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Un vote mardi à l'ONU pour sanctionner le régime d'Al Assad
En Syrie rien ne va plus
Publié dans Le Maghreb le 20 - 11 - 2011

Après avoir échoué à faire condamner la Syrie par le Conseil de sécurité de l'ONU, les pays européens ont présenté une résolution à l'Assemblée générale des Nations unies. Le vote est attendu mardi 22 novembre 2011 et ce texte a déjà reçu le soutien de plusieurs pays arabes qui veulent mettre un coup d'arrêt à la répression en Syrie, tandis que l'ultimatum de la Ligue arabe appelant à la fin des violences en Syrie a expiré, hier soir. Face aux divergences entre les grandes puissances sur le dossier syrien, Paris, Berlin et Londres veulent présenter au Comité des droits de l'Homme de l'Assemblée générale de l'ONU une résolution condamnant les agissements du régime. Un vote devrait intervenir, mardi. Les Etats-Unis, l'Union européenne et la Turquie préconisent une accentuation des sanctions. Le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, a appelé à faire preuve "de retenue et de précaution" devant son homologue français François Fillon, qui a regretté que M. Assad reste "sourd" aux appels internationaux face à une situation "de plus en plus dramatique". Le succès d'une telle démarche pourrait augmenter la pression sur le Conseil de sécurité de l'ONU, la Russie et la Chine restant opposées à toute action à l'ONU contre le régime Assad. Si la Syrie a pu éviter une condamnation au Conseil de sécurité grâce au veto de la Russie et de la Chine, la situation sera très différente à l'Assemblée générale. Cette fois, plusieurs pays arabes, la Jordanie, l'Arabie Saoudite, le Maroc et le Qatar, s'associent au texte rédigé par les Européens. Une résolution très courte qui relève que la Syrie n'a toujours pas appliqué le plan de la Ligue arabe et qui condamne fermement une longue liste d'exactions de la part du régime : "exécutions arbitraires, tueries, persécutions, tortures et disparitions forcées, y compris d'enfants". Le soutien apporté par ces pays arabes marque un tournant. A l'ONU, il est difficile de s'opposer à un texte lorsqu'il est approuvé par les pays de la région concernée. Forts de ce soutien arabe, les Occidentaux veulent ensuite revenir devant le Conseil de sécurité et confronter la Chine, la Russie, mais aussi l'Afrique du Sud, l'Inde et le Brésil, jusqu'ici très hésitants, à sanctionner ou même condamner la Syrie.
La répression persiste avant l'expiration d'un ultimatum arabe
Les forces syriennes ont tiré pour disperser des milliers de manifestants hostiles au régime, avant-hier, tuant au moins douze civils dont deux enfants, à la veille de l'expiration d'un ultimatum arabe sommant le président Bachar al-Assad de cesser la répression. Les Etats-Unis, l'Iran mais aussi la France et la Turquie ont dit craindre une "guerre civile" alors que se multiplient les attaques de militaires dissidents parallèlement aux manifestations pacifiques. Trois membres des forces de sécurité ont ainsi été tués dans une attaque à la bombe à Hama (centre), selon la télévision d'Etat. Les militantes pro-démocraties ont appelé via internet à des manifestations massives qui, comme chaque, vendredi, depuis la mi-mars, ont commencé après la prière hebdomadaire. Les manifestants ont défilé dans de nombreuses villes malgré un déploiement massif des forces de sécurité, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé au Royaume-Uni, et les Comités locaux de coordination (LCC), qui chapeautent les contestataires sur le terrain. Les troupes ont ouvert le feu pour disperser les contestataires, faisant 12 morts selon l'OSDH. Deux manifestants ont été tués à Homs (centre), six, dont deux enfants, dans la région de Deraa (sud), trois autres dans la région de Damas et un à Hama. Les LCC ont fait état pour leur part de 20 civils tués, dont quatre enfants. A Damas, quelque 2 000 personnes ont manifesté en soutien au président syrien et se sont engagées à organiser tous les vendredis des contre-protestations en réponse au mouvement de contestation. Le régime Assad semble sourd aux injonctions de la Ligue arabe qui lui a donné jusqu'à, hier minuit, pour cesser les violences contre les civils sous peine de sanctions économiques, après avoir suspendu la participation de son pays de l'organisation. Les pays arabes reprochent au gouvernement syrien de ne pas respecter, contrairement à sa promesse, le plan de sortie de crise arabe qui prévoit la fin des violences, le retrait des troupes des villes, la libération de milliers de détenus et l'envoi d'observateurs arabes sur le terrain. La Ligue arabe a dit examiner une demande syrienne de modifications à sa proposition d'envoyer à Damas une délégation de 500 observateurs pour s'assurer de la sécurité des populations civiles. Malgré les pressions croissantes de l'Occident et des Arabes, M. Assad peut encore se targuer des soutiens de ses alliés chinois et russe, qui continuent de refuser toute ingérence étrangère en Syrie et de favoriser le dialogue en dépit des violences qui ont fait plus de 3 500 morts en huit mois selon l'ONU. L'Iran, allié de Damas, a pour sa part qualifié la décision de suspendre la Syrie de la Ligue arabe d'"erreur historique", craignant une guerre civile. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a aussi déploré la possibilité d'une "guerre civile, avec une opposition très déterminée, bien armée et finalement bien financée".Cette action armée, ajoute-telle, serait "sinon dirigée, du moins certainement influencée par des déserteurs de l'armée". L'Armée Libre de Syrie (ASL), regroupant des soldats insoumis, a intensifié son action ces dernières semaines, menant des attaques contre des centres des services secrets et du parti au pouvoir. Le chef de la diplomatie française Alain Juppé et son homologue turc Ahmet Davutoglu, dont le pays a coupé les ponts avec son voisin, ont eux aussi évoqué le risque de "guerre civile". M. Juppé a appelé l'opposition syrienne à éviter "le recours à l'insurrection armée".
Hague va rencontrer des rebelles syriens à Londres
Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague aura des entretiens avec des représentants de la rébellion syrienne, aujourd'hui, à Londres, a déclaré, une porte-parole du Foreign Office. M. Hague s'entretiendra avec des représentants du Conseil national syrien et de la Commission nationale de coordination pour le changement démocratique, a indiqué la porte-parole. Ces discussions interviendront après des mois de contacts en coulisse, a-t-elle précisé. Le ministre des Affaires étrangères va rencontrer l'opposition syrienne, a déclaré la porte-parole. Nous avons eu des contacts réguliers avec diverses personnalités de l'opposition syrienne depuis plusieurs mois. Nous intensifions à présent ces contacts, a-t-elle dit. Selon une source gouvernementale britannique, les représentants de la rébellion syrienne auront aussi des entretiens avec de hauts responsables du bureau du Premier ministre David Cameron. Dans le cadre de cette intensification des relations, une ancienne ambassadrice britannique à Beyrouth, Frances Guy, s'occupera à plein temps des contacts avec l'opposition syrienne en exil, a indiqué le Foreign Office. Le ministre des Affaires étrangères a désigné un haut fonctionnaire du Foreign Office, Frances Guy, pour effectuer ce travail, a déclaré la porte-parole.


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