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Après 28 ans d'exil au Maroc : Il y a 22 ans le retour de Tayeb El Watani
Publié dans Le Maghreb le 18 - 01 - 2014

L'Algérie, au bout du chaos politique et économique, fait appel en 1992, après la démission du président Chadli Bendjedid, à Mohamed Boudiaf, exilé depuis 28 ans au Maroc. Ce pilier du nationalisme algérien s'est vu confié la présidence du Haut Comité d'Etat. Et comme expliqué dans son parcours, feu Boudiaf a eu à accomplir quatre grandes missions durant les quatre moments décisifs de l'histoire de l'Algérie contemporaine.
De 1947 à 1950, il a recruté les membres de l'Organisation spéciale (OS) qui seront les membres fondateurs du FLN-ALN et implanté ses cellules dans la Constantinois. De 1953 à 1954, devant l'impasse du mouvement national, il fit appel aux hommes qu'il avait lui-même forgés pour déclencher la Révolution qui arrachera l'indépendance en 1962. Forcé à l'exil après s'être, en vain, opposé à l'établissement d'un système, Boudiaf reviendra encore une fois au secours de la patrie en danger après les élections législatives de décembre 1991. Mais au moment où il renouait avec le peuple, l'homme du Premier Novembre fut liquidé physiquement. Ce crime ignoble a rendu le drame qu'a vécu inéluctablement l'Algérie.
Son retour en Algérie, le 16 janvier 1992, a été accueilli par la plus grande satisfaction du peuple. Voici, Tayeb El Watani à la longue trajectoire, dont le nationalisme profond, prolifique et largement mis au service du pays, va prendre la présidence du Haut Comité d'Etat (HCE) et de puiser dans la meilleure et la plus ancienne tradition de son patriotisme pour secourir un pays en complète décomposition sur les plans politique, économique, social et ayant perdu son prestige sur l'arène international. Un pays fonctionnant sous la coupe du FMI et de la Banque mondiale.
En acceptant de prendre la présidence du HCE, il a voulu donner l'exemple heureux; avec sa détermination d'aller directement vers le peuple, sans se tourner vers aucun d'autre. A travers la main tendue qu'il a tendue à tout le monde et notamment sa volonté de redonner la parole au peuple, feu Mohamed Boudiaf a fait dans la vraie politique d'un homme d'Etat exprimant la réalité sensible du pays, mais aussi la réalité absente. Voilà la vraie tâche qu'il voulait collective et de façon directe. Dans ses premières paroles en direction de la Nation, il avait déclaré que s'il a accepté de rentrer au "c'est pour être utile au pays". Tout ce qu'il a transmis au peuple, était une expérience de sa vie de nationaliste au service de la patrie et sa vision du futur de l'Algérie. Une vision qui s'intériorise dans son propre être. Il était convaincu que ce futur devrait émaner du peuple, et lui seul.
"L'Algérie a besoin d'un projet qui n'existe ni au FLN ni au FIS: ce projet existe dans le peuple algérien. Aujourd'hui, ces deux forces (FLN-FIS) forment une alliance contre nature pour le pouvoir, et non l'intérêt supérieur de l'Algérie", n'avait-il de cesse de répéter.
"Tout en rassurant le peuple, il se mit à son écoute. Il voulait s'informer de l'état de l'opinion publique et de la situation à l'intérieur de l'ANP. Au fur et à mesure qu'il s'imprégnait des réalités complexes de l'Algérie post- Chadli, Boudiaf analysait, synthétisait et assimilait les données brutes qu'il collectait avec soin, intégrant ce qu'il apprenait dans une perspective globale, progressive. Ce processus d'apprentissage et d'immersion dans les réalités concrètes lui permit non seulement de comprendre la situation, mais aussi d'identifier les forces nocives qui parasitaient le pays, les mafias, et les intégristes enfantés par le système".
A l'occasion de l'installation du Conseil consultatif national, il avait déclaré dans son discours les conclusions qu'il a pu tirer de sa présence à la tête du HCE : "Cent jours au cours desquels j'ai rencontré beaucoup de monde, étudié beaucoup de monde. J'ai étudié beaucoup de dossiers, recueilli beaucoup d'informations. Le devoir de vérité oblige à vous dire que j'ai découvert que notre crise avait une ampleur considérable, car elle touche notre société dans ses profondeurs, dans son identité, ses valeurs, ses institutions, son fonctionnement. Je reste convaincu que notre pays a besoin d'un changement radical. Le changement attendu de tous devait toucher tous les aspects de notre vie économique, sociale et culturelle. Je saisis l'occasion de l'installation du CCN pour m'adresser au peuple algérien et lui annoncer que le choix fait en faveur du changement radical est le seul choix valable, le seul qui permettra à notre pays de sortir de la situation de crise".


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