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Selon M. Rezzag Bara : " Ce qui se passe à nos frontières est un facteur de tension aux implications majeures "
Publié dans Le Maghreb le 09 - 04 - 2012

M.Kamel Rezzag Bara, Conseiller auprès de la présidence de la République, a indiqué, hier, que la situation qui prévaut au niveau des frontières de l'Algérie avec le Mali et la Libye constitue un facteur de tension pouvant engendrer des "implications majeures" sur la région du Sahel. "Il est clair que ce qui se passe à nos frontières aussi bien avec le Mali qu'avec la Libye, est un facteur de tension qui risque d'avoir des implications majeures", a averti M. Rezzag Bara dans une déclaration à la presse en marge d'un séminaire sur la radicalisation et la lutte contre ce phénomène organisé par le Centre africain d'études et de recherche sur le terrorisme (CAERT). "Nous considérons nos frontières non pas comme des lignes de séparation, mais comme des espaces de partage et d'échange", a-t-il relevé, soulignant que "la stabilité à nos frontières est importante et nous devons y participer avec les Etats de la région". Aussi, M. Rezzag Bara a appelé à la poursuite des "actions contre les groupes terroristes et les groupes de la criminalité organisée", tout en œuvrant à la résolution des conflits politiques dans la région "avec l'aide de tous les centres de médiation qui peuvent exister". En ce qui concerne l'enlèvement des diplomates algériens jeudi dernier à Gao au Nord du Mali, M. Rezzag Bara a lié cet acte terroriste à un certain nombre d'actions récentes, dont celle ayant visé le siège de la Gendarmerie nationale à Tamanrasset et la prise d'otages à Tindouf dans les camps de réfugiés sahraouis. Il a affirmé à ce propos " qu'il y a des groupes terroristes extrémistes qui veulent déstabiliser la région et l'Algérie saura trouver avec ses partenaires les moyens adéquats pour faire face à cette menace".
La lutte contre la radicalisation violente, une œuvre "soutenue" et de "longue haleine"
La lutte commune contre la radicalisation violente et son corollaire, le terrorisme, ne peut être qu'une œuvre "soutenue" et de "longue haleine", a souligné Kamel Rezzag Bara. "Le terrorisme, qui est la forme extrême de l'illustration de la radicalisation violente, ne peut être traité efficacement qu'à travers une meilleure appréhension des processus divers qui mènent vers cet aboutissement. Pour lui, "l'actualité autant régionale qu'internationale, nous interpelle chaque jour avec son lot de violence induite par les radicalismes meurtriers, dont le terrorisme salafiste-jihadiste et le terrorisme des mouvements racistes d'extrême droite dans certains pays occidentaux, constitue les principales manifestations contemporaines". En ce qui concerne l'Algérie, M. Rezzag Bara a mis en évidence les initiatives politiques articulées autour de la concorde civile en 1999, puis la réconciliation nationale en 2005, conjuguées à la mise en œuvre d'un ambitieux plan de développement et de relance économique et sociale, soulignant que ces initiatives "ont consommé tant la défaite militaire que la déroute politique du terrorisme lié aux groupes armés". Il a reconnu, cependant, la "complexité" de la lutte contre ce phénomène, notamment à la lumière des attentats terroristes survenus ces derniers mois dans la région, notamment ceux perpétrés contre des cibles symboliques et le recours aux prises d'otages avec demande de rançons. A cet égard, M. Rezzag Bara a relevé que si la capacité de nuisance criminelle du terrorisme peut être réduite par la "mise en œuvre de moyens opérationnels adéquats", tel n'est pas le cas s'agissant de ses idées qui exige, de par sa nature, une "approche historique pour sa stérilisation". "C'est en mettant en adéquation le discours contre ce fléau avec la réalité complexe sur le terrain que notre sous-région traduira au mieux la volonté continentale de faire front contre ce péril majeur", a-t-il conclu.


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