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Le torchon brûle entre Paris et Ankara : La France, cette donneuse de leçons qui collectionne les génocides !
Publié dans Le Maghreb le 24 - 12 - 2011

Au lendemain du vote par l'Assemblée nationale française de la loi pénalisant notamment la négation du génocide arménien, le Premier ministre turc, Recep Erdogan, s'en prend personnellement au président Français, Nicolas Sarkozy, qu'il soupçonne d'instrumentaliser le génocide arménien et de jouer sur " la haine du musulman et du Turc " à des fins purement électorales : " s'il ne sait pas qu'il y a eu un génocide, il peut demander à son père, Pal Sarkozy, qui a été légionnaire en Algérie dans les années 1940 ", a-t-il lancé.
" Je suis sûr que Pal Sarkozy a beaucoup de choses à dire à son fils sur les massacres commis par les Français en Algérie ". Il estime que 15 % de la population algérienne a été massacrée par les Français à partir de 1945. Il s'agit d'un génocide, a-t-il déclaré, vendredi, lors d'une conférence à Istanbul. Ce vote à l'Assemblée française suscite la colère des autorités turques. L'ambassadeur de ce pays a quitté vendredi Paris. Ankara qui vise directement Sarkozy pour mettre les souffrances du passé sur le marché et les vendre au meilleur prix à des fins bassement politiques. L'Assemblée nationale française en s'intéressant à l'histoire, n'a pris la peine de s'enquérir sur les événements en Algérie, au Rwanda et sur ces derniers crimes commis contre le peuple libyen. " Quelle fasse des recherches pour savoir combien de personnes les soldats français ont tuées, comment ils les ont tuées et avec quelles méthodes inhumaines ", déclare encore M. Erdogan. " Ceux qui veulent étudier un génocide feraient mieux de se tourner sur leur passé et de se pencher sur leur propre histoire, sale en sanglante ", à travers nombre de pays, notamment africains et arabes. La Turquie est prête à confronter son histoire avec une mémoire juste mais nul ne devrait penser qu'avec ce type de loi on lui retirera son droit de défense. Les autorités turques ne sont pas prêtes à céder, la France ne devrait pas y songer. " Il est hors de question d'une réponse ne soit pas donnée aux initiatives visant à souiller notre pays ", déclare le ministre turc des Affaires étrangères. Il y a lieu de rappeler que la tournée transcaucasienne effectuée au mois d'octobre dernier, par Sarkozy a donné lieu à un début de grave conflit diplomatique entre Paris et Ankara. Avant son discours à Ervan (Arménie), Sarkozy avait avertit : " Je vais lancer une grenade dégoupillée ". Le président français était parfaitement conscience des conséquences de sa démarche, mais a tout de même exigé de la Turquie de reconnaître le génocide arménien de 1915. La Turquie estime que le génocide arménien est une conséquence de la Première Guerre mondiale, et non un " acte volontaire " orchestré par l'Empire ottoman, devenu République de Turquie en 1923, réitérant à Paris de se tourner vers son passé colonial notamment en Algérie au lieu de donner des leçons à d'autres. Evoquant la loi sur les crimes de la colonisation, Seloua Luste Boulbina, philosophe et politologue, estime que ce terme " est très important. Il signifie que les crimes commis pendant la guerre et la colonisation sont appelés à être reconnus juridiquement. Ce n'est pas de la " repentance " qui est demandée à la France pour ces crimes en Algérie. La guerre a fait proportionnellement plus de morts en Algérie que celle de 1914-18 en France. Sans compter les déportations, qu'on pratiquait aux débuts de la colonisation. En s'intéressant aux génocides arméniens, la France semble vouloir oublier ses guerres coloniales et leur impact sur les peuples. Elle préfère par la voix de Sarkozy provoquée un scandale autour du génocide arménien à des fins électorales. " L'objectif de Sarkozy consiste à s'assurer le soutien de la diaspora arménienne influente en France, estimée à 500 000 personnes ". Sarkozy fait de l'opportunisme politique, et il adopte ce type d'approche après avoir été effrayé par les derniers sondages politiques. Ainsi, il n'appartient pas au Parlement français " de dire l'histoire et de la graver dans le marbre de la loi. L'histoire est une science qui doit progresser avec les historiens. Il appartient moins au Parlement d'être le juge de cette histoire et de qualifier par avance ce qui relève du seul office du juge ".

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