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Espagne: Moody's abaisse la note de cinq régions, dont la Catalogne
Publié dans Le Maghreb le 24 - 10 - 2012

L'agence d'évaluation financière Moody's a abaissé, avant-hier, la note de cinq régions espagnoles, dont la Catalogne, en raison de l'aggravation de leurs problèmes de financement. Trois de ces régions (Andalousie, Catalogne, Murcie) voient leur note reculer de deux crans, les deux restantes (Estrémadure et Castille) ne reculant que d'un seul cran, a indiqué l'agence dans un communiqué, soulignant que l'ensemble de ces régions restaient placées sous "perspective négative". Cette décision est "liée à l'aggravation de leurs problèmes de financement, illustrés par leurs réserves de fonds très limitées et leur recours à des financements à court terme", explique Moody's. La Catalogne, qui a demandé fin août une aide de l'Etat de plus de 5 milliards d'euros, se voit reléguée à la note "Ba3", à un cran seulement de la catégorie des investissements à hauts risques ("très spéculatif").
Plusieurs régions espagnoles ont récemment requis le soutien financier de l'Etat, qui est lui-même en butte à d'importants problèmes de financement et pourrait être conduit à solliciter une aide européenne. Le 16 octobre, Moody's a décidé de maintenir la note "Baa3" qu'elle attribue à l'Espagne, évitant ainsi à la dette du pays d'être abaissée au rang des investissements spéculatifs. L'agence a toutefois ajouté que le pays faisait face à une "perspective négative", signalant un possible abaissement de cette note dans les mois à venir.
Le PIB devrait se replier de 0,4% au 3e trimestre
La récession devrait se prolonger en Espagne au troisième trimestre, avec un PIB attendu en recul de 0,4%, un repli similaire à celui enregistré au deuxième trimestre, a indiqué, hier, la Banque d'Espagne dans son bulletin économique mensuel. "L'information conjoncturelle disponible, encore incomplète, indique que le PIB a reculé jusqu'à un taux inter trimestriel de 0,4%, similaire à celui observé au deuxième trimestre", explique le régulateur."La demande intérieure a maintenu une tendance de considérable faiblesse", poursuit la Banque d'Espagne, tout en précisant que celle-ci a toutefois bénéficié de l'effet d'anticipation avant la hausse de la TVA, au 1er septembre. Les achats des consommateurs avant cette date, parce qu'ils voulaient éviter la hausse des prix, devraient en partie permettre à la baisse de la demande d'être moins accusée qu'au deuxième trimestre, avec 1,2% contre 1,4% entre avril et juin. Le pays, quatrième économie de la zone euro où un actif sur quatre est au chômage, a renoué avec la récession fin 2011 et a enregistré au premier trimestre 2012 un recul du PIB de 0,3%, puis de 0,4% au deuxième. "Même si le troisième trimestre n'est pas encore fini, tous les indicateurs montrent que la situation ne s'est pas aggravée" par rapport aux trimestres précédents, a affirmé récemment le ministre de l'Economie Luis de Guindos, qui attend une baisse du PIB de 1,5% cette année. L'Espagne a lancé un vaste programme de rigueur visant à récupérer 150 milliards d'euros entre 2012 et 2014 afin de réduire son déficit public. Mais les marchés craignent qu'elle ne soit bientôt plus à même de se financer seule et font pression pour qu'elle demande son sauvetage en répondant à l'offre de soutien de la Banque centrale européenne (BCE). Les chiffres officiels provisoires de la croissance au troisième trimestre sont attendus le 30 octobre.
Déficit de l'Etat central à 3,9% du PIB, objectif en vue
L'Espagne a enregistré un déficit budgétaire, correspondant au seul Etat central, de 3,9% du PIB fin septembre, a annoncé, hier, le ministre de l'Economie Cristobal Montoro, ajoutant que le pays était "très proche d'atteindre l'objectif" fixé pour 2012, de 4,5% du PIB. "Le déficit de l'Etat s'est situé au mois de septembre" à 3,9%, "ce qui signifie que nous sommes très proches d'atteindre l'objectif de déficit prévu pour l'année 2012", a déclaré le ministre au Congrès des députés, à Madrid, lors du débat sur le budget 2013. Au prix de douloureux efforts budgétaires, le gouvernement s'était engagé auprès de ses partenaires européens à réduire le déficit public, qui inclut aussi celui des 17 régions, des collectivités locales et de la sécurité sociale, jusqu'à 6,3% du PIB en 2012. Mais il a dû admettre une révision à la hausse fin septembre, jusqu'à 7,4% du PIB, à cause des aides publiques apportées aux banques, fragilisées depuis l'éclatement de la bulle immobilière en 2008. Déjà en 2011, l'Espagne avait largement dérapé, avec un déficit de 9,4% au lieu des 6% promis. Afin d'assainir ses comptes, l'Espagne a lancé un vaste programme de rigueur visant à récupérer 150 milliards d'euros entre 2012 et 2014. Mais la récession complique cet effort.
Levée de 3,528 milliards d'euros, taux 3 mois en hausse, 6 mois en hausse
L'Espagne a levé, hier, 3,528 milliards d'euros sur le marché obligataire, le maximum prévu, parvenant à négocier un taux en baisse à 6 mois mais forcée de payer plus cher à trois mois, alors que les investisseurs attendent une décision sur une possible demande de sauvetage. Le Trésor, qui visait une fourchette de 2,5 à 3,5 milliards, a dû concéder un taux d'intérêt en hausse sur l'échéance à trois mois (1,415% contre 1,203% le 25 septembre) mais a pu payer moins cher à six mois (2,023% contre 2,213% à la même date), selon un communiqué de la Banque d'Espagne. La demande a été très forte, atteignant 9,28 milliards d'euros. L'Espagne a obtenu le 17 octobre un répit de l'agence d'évaluation financière Moody's, qui a décidé de maintenir sa note souveraine à "Baa3", un cran au-dessus de la catégorie des investissements jugés spéculatifs. Moody's avait expliqué s'attendre, comme de nombreux analystes et investisseurs, à ce que "l'Espagne demande probablement une ligne de crédit de précaution au Mécanisme européen de stabilité" (MES), qui vient d'être mis en place, ce qui devrait permettre à la BCE de lancer un programme de rachat d'obligations espagnoles sans pour autant que le pays n'ait à utiliser les fonds européens. Cette hypothèse, alimentée par des fuites venant du gouvernement espagnol, avait semblé rassurer les marchés. Mais l'absence de décision du gouvernement de Mariano Rajoy, pourrait entraîner un regain de tension.


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