absolues, les importations de marchandises sont en croissance continue et ont pratiquement doublé, alors que sur la période considérée, les exportations sont fluctuantes et constituées essentiellement de produits énergétiques". "Les exportations hors hydrocarbures demeurent très marginales et sont souvent soumises à des obstacles non tarifaires", a-t-il fait remarquer. Avant ajouter dans le même ordre d'idées que "le démantèlement tarifaire retenu dans l'accord d'association s'est traduit, au plan du budget de l'Etat, par un manque à gagner évalué à 2,2 milliards de dollars et cela en contexte de forte sollicitation de la ressource publique pour la couverture financière du budget de l'Etat". "Corrélativement, ce contexte a accru la propension à importer en biens et services au titre des dépenses d'investissements", a-t-il souligné. Sur un autre chapitre, et concernant les perspectives de la coopération bilatérale, le ministre a estimé qu'en 2017, "la fin du processus de démantèlement tarifaire et l'entrée effective en zone de libre échange entre l'UE et l'Algérie se traduiront par un manque à gagner estimé à près de 3,5 milliards de dollars". "En dernière instance, c'est moins de ressources fiscales, peu d'investissements, peu d'exportations hors hydrocarbures et une économie qui pourrait privilégier l'acte de commercer à celui de produire", a-t-il constaté. Il dira que pour l'Algérie, "l'enjeu n'est pas dans la perte des ressources immédiates mais dans l'instauration d'une dynamique d'investissement et de croissance, de mise à niveau et de renforcement de la compétitivité", en rappelant que "c'est un moment particulier pour l'économie algérienne pour évaluer et affiner les relations avec les institutions européennes" et ce, à la veille d'un nouveau programme quinquennal de développement des infrastructures qui sera lancé au cours de cette année.
Evoquant, par ailleurs, le secteur des services en Algérie, M. Djoudi dira, à ce propos, que "notre commerce est totalement libre, puisque nous importons aujourd'hui pour 11 milliards dollars de services par an". "Quand on prend un chiffre comme celui-ci, alors qu'on était sur une base de 3 à 5 milliards de dollars dans les années précédentes, on constate que c'est un chiffre fondamentalement significatif", ajoute-t-il. Concernant, la demande de l'UE à l'Algérie de libéraliser totalement son secteur des services, il précisera qu'"il y a un certain nombre de services, entre autres, dans le domaine des assurances, sur lesquels nous demandons à assurer une mise à niveau pour pouvoir être des partenaires valables". "Aujourd'hui, ce qui se passe dans l'économie algérienne c'est que nous avons vécu dans les années antérieures un certain nombre de chocs, et sur le plan économique nous avons connu une déstructuration économique et donc beaucoup d'entreprises ont disparu, et beaucoup d'entre elles ont vécu une déstructuration financière ; et lorsque le commerce s'est totalement libéralisé, ces entreprises n'ont pas pu affronter valablement les partenaires étrangers", a-t-il constaté. "Donc, nous disons, et c'est ce qui a été prévu dans l'accord d'association, assurons cette mise à niveau de façon effective, faisons des entreprises algériennes des partenaires et des concurrents et faisons en sorte que ce partenariat soit un partenariat gagnant-gagnant de telle manière qu'à un moment donné, nous prenions notre place dans les échanges internationaux". Pour rappel, l'Algérie a signé un accord d'association avec l'UE en 2002, qui est entré en vigueur en 2005 avec, à l'échéance de 2017, l'établissement d'une zone totale de libre-échange qui devrait se traduire par un démantèlement tarifaire et une liberté d'investir.


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