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Grèce: En ordre de marche pour toucher les prêts UE-FMI
Publié dans Le Maghreb le 20 - 11 - 2012

La Grèce s'est prévalue, hier, d'avoir rempli son cahier des charges pour obtenir de ses bailleurs de fonds, lors d'une réunion, aujourd'hui, des ministres des Finances de la zone euro, un feu vert à la reprise de la perfusion la protégeant de la faillite. "Nous sommes totalement prêts, plus rien, mais vraiment plus rien, n'est en souffrance", a affirmé le ministre des Finances, Yannis Stournaras, à l'issue dans la nuit de dimanche à lundi d'une réunion marathon avec le Premier ministre, Antonis Samaras. Pour serrer les derniers boulons, après l'adoption le 8 novembre d'un nouveau train de mesures pluriannuelles de rigueur, le quatrième depuis 2010, le gouvernement a émis un décret consacrant la mise en place d'un "mécanisme de contrôle budgétaire automatique" exigé par ses prêteurs, a précisé le ministre. Cette mesure, qui vise notamment les finances jusque-là largement incontrôlées des collectivités locales et grandes entreprises publiques, prévoit un suivi mensuel assorti de corrections (augmentation des impôts locaux, mutations obligatoires de personnel...) en cas d'écart, selon la presse. Un second décret doit être émis dans la journée pour finaliser des mesures incluses dans le plan pluriannuel, notamment en matière de réduction des dépenses de santé et d'ouverture de professions à la concurrence, a ajouté M. Stournaras. Cité par un communiqué, il s'est toutefois abstenu de spéculer sur la décision que prendra aujourd'hui l'Eurogroupe, alors que la Grèce, dont les finances sont à sec depuis le gel en juin de la perfusion UE-FMI, attend désormais le versement de nouvelles tranches de prêts, d'un montant pouvant aller de 31,5 à 44 milliards d'euros. Cette remise à flot est retardée par les tractations entre Européens et FMI, qui ont jusque-là échoué à s'entendre sur les moyens de garantir à terme la solvabilité du pays surendetté.
Effacement de la dette seulement en situation extrême
Le directeur du fonds de secours européen, le Fonds européen de stabilité financière (FESF), l'Allemand Klaus Regling, a estimé, hier, qu'un nouvel effacement d'une partie de la dette grecque ne pourrait avoir lieu qu'en cas de "situation extrême". "Un effacement de la dette publique est quelque chose de tout à fait exceptionnel, qui ne peut se produire uniquement que dans des situations extrêmes", a affirmé Klaus Regling, dans un entretien au quotidien économique allemand Handelsblatt. Il estime ainsi que l'Allemagne, dont une partie de la dette a été abandonnée partiellement en 1953, était "un cas particulier après la guerre". En ce qui concerne la Grèce, qui s'enfonce toujours un peu plus dans les problèmes financiers, le Fonds monétaire international (FMI) a jugé en fin de semaine dernière avoir fait son possible pour l'aider, renvoyant la balle dans le camp des Européens. L'institution monétaire, l'un des créanciers de la Grèce, aux côtés de l'UE et de la Banque centrale européenne (BCE), a affirmé qu'il appartenait "sans doute" aux Européens de passer à l'action pour ramener la faramineuse dette du pays à un niveau "supportable", ce qui pourrait passer par un nouvel effacement de la dette, une solution que refuse l'Allemagne. Le secteur privé ayant déjà consenti un effacement de dette de 107 milliards d'euros en mars, les regards sont braqués sur les bailleurs de fonds publics de la troïka (FMI-UE-BCE) qui se renvoient la balle afin de ne pas avoir à payer l'addition. Klaus Regling juge que les fondamentaux économiques de la Grèce ne sont pas "si mauvais" mais pointe du doigt l'instabilité politique du pays et le manque de coopération de l'opposition politique au programme de redressement. "Même sans effacement, le niveau de la dette grecque va se réduire d'un tiers sur la prochaine décennie", met en avant le patron du FESF. "Pour les crédits que nous avons accordés, nous demandons à Athènes seulement un taux d'intérêt entre 1,5% et 2%", ajoute-t-il. Les ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) doivent de nouveau se réunir aujourd'hui pour discuter du sort de la Grèce, qui attend toujours le versement d'une nouvelle tranche d'aide vitale pour le pays.


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