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La Syrie n'a plus d'armes chimiques Assad : ''les accusations fabriquées à 100%''
Publié dans Le Maghreb le 16 - 04 - 2017

Les accusations à l'encontre de Damas concernant l'attaque chimique d'Idlib sont fabriquées à 100%, a déclaré le président syrien. Selon Bachar el-Assad, l'armée syrienne ne possède pas d'armes chimiques.
Le président Bachar el-Assad a affirmé que l'attaque chimique perpétrée à Idlib était totalement fabriquée et a servi de " prétexte" pour justifier les frappes américaines contre l'armée syrienne, dans une interview exclusive à l'Agence France-Presse diffusée jeudi.
" Il s'agit pour nous d'une fabrication à 100% (…) Notre impression est que l'Occident, principalement les Etats-Unis, est complice des terroristes et qu'il a monté toute cette histoire pour servir de prétexte à l'attaque " américaine du 7 avril contre une base aérienne, a indiqué Bachar el-Assad.
Le président syrien Bachar el-Assad a affirmé que son régime ne possédait plus d'armes chimiques, après avoir été accusé par les pays occidentaux d'avoir mené une attaque chimique.
" Nous ne possédons pas d'armes chimiques (…) Il y a plusieurs années, en 2013, nous avons renoncé à tout notre arsenal (…) Et même si nous possédions de telles armes, nous ne les aurions jamais utilisées ", a-t-il dit.
Le président syrien Bachar el-Assad a affirmé qu'il n'accepterait qu'une enquête " impartiale " concernant une attaque chimique contre la ville de Khan Cheikhoun.
" Nous allons œuvrer (avec Moscou) en vue d'une enquête internationale. Mais elle doit être impartiale. Nous ne pouvons permettre une enquête que si, et seulement si, elle est impartiale et en nous assurant que des pays impartiaux y prendront part pour être sûrs qu'elle ne sera pas utilisée à des fins politiques ", a-t-il dit.
Récemment le président russe Vladimir Poutine a aussi conseillé de venir dans cet aéroport, " contre lequel on a porté les frappes et depuis lequel des avions chargés d'armes chimiques auraient décollé, et de tout contrôler ".
" Si nos partenaires nous disent que des civils auraient été touchés par les frappes, alors que ces civils laissent passer les observateurs de l'Onu, les organisations internationales sur ces lieux, et il faudra tout vérifier ", a indiqué le président russe.
Mardi 4 avril, une frappe aérienne sur la ville de Khan Cheikhoun dans la province d'Idlib, en Syrie, a été suivie par l'intoxication aux produits chimiques de nombreux habitants.
Des sources locales proches de l'opposition font état de 80 morts et de 200 blessés et en imputent la responsabilité aux forces gouvernementales syriennes. Celles-ci rejettent ces accusations et expliquent que le bombardement aérien sur Khan Cheikhoun a touché un entrepôt d'armes chimiques de groupes terroristes, dont les agents actifs ont alors contaminé la population.
Les autorités russes demandent une enquête impartiale sur cette affaire avec l'implication de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). En l'absence d'une telle enquête, l'origine de l'intoxication aux produits chimiques des habitants de Khan Cheikhoun reste donc controversée.

Pourquoi Moscou n'a pas prévenu Damas de l'attaque US
Avisée quelques minutes avant les tirs US sur l'aérodrome Shayrat ou même plus tard, la Russie n'a pas eu le temps d'avertir la Syrie, a déclaré le Président syrien Bachar el-Assad. D'après lui, Moscou ne pouvait pas informer la Syrie sur le bombardement américain contre la base syrienne mené avec 59 missiles, car le gouvernement russe a appris lui-même cette information quelques minutes avant.
" Ils ne nous ont pas prévenus car ils n'ont pas eu le temps de le faire, étant donné que les Américains leur ont téléphoné, probablement, seulement quelques minutes avant cette frappe, ou, comme certains l'affirment, après l'attaque ", a souligné le Président syrien en réponse à la question portant sur si la Russie avait informé Damas du bombardement.
Suite à l'attaque chimique du mardi 4 avril à Khan Cheikhoun, attribuée par les pays occidentaux aux forces armées syriennes, les Etats-Unis ont tiré, dans la nuit du 6 au 7 avril 2017, 59 missiles Tomahawk sur la base aérienne de Shayrat en Syrie qui, selon Washington, serait " associée au programme " d'armes chimiques de Damas et " directement liée " à l'attaque à l'arme chimique survenue le 4 avril.
Les missiles ont été tirés depuis des destroyers de l'US Navy dans l'est de la Méditerranée, touchant plusieurs cibles sur la base de Shayrat, faisant selon la partie syrienne dix victimes parmi les militaires et neuf morts parmi les civils, dont quatre enfants, et causant d'importantes destructions.

Pas de dommages pour l'armée syrienne
Bien que l'aérodrome de Shayrat ait été forcé de suspendre ses vols pendant 24 heures après la frappe américaine, la puissance de feu de l'armée syrienne n'a pas été affectée, selon Bachar el-Assad. "Notre puissance de feu ainsi que notre capacité à attaquer les terroristes n'ont pas été affectées par cette frappe ", a constaté Bachar el-Assad.
Suite à l'attaque chimique de mardi à Khan Cheikhoun, attribuée par les pays occidentaux aux forces armées syriennes, les Etats-Unis ont tiré, dans la nuit du 6 au 7 avril 2017, 59 missiles Tomahawk sur la base aérienne de Shayrat en Syrie qui, selon Washington, serait " associée au programme " d'armes chimiques de Damas et " directement liée " à l'attaque à l'arme chimique survenue le 4 avril. Les missiles ont été tirés depuis des destroyers de l'U.S. Navy dans l'est de la Méditerranée, touchant plusieurs cibles sur la base de Shayrat, faisant selon la partie syrienne dix victimes parmi les militaires et neuf morts parmi les civils, dont quatre enfants, et causant d'importantes destructions.
Le Président Vladimir Poutine a qualifié l'attaque américaine d'agression contre un Etat souverain en violation du droit international et menée sous un faux prétexte.
Les autorités syriennes ont rejeté les allégations d'utilisation d'armes chimiques, rappelant qu'elles avaient été complètement détruites sous la supervision d'experts internationaux de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).
Les autorités russes demandent une enquête sur l'incident avant de condamner Damas.
Le président syrien Bachar el-Assad a aussi affirmé qu'il n'accepterait qu'une enquête " impartiale " concernant l'attaque chimique contre la ville de Khan Cheikhoun.


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