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Le pétrole rebondit en Asie : Espoirs de voir l'Opep prolonger ses coupes dans la production
Publié dans Le Maghreb le 22 - 03 - 2017

Les cours du pétrole rebondissaient mardi en Asie sous l'effet d'achats à bon compte et d'espoirs de voir l'Opep prolonger ses coupes dans la production d'or noir.
Vers 03H30 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en avril, prenait 12 cents à 48,34 dollars, dans les échanges électroniques en Asie.
Le baril de Brent, référence européenne, pour le mois de mai, gagnait 20 cents, à 51,82 dollars.
D'après les analystes, les investisseurs sont tentés par les achats à bon compte et encouragés par des informations selon lesquelles l'Opep serait disposée à continuer à limiter sa production au-delà de la fin juin afin de rééquilibrer le marché, à condition que les producteurs non cartel le fassent aussi. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole avait conclu fin 2016 des accords de réduction de la production, en son sein et avec d'autres, pour le premier semestre 2017, ce qui avait boosté les cours au-delà des 50 dollars. Cela a eu pour conséquence d'encourager les producteurs américains de pétrole de schiste, ce qui a alimenté en retour les craintes sur un excès d'offre mondiale. "Il pourrait s'agir d'achats à bon compte car les cours étaient assez bas la semaine passée. Mais je crois que c'est quelque chose de temporaire", a déclaré Dongyul Lim, analyste chez CMC Markets.
"Tout dépend en fait de l'offre future des Etats-Unis, qui n'arrête pas d'augmenter. Le pétrole de schiste va peser sur les cours du brut malgré les importantes réductions de la production", a-t-il dit.
Les marchés attendent aussi pour évaluer la demande aux Etats-Unis la publication mardi des estimations des stocks hebdomadaires de brut de la Fédération privée API, avant les chiffres officiels du département américain de l'Energie mercredi.
Les questions perdurant sur l'offre
La veille, les cours du pétrole ont légèrement baissé, se montrant fluctuants en fonction des rumeurs et interrogations sur les perspectives d'offre aux Etats-Unis et dans les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a cédé 56 cents à 48,22 dollars sur le contrat pour livraison en avril au New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord a perdu 14 cents à 51,62 dollars sur le contrat pour livraison en mai à l'Intercontinental Exchange (ICE). "Le marché continue à revenir sur la hausse qui avait suivi l'annonce l'an dernier d'accords de baisse de production entre les membres de l'Opep et d'autres pays", a résumé Gene McGillian, de Tradition Energy.
Ces accords courent depuis le 1er janvier et ont soutenu le marché pendant tout le début d'année mais les cours ont brusquement décroché de quelque 10% début mars, les doutes commençant à s'installer quant à l'efficacité de ces pactes pour rééquilibrer le marché.
Certes, lundi, les cours ont obtenu le soutien de "rumeurs selon lesquelles l'Opep est prête à prolonger ces accords", qui ne courent pour l'heure que sur le premier semestre 2017, a rapporté M. McGillian, remarquant que le scepticisme avait finalement paru l'emporter.
De fait, selon ces bruits de presse, l'Opep ne serait prête à faire un tel pas en avant que si les signataires extérieurs au cartel en font de même, ce qui est loin d'être assuré: la Russie, notamment, n'a pas semblé très prompte à abaisser sa production en ce début d'année.
En ce qui concerne l'Opep elle-même, la base de données Joint Organization Data Initiative (Jodi) "a fait état de chiffres inférieurs aux attentes sur la production saoudienne, ce qui a pu soutenir le marché", a remarqué dans une note Tim Evans, de Citi. "Mais il faut noter que ces chiffres remontent à janvier, ce qui appartient déjà largement au passé pour la plupart des investisseurs."
L'Arabie saoudite est le membre dominant de l'Opep et, après avoir paru prendre une grande part aux efforts de baisses de production, a récemment soufflé le chaud et le froid quant à ses intentions sur une prolongation des accords.
Le dollar hésite
Certains médias ont fait état ce mois-ci d'un mécontentement de Ryad quant à l'accélération de la production américaine; les Etats-Unis ne sont pas impliqués dans les accords et leurs compagnies semblent au contraire en profiter pour faire repartir leur activité.
A ce titre, la baisse des cours lundi est aussi "une réaction à l'annonce vendredi d'une hausse du nombre de puits en activité" aux Etats-Unis, un indicateur avancé de la production, a mis en avant Carl Larry, de Oil Outlooks. "Et on s'attend à prendre connaissance d'une hausse des réserves américaines de brut", a prévenu M. Larry.
Le département de l'Energie va publier mercredi ses chiffres hebdomadaires sur l'état des stocks de brut, qui restent proches de niveaux sans précédent.
Parmi les éléments plus techniques d'instabilité du marché, M. Evans citait aussi "des rééquilibrages avant l'expiration mardi du contrat pour avril sur le WTI". Enfin, les analystes surveillent l'évolution du dollar, qui évolue de façon hésitante lundi mais dont le récent affaiblissement est plutôt susceptible de soutenir les cours car ils sont libellés en monnaie américaine et deviennent donc moins coûteux. "Si les prix du pétrole dépendaient uniquement de réflexions purement financières, il faudrait acheter", ont assuré les experts de PVM, faisant à la fois allusion au coup de mou du dollar et aux occasions crées par la récente dégringolade des cours.
L'Opep prête
Les pays de l'Opep penchent de plus en plus fortement vers une prolongation au-delà du mois de juin de leur accord de réduction de la production entré en vigueur le 1er janvier afin de rééquilibrer le le marché, ont déclaré des sources internes au cartel, précisant que la Russie et les pays non membres de l'organisation devraient également y souscrire. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s'est engagée le 30 novembre dernier à réduire sa production de 1,2 million de barils par jour (bpj) pour la ramener à 32,5 millions de bpj au premier semestre de cette année. La Russie et d'autres pays non-membres de l'organisation ont également consenti à réduire leurs pompages. Cet accord a permis de faire remonter les cours du baril de brut, mais les stocks des pays industriels continuent d'augmenter et la hausse des prix a encouragé une relance de la production américaine de pétrole de schiste. Un nombre croissant de responsables de l'Opep pensent que six mois seront insuffisants pour réduire les stocks. "Une prolongation (de l'accord) est nécessaire pour rééquilibrer le marché", a dit un délégué de l'Opep, ajoutant : "Toute prolongation de l'accord devra concerner les pays non-Opep." En février dernier, des sources avaient rapporté à Reuters que le cartel pourrait prolonger son accord de réduction, voire mettre en oeuvre des baisses plus importantes à partir du mois de juillet si les stocks de brut ne parvenaient pas à descendre au niveau ciblé. Selon les chiffres les plus récents, les stocks mondiaux ont atteint 278 millions de barils en janvier, un niveau supérieur à leur moyenne des cinq dernières années, alors que le cartel cherche à ce qu'ils retombent à ce palier. Cinq autres sources au sein de l'Opep ont dit qu'il était de plus en plus clair que six mois seraient insuffisants pour stabiliser le marché, ajoutant là encore que tous les producteurs, de l'Opep comme hors-Opep, devaient être d'accord.
"Les ministres se rencontreront en mai pour arrêter leur décision, mais chacun devra être d'accord", a déclaré une source d'un des principaux pays producteurs de l'Opep. La prochaine réunion ministérielle de l'Opep est prévue le le 25 mai à Vienne. Une réunion entre pays membres et non membres de l'Opep aura également lieu en mai, a dit le mois dernier le secrétaire général de l'organisation, Mohammad Barkindo. "D'âpres négociations sont en cours", a dit une autre source. La Russie, le plus important des 11 producteurs non membres de l'Opep qui se sont associés à l'accord, n'a pas publiquement annoncé si elle défendrait sa prolongation. Mais Moscou se méfie de la reprise de la production du pétrole de schiste aux Etats-Unis, qui pèse sur les cours. Les ministres de l'Opep n'anticipent pas pourtant une forte relance de la production de pétrole de schiste en 2017. Une source au sein du cartel a précisé qu'elle devrait augmenter de 300.000 barils par jour cette année, un niveau dont le marché pourrait s'accommoder.
Production Norvégienne quasi stable
La production pétrolière de la Norvège, plus gros producteur d'or noir d'Europe de l'ouest, est restée quasiment stable en février, à un niveau supérieur aux attentes, selon des chiffres publiés mardi par la Direction norvégienne du pétrole. Le riche pays scandinave a pompé en moyenne 1,620 million de barils par jour (Mbj) le mois dernier, selon une estimation encore provisoire, contre 1,623 Mbj en janvier, selon des chiffres définitifs. Cela représente une baisse de 0,4% sur un an mais dépasse néanmoins de 0,8% les projections officielles. Sur les deux premiers mois de l'année, la production pétrolière est supérieure d'environ 0,5% aux attentes. Les ventes de gaz naturel ont par ailleurs reculé, à 10,2 milliards de m3 sur l'ensemble du mois contre 11,5 milliards de m3 en janvier, a précisé la Direction du pétrole dans un communiqué.


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