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De l'arsenic dans le riz…
La FAO recommande d'améliorer les pratiques d'irrigation
Publié dans Le Maghreb le 23 - 12 - 2007

Le problème de la présence élevée d'arsenic dans les cultures, et en particulier dans le riz, doit être affronté de toute urgence en améliorant les méthodes d'irrigation et les pratiques agricoles susceptibles de réduire la contamination de façon significative, a indiqué Sasha Koo-Oshima, spécialiste de la qualité de l'eau et de l'environnement à l'organisation onusienne de l'alimentation et de l'agriculture (FAO). Le riz contaminé par l'arsenic pourrait être un danger ultérieur pour la santé humaine s'il est consommé avec de l'eau de boisson elle aussi chargée d'arsenic. La présence diffuse d'arsenic, par exemple au Bangladesh, nuit à la qualité des sols et rend le riz toxique.
La contamination par l'arsenic menace la production vivrière, la sécurité alimentaire et la qualité des aliments, explique-t-on. Ainsi, les concentrations élevées d'arsenic dans certains riz pourraient être réduites en améliorant les pratiques de gestion de l'irrigation en Asie, selon le nouveau rapport de la FAO " Remediation of Arsenic for Agriculture Sustainability, Food Security and Health in Bangladesh ". Des études ont montré que les fortes concentrations d'arsenic dans le sol et l'eau d'irrigation se transmettent souvent aux cultures et constituent un risque accru pour la sécurité des aliments. A l'heure actuelle, douze pays d'Asie ont signalé une forte teneur en arsenic dans leurs eaux souterraines. L'arsenic s'introduit dans la chaîne alimentaire essentiellement par les cultures qui absorbent l'eau d'irrigation contaminée. Au cours des 30 dernières années, des millions de puits artésiens peu profonds, qui pompent l'eau des nappes contaminées, ont été installés dans toute l'Asie.
La contamination est due aux sédiments riches en arsenic du Gange et du Brahmapoutre qui s'infiltrent dans l'eau souterraine pompée en surface.
Le Bangladesh a le plus fort pourcentage de puits artésiens contaminés, dont dépendent 30 millions de personnes pour leur alimentation en eau potable et pour l'irrigation. Sur les 4 millions d'hectares irrigués, 2,4 millions d'hectares le sont grâce à quelque 900 000 puits artésiens de faible profondeur. Environ 95 % de l'eau extraite est destinée à l'irrigation. On estime qu'avec le pompage de l'eau des nappes superficielles pour l'irrigation, un million de kilos d'arsenic vient s'ajouter chaque année aux sols arables du Bangladesh, principalement aux rizières. Et le riz est la denrée vivrière de base du Bangladesh.
Le repiquage du riz sur des lits surélevés à environ 15 centimètres au-dessus du sol et non pas dans les champs traditionnels inondés a neutralisé les pertes de rendement et a réduit les niveaux d'arsenic dans les cultures et dans le sol, comme l'a révélé une étude pilote réalisée par la FAO et Cornell University au Bangladesh. Qui plus est, le riz cultivé de cette façon protège des inondations et de la sécheresse et sert de mesure d'adaptation au climat.
"Les lits surélevés réduisent considérablement l'exposition des plants de riz à l'eau d'irrigation contaminée et donnent de meilleurs rendements", fait remarquer Sasha Koo-Oshima. Un autre projet de la Cornell University a montré que les besoins en eau d'irrigation sont inférieurs de 30 à 40 pour cent avec le système des lits surélevés. Les engrais sont également mieux absorbés - ce qui veut dire que les agriculteurs peuvent réduire les applications. Ce système représente une réorganisation importante de la production. Des tests ont montré que les riziculteurs préfèrent la nouvelle méthode dont les atouts sont nombreux : rendements plus élevés, économie d'eau, réduction du travail du sol et des coûts de main-d'œuvre, et production d'une culture plus sûre. Repérer et cibler les zones rurales les plus touchées par la contamination par l'arsenic et développer le système des lits surélevés devrait devenir une priorité afin de réduire le risque de contamination chez l'homme, et garantir la sécurité des aliments pour la production vivrière, précise la FAO.


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