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Le grand bluff ou l'aventure de l'échec américain
Publié dans Le Maghreb le 29 - 03 - 2017

Il apparaît de plus en plus que la renonciation " historique " des Etats-Unis à la guerre froide ressemble fort bien à un marché fictif. La Maison Blanche en dépit du changement de chef a toujours un faible pour la position et l'engagement pacifique du Kremlin à travers différentes régions du monde à travers un " module " de paix et cela inquiète la nouvelle administration américaine qui y voit sa perte de crédibilité à travers le monde, notamment aux Proche et Moyen-Orient où la Russie est en train de gagner des " galons " en Syrie, en Irak et en Afghanistan. Après l'ex-président US, Obama contre Poutine et la campagne d'intox menée sur l'implication de Moscou dans la récente élection présidentielle américaine, voici à l'affiche une nouvelle série en matière de relations internationales. Le grand bluff et de nouvelles accusations contre le Kremlin. Accusations formulées par le commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR), le général américain Curtis Scaparrotti selon qui la Russie aurait fourni des armements au mouvement taliban. Ces accusations diplomatiquement formulées sont un constat politiquement incorrect et ont eu le don d'irriter les autorités russes. Selon le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov, les accusations sur la livraison d'armes au mouvement terroriste afghan des Talibans qui, selon le général américain Curtis Scaparrotti, commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR), aurait été effectuées par la Russie, ne correspondent pas à la réalité. " Contrairement aux entités gouvernementales américaines, le ministre russe de la Défense n'a pas et ne peut pas avoir de collaboration, et d'autant plus concernant la fourniture d'armes, avec des organisations reconnues comme terroriste par l'ONU ", a déclaré Igor Konachenkov.
Il a souligné que cela concernait non seulement le mouvement taliban, mais toutes les organisations terroristes internationales, contre lesquelles les troupes américaines luttent de manière isolée ou au sein de coalitions. Selon toujours lui : " Le général Scaparrotti devrait exiger que ses subordonnés prêtent plus d'attention à la planification d'opérations de qualité contre les Talibans plutôt que de justifier les échecs en Afghanistan par une influence mythique de la " main du Kremlin ". Autrement dit, la confrontation, les divergences d'idées et de position dans la lutte contre le terrorisme entre les deux grandes puissances n'est qu'un autre règlement de comptes très ancien et rien d'autre qu'un terrible choc de deux logiques antagoniques sans aucun point de rencontre tangible sur la question en elle-même et au demeurant rejeté par les USA et pouvant induire en erreur nombre d'observateurs non avertis des arrières-pensées américaines, des inconnues de la scène terroriste. En effet, les Américains veulent que les Etats y compris la grande Fédération de Russie s'alignent sur leurs propres politiques et autres stratégies de lutte contre le terrorisme, c'est-à-dire laisser faire afin d'hypothéquer sérieusement la solution pacifique de ce phénomène prévue par le président de la Russie Vladimir Poutine. En tous les cas, il semble désormais acquis que les accusations portées contre Moscou d'avoir livré des armes au mouvement taliban sortira le vrai " maître " dans la région. Mais d'ores et déjà, le mythe américain de lutte contre ce phénomène a volé en éclats et la Maison Blanche qui a beaucoup investi faussement dans ce même mythe, même si elle sort " vainqueur " à travers les médias qui lui sont acquis, court directement au discrédit définitif au niveau de la communauté internationale, donc à l'échec politico-militaire.
Il apparaît en effet de plus en plus que l'intention formulée et non affichée de Donald Trump d'avoir de bonnes et excellentes relations avec la Russie et claironnée à grands coups de trompette ressemble fort à un marché fictif, vendu et acheté par la nouvelle administration américaine pour des raisons qui lui sont propres. D'où que l'on s'informe en effet, services de renseignements occidentaux, experts militaires, rapports spécialisés, les accusations US contre la Russie ont toutes les allures du " titre de papier ". Obstinée, la vérité ne tarde heureusement jamais à apparaître. Les Américains reconnaissent qu'ils sont rentrés bredouilles d'Afghanistan, mettant à nu leur impuissance et leur échec dans ce pays. Le bluff américain contre la Russie, lui, est à analyser dans ce contexte. Commis avec la complicité des pays monarchiques arabes, qui ont tout intérêt à ce que la Russie soit accusée afin de tirer le grand bénéfice de leur allégeance à Washington. Cela permet à Washington et à certaines capitales arabes d'occulter en partie les glorieuses interventions russes dans la région.
C'est sans doute ce que l'on appelle une arme d'intoxication massive.
L'aventure US contre la Russie, intervient pour mieux excuser ses échecs en Afghanistan. Pour le ministère russe des Affaires étrangères tout est clair : " si Washington se met soudainement à accuser Moscou de soutenir les Talibans afghans, ce n'est que pour mieux s'excuser des échecs américains en Afghanistan " Ce sont des allégations complétement mensongères, nous y avons réagi à plusieurs reprises. Cela ne mérite même aucune réaction car ces déclarations sont des inventions destinées à justifier l'échec de l'armée américaine et de la classe politique dans la campagne afghane. Nous ne pouvons trouver aucune autre explication ", a rétorqué vendredi le chef du deuxième département d'Asie du ministère des Affaires étrangères de la Russie Zamir Kaboulov.


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