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Panama Papers : Cameron tente de désamorcer le scandale
Publié dans Le Maghreb le 12 - 04 - 2016

David Cameron est devenu dimanche le premier Chef du gouvernement britannique à publier sa déclaration d'impôts. Il tente de reprendre la main dans l'affaire des "Panama Papers" qu'il avoue avoir mal gérée.
En jouant la transparence, M. Cameron cherche ainsi à calmer le jeu, mais pourrait prêter le flanc à de nouvelles critiques, notamment sur sa richesse en ces temps d'austérité. L'ancien élève d'Oxford et du prestigieux collège d'Eton est déjà régulièrement accusé d'élitisme.
Le premier ministre britannique David Cameron a publié, dimanche 10 avril, ses déclarations de revenus des six dernières années afin de reprendre la main dans l'affaire des Panama Papers.
Dimanche 10 avril, le premier ministre britannique David Cameron a décidé de jouer la transparence et a rendu publiques ses déclarations de revenus des six dernières années dans l'espoir d'étouffer le scandale lié à l'apparition du nom de son père dans l'affaire des Panama Papers.
Les documents du cabinet comptable RNS Chartered Accountants dévoilent que David Cameron a payé un impôt de 75 898 livres (94 082 euros) sur un revenu de 200 307 livres pour l'année fiscale 2014-2015.
Le revenu du premier britannique est ainsi constitué d'un salaire de 140 522 livres (174 189 euros), de dépenses imposables de 9 834 livres, de 46 899 livres tirées de la location d'une maison de famille à Londres et de 3 052 livres qui représentent les intérêts de son épargne, précise le Monde.
Ces documents démontrent que le premier ministre britannique David Cameron a hérité de 300 000 livres à la mort de son père auxquels sont venus s'ajouter deux versements de 100 000 livres chacun, par sa mère.
Après quatre déclarations différentes en quatre jours, le premier ministre britannique a fini par admettre, jeudi 7 avril à la télévision, qu'il avait bien détenu une participation dans une société créée dans un paradis fiscal par son père Ian, aujourd'hui décédé. Intervenant sur l'antenne de la chaîne ITV, Cameron a précisé avoir vendu ses parts dans la société panaméenne Blairmore en 2010, l'année de la mort de son père, avant de devenir premier ministre.
Cette semaine, David Cameron s'est retrouvé au centre d'un autre scandale politique. Récemment, le gouvernement britannique a dépensé plus de 9 millions de livres (7,8 millions d'euros) pour des brochures expliquant la nécessité de rester au sein de l'Union européenne. Une pétition demandant de renoncer à ce projet qualifié de "perte d'argent" par le Parti travailliste, a rapidement recueilli près de 100 000 signatures et sera examinée au parlement.

Cameron reconnaît avoir mal géré l'affaire
David Cameron a avoué qu'il aurait "dû mieux gérer l'affaire des 'Panama Papers'", deux jours après avoir avoué qu'il avait bien détenu des parts dans la société offshore de son père décédé en 2010. Les Britanniques manifestent leur désapprobation.
"Ça n'a pas été une grande semaine. Je sais que j'aurais dû mieux gérer cette affaire, ne blâmez pas mes conseillers, la faute m'en revient, j'ai appris ma leçon", a-t-il souligné lors du congrès du printemps du Parti conservateur à Londres.
Après les révélations des Panama Papers dimanche dernier, il a fallu quatre communiqués alambiqués de ses services avant que le Premier ministre ne décide finalement de reconnaître, jeudi soir, qu'il avait possédé des parts dans cette société basée aux Bahamas.
Tout en regrettant un exercice de communication calamiteux, le leader conservateur avait assuré qu'il n'avait rien fait d'illégal et qu'il avait toujours payé ses impôts.
Il a renouvelé samedi sa promesse de publier "prochainement" ses déclarations d'impôts de ces dernières années. Il s'agit d'une première pour un Premier ministre britannique.

Manifestations
Exactement au même moment et à seulement deux kilomètres de là, plusieurs centaines de manifestants réunis à Downing Street ont réclamé sa démission.
"Cameron must go", ont scandé les manifestants, vêtus de chapeaux Panama pour certains et de chemises hawaïennes pour les plus téméraires, sous le ciel humide.
"Le Premier ministre a perdu la confiance des Britanniques", a commenté vendredi soir le leader de l'opposition travailliste, Jeremy Corbyn, sans toutefois aller jusqu'à demander sa démission.
Il est peu probable, malgré les appels en ce sens, que l'affaire le pousse à la démission. Mais l'affaire fragilise Cameron en pleine campagne sur le maintien ou non du Royaume-Uni dans l'Union européenne que les électeurs trancheront par référendum le 23 juin.

Des parts dans un fonds offshore
Le Premier ministre britannique David Cameron a admis qu'il détenait jusqu'en 2010 des parts dans le fonds fiduciaire de son père immatriculé aux Bahamas, après plusieurs jours de pression à la suite des révélations des Panama Papers.
M. Cameron a affirmé dans une interview à la chaîne ITV qu'il avait vendu ces parts en 2010 pour environ 30 000 livres (37 000 euros), quelques mois avant d'être élu Premier ministre.
Il est personnellement attaqué depuis la révélation que son père, Ian Cameron, décédé en 2010, avait dirigé ce fonds dont les profits ont échappé au fisc britannique pendant trente ans grâce à un montage complexe via le cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca.
Downing Street a émis quatre communiqués de presse successifs évoquant une affaire privée et M. Cameron lui-même a assuré mardi ne détenir aucune action, aucun trust offshore, aucun fonds offshore, rien de tout cela.
Jeudi, il a répété ne détenir aucune action mais a avoué pour la première fois qu'il avait détenu par le passé des parts dans le fonds de son père.
Avec Samantha (son épouse) nous possédions 5 000 actions dans le Blairmore Investment Trust que nous avons vendu en janvier 2010 pour environ 30 000 livres avant de devenir Premier ministre, a-t-il déclaré sur ITV.
David Cameron a insisté sur le fait qu'il avait payé des impôts au Royaume-Uni sur les dividendes encaissées et qu'il n'y avait rien eu d'illégal dans sa démarche.
Je n'ai honnêtement rien à cacher. Je suis fier de mon père et de ce qu'il a accompli, de l'entreprise qu'il a montée et tout le reste. Je ne peux supporter que son nom soit traîné dans la boue, a-t-il ajouté.
Je possède deux maisons, dont une que je loue, et j'ai mon salaire de Premier ministre. Je n'ai pas d'actions, pas d'investissements, j'ai quelques économies, a encore déclaré le Premier ministre.
Selon le Guardian, membre du Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) en possession des Panama papers, le fonds de Ian Cameron employait une cinquantaine de personnes basées aux Bahamas, qui signaient des papiers et jouaient le rôle de trésorier et secrétaire, un arrangement qui n'est pas illégal.


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