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Risque de contagion à l'ensemble de la zone euro
Crise financière en Grèce
Publié dans Le Maghreb le 25 - 06 - 2011

L'effet de la crise financière qui secoue depuis 2008 la Grèce peut dépasser les frontières de ce pays, estiment certains économistes. Allant dans cette logique, le ministre belge des Finances, Didier Reynders, a prévenu contre le risque d'une contagion dans la zone euro en cas de faillite de la Grèce, évoquant le scénario ayant conduit en 2008 à la crise financière mondiale. "Si on laisse tomber la Grèce, elle ne va pas rembourser sa dette à des banques et donc à des épargnants", a-t-il indiqué. "L'effet domino sera là et il y aura des conséquences en Irlande, au Portugal, peut-être aussi chez nous." "Si vous ne remboursez pas votre dette, qui va encore vous prêter de l'argent? La Grèce a besoin d'argent. Beaucoup de pays européens ont besoin d'argent. Donc il faut intervenir", a poursuivi le ministre belge. Il a rappelé le précédent de 2008. "Souvenez-vous: la faillite d'une banque américaine, Lehman Brothers. Tout le monde se disait: bon voilà, c'est la faillite d'une banque. Mais cela a entraîné une rupture de confiance partout dans le secteur financier et les banques ne se sont plus prêté d'argent. Et on a vu ce que ça a signifié". Lehman Brothers avait failli emporter avec elle de nombreuses banques européennes, sauvées seulement grâce à l'intervention des pouvoirs publics.
En aidant la Grèce, "ce qu'on veut sauvegarder, comme on l'a fait à l'époque (de Lehman Brothers), c'est l'ensemble de l'économie dans la zone euro", a insisté Didier Reynders. Mais il a rappelé qu'il y avait des conditions: "la Grèce doit faire des efforts. Elle en fait déjà mais il faut peut-être aller plus loin, notamment dans la collecte de l'impôt", a-t-il dit. En outre, "il faut que l'effort soit bien réparti et il faut aussi faire comprendre aux partenaires privés, au secteur financier, qu'il doit aussi contribuer de manière volontaire et que c'est dans son intérêt que la Grèce continue à exister dans de bonnes conditions". S'inscrivant dans ce sens, la chancelière allemande, Angela Merkel, et son ministre des Finances Wolfgang Schauble ont prôné une contribution "substantielle" des créanciers privés dans les négociations sur l'aide à la Grèce. Il faut essayer dans les négociations sur l'aide à la Grèce d'obtenir une contribution "substantielle" des créanciers privés, a dit Mme Merkel devant quelque 140 délégués de son parti, les Unions chrétiennes démocrates. Dans un entretien paru sur le site internet du journal allemand B?rsenzeitung, le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schauble, a déclaré que la contribution des créanciers privés devait être "substantielle", "quantifiable" et "sûre". Concernant la stabilisation de l'euro, M. Schauble a mis en garde contre le danger de voir "à la fin uniquement la communauté des contribuables se porter garant". Cela doit être évité, a-t-il dit au journal. De son côté, au congrès à Berlin de sa formation, Mme Merkel a réinsisté sur le caractère "volontaire" de la participation des banques, assureurs et fonds d'investissement à l'aide à la Grèce, conformément à l'accord entre Paris et Berlin. La chancelière a estimé qu'il n'y avait aucune différence d'opinion entre elle et son ministre des Finances, rapporte l'agence dpa. La chancelière allemande s'était alignée sur la position de la France et de la Banque centrale européenne concernant le degré d'implication des créanciers privés au plan d'aide à Athènes. Rappelons que les ministres des Finances de la zone euro ont accordé un versement d'une nouvelle tranche de prêts à la Grèce d'ici mi-juillet, mais sous conditions, et trouvé un accord sur les modalités de la participation du secteur privé à un deuxième plan d'aide, ont annoncé dans un communiqué. Ce versement entre dans le cadre des 110 milliards d'euros de prêts sur trois ans promis à Athènes l'an dernier par les Européens et le FMI.

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