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Les lieux publics désertés
Béjaïa
Publié dans Le Maghreb le 28 - 04 - 2007

Après avoir été un lieu de détente et de repos, les jardins publics sont désertés par les citoyens. Est-ce à cause de la nouvelle culture qui s'est installée dans la ville ou alors ont-ils perdu leur vocation initiale ?
L'amélioration du cadre de vie des citoyens, qui est une des priorités de l'APC de la ville de Béjaïa, ne se résume pas seulement à la rénovation du réseau d'AEP ou d'assainissement de la ville, mais aussi à l'amélioration de l'environnement de la cité, d'où la naissance d'une nouvelle réflexion concernant ce chapitre vient de voir le jour. En effet, le premier magistrat de la ville, M. A. Bouaoudia a lancé une campagne afin, non seulement de réhabiliter les espaces verts déjà existant, mais aussi d'en créer d'autres au niveau même des cités d'habitation.
Pour cela, il a été déjà convenu dans un premier temps de planter des arbres le long des boulevards et de délimiter les cités par ce même moyen, une opération qui a déjà été entamée par les SMA et le Mouvement de solidarité. Ce dernier, nouvellement créé, a comme essence d'apporter une aide dans tous les domaines liés à l'amélioration du quotidien du citoyen. Pour rappel, Béjaïa est dotée de plusieurs squares au sein même du périmètre urbain, à savoir le square Pasteur, le square Abdelkader, le square du Bd Bouaouina, les 2 squares de la route de Sétif, les Oliviers ; mais, malheureusement, le taux de fréquentation de ces lieux par des riverains n'est pas celui escompté par les services de l'APC et ceci malgré l'installation d'estaminets à l'intérieur de ces lieux.
La désertion des familles béjaouies des jardins publics est assimilée au manque de temps, aux préoccupations du quotidien ou encore au manque d'équipement de jeux pour les enfants dans ces lieux, alors qu'il n'y a pas si longtemps certains de ces lieux faisaient la fierté des Béjaouis, tels que Les Oliviers où les familles se rencontraient en fin d'après-midi. D'ailleurs, il n'était pas rare, à cette époque, de voir des familles avec leurs progénitures longer la corniche des Aiguades, ou partir contempler la mer et la forêt du haut de Cap Carbon ou du mont de Yemma Gouraya. Cette culture de la promenade familiale a disparu avec l'apparition du phénomène "Au su et au vu de tous", allusion faite a l'attitude des jeunes couples et à la consommation de boissons alcoolisées par certains. L'occupation de ces lieux publics par cette nouvelle frange de la société est déplorée par toute la ville, où même le parc Mezaïa, pourtant réhabilité par les services de la wilaya, n'a pas échappé à ce phénomène. Mais ne dit-on pas que " la nature à horreur du vide ". Même si la réhabilitation des lieux publics est du ressort des services communaux, celle-ci ne peut être effective et bien menée que si les associations de quartier ainsi que les habitants s'impliquent.


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