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"La sécurité routière n'est pas l'affaire du seul code de la route"
Nacer Messaoud-Tahar,sous-directeur de la circulation routière
Publié dans Le Maghreb le 13 - 11 - 2007

Le dernier bilan des accidents de la circulation rendu public fait état de plus de 4 100 morts, une moyenne de 11 morts/jour.
Un bilan assez lourd et à travers lequel les chiffres sont en nette progression. Les constats et les causes de cette hécatombe sont imputés au regain démographique qu'enregistre l'Algérie et au parc véhicule, deux facteurs qui sont en constante augmentation. Le nombre d'accidents de la circulation est pourtant relativisé par M. Nacer Messaoud-Tahar, sous-directeur de la circulation routière au ministère des Transports. Il illustre ses propos en expliquant qu'en 1990, il y a avait une moyenne de 14 décès pour 100 000 habitants et 12 autres pour 100 accidents et un décès pour 100 véhicules. "Aujourd'hui en 2006, les chiffres sont passés à la baisse avec 12 décès pour 100 000 habitants, 10 autres pour 100 accidents et un décès pour 100 véhicules".
Le sous-directeur de la circulation routière au ministère des Transports qui intervenait hier sur les ondes de la Radio Chaîne III, a aussi indiqué qu'il y a des paramètres qui augmentent. "Il y a annuellement plus de 150 000 véhicules qui sont injectés sur le réseau routier, pour la seule année 2006, 180 000 véhicules ont été importés et, en 2005, il y avait déjà 250 000 véhicules. Le parc est en train de s'agrandir chaque année sur un réseau routier qui, malheureusement, n'a pas encore évolué tout à fait". Interrogé sur une possible révision du code de la route, il répond que "partout dans le monde on ne change pas une loi du jour au lendemain. En fait, en 2004, on a révisé le code de la route avec l'introduction d'un certain nombre de dispositions, notamment 34 cas de retrait de permis de conduire".
Il note qu'il y a beaucoup d'accidents qui ne sont pas du seul fait de la responsabilité du chauffeur mais à un environnement qui a été défaillant (construction de route anarchique, contournement de ville qui sont jalonnées de constructions etc.). " La sécurité routière n'est pas l'affaire du seul code de la route. Il faut intégrer la sécurité routière dans la vie de tous les jours. Les enfants ne sont pas responsables d'une sortie d'école située à proximité d'une route nationale ". De son propre point de vue et afin de mettre fin à l'impunité qui est engendrée par le non-recouvrement des amendes forfaitaires, il préconise une plus grande réflexion sur cette question pour aller vers un montant minimal. Il y a d'après lui à peine 7% des amendes forfaitaires qui sont recouvrées.
En terme de reconstitution des accidents, M. Nacer Messaoud-Tahar dit que certains services de l'Etat s'y mettent. "Très souvent, on parle de non maîtrise du véhicule alors que la raison pourrait en être. Il suffit qu'un accotement ne soit pas au même niveau que la chaussée pour que cela puisse provoquer, la nuit, avec des conditions de visibilité très réduits, un tonneau du véhicule". L'atelier du permis à point est en cours. C'est un dossier à discussion. "Il faut voir les bilans qui sont tirés des expériences européennes. Certains pays sont en train de réviser le système du permis à point et, là, il faut juger le capital point de chaque conducteur, tenir un fichier à jour des infractions et des permis ". Il explique qu'il y a deux fichiers qui doivent fonctionner en concomitance, à savoir celui du permis de conduire et celui des infractions. "A travers cela, le permis à point sera géré convenablement". La mise en place de ce système relève des prérogatives du gouvernement, déclare le sous-directeur de la circulation routière. " Il faut mettre en place deux fichiers nationaux qui seront gérés par les institutions concernés (gendarmerie-police et ministères de l'Intérieur et des Transports). En matière de régulation du parc véhicule, il préconise un texte qui réglemente la conformité du véhicule. "A travers ce texte, nous touchons les points sensibles que sont les normes auxquelles doivent répondre les véhicules importés. Il va falloir intervenir en terme d'homologation du véhicule importé, lequel sera suivi par la réinjection et sa mise en circulation sur le territoire national". Il ajoute que cette conformité sera élargie nécessairement à la pièce de rechange. Un autre constituant du véhicule. "Il s'agit non seulement de contrôler la conformité du véhicule par rapport à un référentiel en la matière et aussi définir un niveau de sécurité pour les véhicules qui doivent accédés au marché algérien, lequel a une répercussion sur le coût du véhicule".


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