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Grèce Réunion extraordinaire de la zone euro mercredi à Bruxelles
Publié dans Le Maghreb le 08 - 02 - 2015

Une réunion extraordinaire des ministres des Finances de la zone euro consacrée à la Grèce se tiendra mercredi prochain 11 février à Bruxelles, à la veille d'un sommet européen, a annoncé Jeroen Dijsselbloem, le chef de l'Eurogroupe.
Réunion extraordinaire de l'Eurogroupe sur la Grèce mercredi 11 février à 17H30 (16H30 GMT), a écrit M. Dijsselbloem sur son compte Twitter.
Les spéculations allaient bon train depuis plusieurs jours sur la tenue d'une telle réunion, alors que le programme d'aide grec arrive à son terme fin février. Une solution doit être trouvée pour que le pays ne soit pas en faillite et éviter une panique sur les marchés.
L'UE veut convaincre la Grèce de demander une extension de son programme d'aide. Athènes s'y refuse pour pouvoir s'affranchir des réformes et mesures d'économies budgétaires dictées par ses créanciers. La décision doit être prise rapidement, car plusieurs parlements nationaux doivent donner leur aval, en Allemagne et en Finlande notamment.
Ce n'est pas une bonne idée d'organiser un Eurogroupe sur la Grèce la veille d'un sommet, a estimé vendredi un diplomate européen, soulignant les risques que la situation empire s'ils ne se mettent pas d'accord. Si la crise dégénère, il y a la possibilité d'organiser un sommet de la zone euro, mais on n'en est pas là, a ajouté ce diplomate.
La réunion extraordinaire du 11 février sera la première pour le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, qui a effectué cette semaine une tournée dans plusieurs capitales européennes. Il a déjà rencontré certains de ses homologues, dont le Français Michel Sapin et l'Allemand Wolfgang Schäuble.
Il y a une semaine, il avait rencontré à Athènes M. Dijsselbloem. L'entretien avait été suivi d'une conférence de presse dans une atmosphère glaciale, signe des tensions considérables entre les nouveau gouvernement grec et ses partenaires au sein de la zone euro.
Le gouvernement de gauche radicale d'Alexis Tsipras veut réduire la colossale dette du pays (plus de 175% du PIB) et en finir avec l'austérité. Une ambition qui se heurte aux refus de nombreux Etats membres, en premier lieu l'Allemagne, plus que jamais garante de l'orthodoxie budgétaire.
Plusieurs autres pays n'entendent pas faire de cadeau à Athènes. Parmi eux, la Finlande, les pays baltes, les Pays-Bas, mais aussi le Portugal et l'Espagne, touchés de plein fouet par la crise et qui ont dû faire eux aussi de gros efforts pour répondre aux exigences de leurs créanciers internationaux.
Outre la réunion de l'Eurogroupe, il y aura beaucoup d'occasions de trouver des solutions au problème grec dans les jours qui viennent, a estimé jeudi le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, notamment le G20 finances les 9 et 10 février à Istanbul. Un Eurogroupe ordinaire doit également se tenir le 16 février.

Athènes ne craint pas un problème de liquidités à court terme
La Grèce n'aura pas de problème de liquidités durant les négociations avec ses partenaires de la zone euro, estime le vice-ministre grec des Finances, Dimitris Mardas. Si les pourparlers devaient durer jusqu'en mai "nous pourrions trouver de l'argent", a-t-il dit, sans autre précision.
Le vice-ministre des Finances s'attend toutefois à ce que les négociations s'achèvent avant mai. Il s'est exprimé hier à la chaîne de télévision Mega TV. "Durant la période des négociations, il n'y aura pas de problème (de liquidités). Cela ne signifie pas qu'il y en aura un ensuite", a-t-il souligné.
Le nouveau gouvernement grec, mis sous pression par la Banque centrale européenne (BCE) mercredi, a réaffirmé vendredi qu'il ne voulait plus d'aide conditionnée de la part de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI).
La Grèce maintient sa demande controversée d'un financement-relais avant de conclure de nouveaux accords avec ses créanciers. Athènes estime qu'il ne doit y avoir dans l'intervalle aucune "action unilatérale" de part ou d'autre, a déclaré vendredi une source gouvernementale.
Le gouvernement réclame 1,9 milliard d'euros aux banques centrales de la zone euro, au titre des bénéfices réalisés par celles-ci sur leurs avoirs en titres grecs, ainsi que l'extension de sa capacité d'endettement fixée par ses créanciers à 15 milliards d'euros en 2015. Le financement-relais doit permettre "de négocier sans pression et sans recourir au chantage", selon la source gouvernementale.

Le gouvernement inflexible sur sa demande d'un financement-relais
La Grèce maintient sa demande controversée d'un financement-relais avant de conclure de nouveaux accords avec ses créanciers, estimant qu'il ne doit y avoir dans l'intervalle aucune "action unilatérale" de part ou d'autre, selon une source gouvernementale.
Cette démonstration de fermeté intervient avant une semaine décisive pour la Grèce, financièrement aux abois, avec en particulier mercredi une réunion de tous les dangers des ministres de la zone euro.
Le financement-relais doit permettre "de négocier sans pression et sans recourir au chantage", selon la source gouvernementale.
Athènes maintient ainsi une revendication majeure du gouvernement Tsipras: s'affranchir des accords passés depuis 2010 qui imposent un programme de rigueur en échange d'une aide de plus de 200 milliards, pour repartir sur de toutes nouvelles bases, avec une dette allégée et de moindres contraintes budgétaires.
La Grèce promet de mettre au point un programme "sur quatre ans", avec un "nouveau cadre budgétaire" et des réformes, notamment destinées à lutter "contre l'évasion fiscale".
Ce projet bute sur l'intransigeance de l'Allemagne, pour qui la Grèce doit s'en tenir aux engagements passés et au calendrier fixé, sans régime d'exception même temporaire.
Le compte à rebours est d'ores et déjà engagé pour le pays, qui pourrait se voir privé le 28 février de toute aide internationale, et dont le financement ne tient plus qu'à un filet de sécurité temporaire de la Banque centrale européenne, l'ELA.

Standard & Poor's abaisse la note du pays à "B-"
L'agence Standard and Poor's (SP) a abaissé vendredi la note de la dette souveraine de la Grèce, de "B" à "B-", conservant sa mise sous surveillance négative, en raison de l'incertitude sur la restructuration de son endettement.
L'agence de notation avait menacé le 29 janvier dernier d'abaisser cette note, annonçant le placement sous surveillance avec implication négative.


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