Dédiée principalement au Cinéma des années soixante-dix, la semaine thématique qui a débuté hier, sera animée à Oran pour permettre aux amoureux du 7ème Art de re-découvrir une sélection des plus belles œuvres algériennes et étrangères. Les plus nostalgiques prendront assurément plaisir à revoir à la salle de répertoire de cet établissement culturel, "Le vent du sud" de Mohamed Slim Riad, cinéaste algérien ayant à son palmarès plusieurs distinctions pour ce film et d'autres productions à succès comme "L'inspecteur Tahar", "Sanaoud", "Autopsie d'un complot", "Morte la nuit" et "Hassan Taxi". Dans "Le Vent du Sud" (Rih el Janoub) qu'il réalisa en 1975, Slim Riad s'attaque à l'obscurantisme à travers l'histoire de Nafissa, une jeune étudiante promise contre son gré par son père à un notable du village. Le 7ème Art arabe sera aussi évoqué avec la projection de "L'ombre de la terre", un long-métrage dédié à la communauté nomade par le tunisien Tayeb Louhichi, récompensé également à l'échelle internationale. Le public de la cinémathèque d'Oran aura encore rendez-vous avec d'autres affiches emblématiques de la créativité originale des cinéastes et comédiens de cette époque, à l'exemple de "La carabine nationale" de Luis Garcia Berlanga, "Etat de siège" de Costa Gavras, et de "L'ami américain" de Wim Wenders. Soulignons enfin que la cinémathèque d'Oran est le seul établissement de la ville à fonctionner avec la pellicule 35 mm.