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Le manque de confiance entre l'Etat et les entreprises pénalise l'économie nationale
Selon Slim Othmani
Publié dans Le Maghreb le 18 - 07 - 2010


"L'amélioration du climat des affaires passe nécessairement par le rétablissement du dialogue et de la confiance entre les pouvoirs publics et le monde des affaires", c'est ainsi que perçoit le président du conseil d'administration de NCA-Rouiba, M. Slim Othmani, la solution pour rendre le climat des affaires en Algérie plus serein. Dans une interview accordée à "Jeune Afrique", ce cadre de 53 ans, qui est également vice-président du Cercle d'action et de réflexion autour l'entreprise (Care), envisage deux conditions qui doivent être réunies. La première est la restructuration en profondeur du patronat algérien, qui avance, selon lui, toujours en rangs dispersés et sans aucune approche prospective de l'économie algérienne. La seconde est la clarification, par les pouvoirs publics, du rôle clé de l'entreprise publique et de l'entreprise privée, productrices de bien-être et de richesses, comme substitut à une économie de rente. "Il y a un réel espoir si les deux parties cessent de se regarder comme des adversaires et se considèrent plutôt comme des partenaires. Ils ont une lourde responsabilité vis-à-vis de la société algérienne : celle de construire une économie prospère", a-t-il résumé. En outre, sur le plan quinquennal 2010-2014, doté d'une enveloppe d'investissement de 286 milliards de dollars, M. Othmani, revient sur les quatre moteurs qui assurent la croissance, à savoir investissement, consommation, exportation et dépenses publiques, en se déclarant satisfait qu'une grande partie de cette enveloppe soit consacrée à l'entreprise. En revanche, il affiche son inquiétude quant au retard accusé par l'administration et le système bancaire dans leurs programmes de réformes et de mise à niveau qui pourrait, a-t-il dit, être un facteur handicapant. A la question des lourdeurs bureaucratiques dont se plaignent les opérateurs économiques, ce cadre, membre du FCE, affirme que ces lourdeurs existent et elles sont pénibles, trop souvent inutiles, mais pas insurmontables. "Ces lourdeurs rendent de facto notre économie non compétitive. Elles sont dues à l'absence d'un management clair et non contradictoire des pouvoirs publics sur le rôle de l'entreprise et la liberté d'entreprendre, et sont le symptôme évident d'une économie de rente", a-t-il tenu à souligner. Au sujet des mesures prises par le gouvernement visant à protéger l'économie nationale, M. Othmani estime que ce passage a été rendu nécessaire par le retard accusé dans la mise à niveau de l'entreprise algérienne. "Ces mesures sont transitoires et ne seront pas prolongées au-delà de vingt-quatre à trente-six mois", a-t-il espéré. Dans le même ordre d'idées, ce cadre recommande d'être vigilant, ne pas négliger les conséquences inflationnistes de ces mesures et leurs répercussions sur la productivité totale des facteurs capital et travail. Selon lui, une autre voie est à prendre sérieusement en compte. Il s'agit de l'intégration maghrébine. "Cette intégration, via des partenariats public-public, public-privé et privé-privé, contribuera inéluctablement à décrisper les pouvoirs publics et donnera à l'économie algérienne un nouveau souffle", a-t-il préconisé.

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