Le théâtre universitaire sera le clou des festivités artistiques d'Oran qui s'apprête à accueillir d'ici avril 2012, la deuxième édition de ce rendez-vous. L'annonce a été faite par les organisateurs du sixième Festival international du théâtre universitaire de Fès (FITUF) qui a pris fin en début de semaine après cinq soirées de représentation. L'édition du FITUF de cette année qui n'a accueilli que des troupes de théâtre arabes, a été considérée comme étant la première édition du festival universitaire arabe, précise-t-on de même source. Par ailleurs, le jury a décerné le prix du meilleur texte de théâtre à l'étudiante algérienne Sihem Ferhani de l'université de Batna pour la pièce "Al Mataha" (Le labyrinthe). La pièce de théâtre mise en scène par Bouzid Mahieddine qui s'est produite, jeudi dernier dans la soirée était jouée par La troupe "Atelier Hourriat Al-Rakh" (la sirène de la scène) de la cité universitaire Amar Benflis de Batna. En outre, le jury du festival a décerné plusieurs prix à la clôture de cette manifestation culturelle universitaire. Le grand prix du festival a été obtenu par l'université Abdelmalek Saadi de Tétouan (Maroc) pour la pièce "El-Hachim" (Wild Fire), jouée par l'Atelier de l'Ecole nationale du commerce et de gestion de Tanger.Le prix du jury a été remis à Mahmoud Abou Abbas (Emirats arabes unis), celui de la mise en scène à Tahar El Kor (Maroc) tandis que la pièce "El Mahzala" (Egypte) a obtenu la récompense de meilleure recherche théâtrale. Parallèlement à la compétition officielle du festival, des débats sur divers aspects de l'art théâtral ont réuni des spécialistes en la matière, dans le cadre du "café théâtre".Au menu de ce rendez-vous annuel, figuraient aussi des ateliers de formation en théâtre et une conférence sur l'enseignement du 4è art à l'université. Le coup d'envoi du festival avait été donné mardi dernier, avec la pièce adaptée du chef-d'œuvre du grand poète palestinien Mahmoud Darwich, "le lit de l'étrangère" interprétée par cinq étudiants de l'atelier de théâtre de l'université Sidi Mohammed ben Abdallah de Fès. A Oran, c'est sûr qu'on aura à se plancher sûr la question pertinente de savoir quel théâtre, les arabes font-ils ?
