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Après Saint-Pétersbourg : Le pétrole poursuit sa hausse en Asie
Publié dans Le Maghreb le 26 - 07 - 2017

Les cours du pétrole continuaient de grimper, mardi en Asie, galvanisés par l'engagement de l'Arabie saoudite à limiter ses exportations et la décision du Nigeria de stabiliser sa production.
Vers 03H00 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en août, progressait de 29 cents à 46,63 dollars, dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en septembre, gagnait 30 cents à 48,90 dollars. L'Arabie saoudite et le Nigeria ont pris ces engagements lors d'une réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses partenaires à Saint-Pétersbourg. Ce rassemblement avait pour objectif de faire le point sur l'accord décidé en novembre 2016 visant à enrayer l'effondrement des prix en limitant leur production. Des engagements dont le Nigeria et la Libye étaient dispensés, ce qui, ajouté à la hausse de la production américaine, a réduit l'impact des efforts du cartel et de ses partenaires. A l'issue de cette réunion, le ministre saoudien de l'Energie, Khaled al-Faleh, a notamment dit vouloir s'adresser "de front" à la tendance baissière des prix et indiqué que les exportations de l'Arabie saoudite seraient limitées en août à 6,6 millions de barils par jour, contre plus de 7,2 millions certains mois de 2016. "Lors de la réunion de Saint-Pétersbourg, les Saoudiens ont décidé de limiter leurs exportations et les Nigérians ont accepté de stabiliser leur production quand ils atteindront 1,8 millions de bpj", a déclaré Greg McKenna, d'AxiTrader.

Rassuré par l'Arabie saoudite
Les cours du pétrole ont progressé lundi à New York, encouragés par l'engagement de l'Arabie saoudite à limiter ses exportations à l'occasion d'une réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses partenaires en Russie. Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a augmenté de 57 cents à 46,34 dollars sur l'échéance de septembre au New York Mercantile Exchange (Nymex). Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a fini à 48,60 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 54 cents par rapport à la clôture de vendredi. L'Opep, dont l'Arabie saoudite est le chef de file, et d'autres gros producteurs non membres du cartel, Russie en tête, se sont retrouvés lundi à Saint-Pétersbourg pour faire le point sur l'accord décidé en novembre 2016 visant à enrayer l'effondrement des prix en limitant leur production. A l'issue de cette réunion, le ministre saoudien de l'Energie, Khaled al-Faleh, a notamment dit vouloir s'adresser "de front" à la tendance baissière des prix et indiqué que les exportations de l'Arabie saoudite seraient limitées en août à 6,6 millions de barils par jour, contre plus de 7,2 millions certains mois de 2016. "Aucune décision renversante n'a été prise lors de cette rencontre mais les commentaires du ministre saoudien ont au moins temporairement sauvé la mise et évité que les prix n'aillent plus bas", a remarqué John Kilduff d'Again Capital. Les propos de Khaled al-Faleh "ont permis au marché de se dire que l'Arabie saoudite prenait vraiment à coeur de continuer à tenter de faire quelque chose pour endiguer l'excès d'offre de pétrole", a-t-il ajouté.

Accord prolongé en 2018?
La réunion de lundi a aussi permis d'obtenir l'accord du Nigeria pour se joindre aux baisses de l'offre une fois que sa production remontera à 1,8 million de barils par jour. La première puissance pétrolière africaine et la Libye, deux membres de l'Opep, avaient été exemptées de participer à ces mesures jusqu'à présent en raison des troubles affectant leur industrie. La remontée récente de leurs exportations fait partie des facteurs pesant ces derniers temps sur les prix. "La production libyenne et nigériane s'est envolée dans les derniers mois, mais la situation dans les deux pays est très volatile, et les extractions pourraient être à nouveau perturbées à tout moment", ont noté les analystes de Capital Markets. Même si le Nigeria et la Libye ne se sont pas engagés tout de suite à réduire leur production, "le simple fait qu'ils soient venus participer à la réunion est positif car cela montre qu'ils sont prêts à coopérer", a aussi relevé John Kilduff. "Les marchés se sont par ailleurs concentrés sur le fait que l'accord pourrait être étendu au-delà de mars 2018 si cela s'avérait nécessaire", ont noté les analystes de PVM, qui conseillent à leurs clients de rester neutre et d'attendre d'en savoir plus avant de vendre ou d'acheter.

Accentuer la baisse de l'offre
Les principaux pays exportateurs de pétrole, réunis lundi, ont affiché leur volonté d'accentuer la réduction de leur offre en l'appliquant plus strictement et en l'étendant au Nigeria, l'Arabie saoudite montrant l'exemple avec une limitation drastique de ses exportations. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dont l'Arabie saoudite est le chef de file, et d'autres gros producteurs non membres du cartel, Russie en tête, se sont retrouvés à Saint-Pétersbourg (nord-ouest de la Russie) pour faire le point sur l'accord de novembre prévoyant des baisses de production pour enrayer l'effondrement des prix. Après un rebond initial, les cours du baril sont repartis à la baisse ces dernières semaines, sous 50 dollars.
Dans un communiqué diffusé par l'Opep après la réunion, les pays participant au comité de suivi ont constaté "des progrès progressifs importants en vue d'un rééquilibrage" du marché du pétrole, marqué ces dernières années par une offre surabondante. Ils ont cependant reconnu qu'il existait "de la marge de progrès de la part de certains producteurs et exigé que tous les pays producteurs participant se mettent rapidement en pleine conformité" avec les engagements de baisse de production.
Actuellement, l'accord est appliqué à 98%, ce qui a permis de réduire l'offre au total de plus de 350 millions de baril de pétrole, ont souligné les ministres russes et saoudien de l'Energie lors d'une conférence de presse. Outre cet appel à un respect plus strict des objectifs fixés, la réunion de lundi a permis d'obtenir l'accord du Nigeria pour se joindre aux baisses de l'offre une fois que sa production remontera à 1,8 million de barils par jour, selon le communiqué. La première puissance pétrolière africaine et la Libye, deux membres de l'Opep, avaient été exemptées de participer à ces mesures jusqu'à présent en raison des troubles affectant leur industrie. La remontée récente de leurs exportations font partie des facteurs pesant ces derniers temps sur les prix. Le ministre saoudien de l'Energie, Khaled Al-Faleh, a dit vouloir s'adresser "de front" à la tendance baissière des prix et souligné que l'Arabie saoudite avait réduit son offre au-delà de ses engagements. Il a expliqué qu'avec la hausse de la demande intérieure attendue en août, ses exportations seraient limitées à 6,6 millions de barils par jour, contre plus de 7,2 millions certains mois de 2016. "C'est un signe de notre engagement (...) et nous espérons que nos collègues prendront aussi des mesures", a-t-il insisté, s'adressant aux pays qui n'appliquent pas totalement les engagements pris. "Nous avons discuté avec eux, ils ont promis de remédier à la situation et j'irai dans ces pays pour parler avec leurs autorités si nous ne voyons pas les mesures correspondantes", a-t-il prévenu. Ces déclarations ont poussé les prix du pétrole à la hausse, le baril prenant environ 1% à Londres, à plus de 48,50 dollars dans l'après-midi. Le ministre russe, Alexandre Novak, a indiqué de son côté qu'une nouvelle prolongation de l'accord au-delà de son terme prévu, en mars 2018, avait été évoquée mais qu'aucune décision ferme n'avait été prise. Ces efforts de baisse de l'offre sont appliqués sans la participation des Etats-Unis, qui ont émergé comme un producteur majeur ces dernières années grâce au pétrole de schiste. Dans un entretien à la chaîne russe RBK-TV, le secrétaire général de l'Opep, Mohammad Sanusi Barkindo, a indiqué que des contacts avec des représentants américains du secteur étaient prévus au quatrième trimestre. "Nous espérons qu'avec le temps, les producteurs américains se joindront à nous et à nos efforts communs pour ramener la stabilité", a-t-il déclaré.


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