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Société : Les mariages en Algérie coûtent les yeux de la tête !
Publié dans Le Maghreb le 17 - 08 - 2017

Le mariage est censé être synonyme de fête et donc des joies et de grandes ambiances, mais lorsqu'on fait le décompte final à l'issue de cet évènement qui a demandé beaucoup de temps, on s'aperçoit qu'il a bel et bien coûté les yeux de la tête.
Et le comble en Algérie, c'est que les citoyens moyens, organisent cette fête en dépensant bien plus que ce que leur permettent leurs propres ressources. Encore faut-il préciser que les préparatifs débutent généralement une année avant la date réelle du mariage. Mme Siheme B. le confirme bien en déclarant qu'"il y a le trousseau à préparer pour la mariée. Il y a aussi la salle des Fêtes à réserver, au moins six mois à l'avance. Alors quand il s'agit de la période d'été, il faut s'y prendre une année avant. Car c'est la période du pic des mariages ", remarque-t-elle.
Avant, dira khalti Khamsa, tout se faisait chez-nous dans la maison de la famille de la mariée. Le " A'li ", chanteur qui assure l'ambiance en soirée, fait son show sur la terrasse ou à défaut dehors devant la maison si l'espace le permet. Mais, aujourd'hui, tout a changé. Pratiquement personne ne fait la fête dans la maison, tout se fait dans la salle des fêtes. ".
" C'est plus coûteux, dira Khalti Malika, mais ça nous évite tout un travail de nettoyage aussi bien avant le jour " j " et après. C'est vrai que c'est plus coûteux, mais c'est moins de fatigue et de casse-tête ".
L'une des préoccupations du couple, c'est la salle des Fêtes, un lieu qui doit être remarquablement beau aux yeux des invités. Pour ce faire, des entreprises spécialisées sont sollicitées et tout est minutieusement négocié dont la décoration de la salle, sa capacité d'accueil possible et bien sûr les serveurs et/ou serveuses pour assurer la distribution des gâteaux, limonade, jus, thé et café à l'intérieur de la salle pour les invités. Et puis il y a cette nouveauté qui est la " Negafa "à savoir, l'habilleuse de la mariée avec son décor traditionnel, ses tenues et ses bijoux.
Les prix de la location d'une salle des Fêtes oscillent entre 80.000 et 120.000 DA voire pour des salles luxueuses jusqu'à 250.000 DA la journée ou la soirée.
Pour certains, il ne faut pas oublier aussi la location de la " très belle et luxueuse" voiture de la mariée et ses décorations.
Encore faut-il aussi noter que la mariée, elle, a d'autres achats très importants à faire à savoir
toutes sortes de tenues : robes kabyles, nailies, targuies, constantinoises sans oublier l'incontournable Karaco. Quant aux prix, ils varient, bien évidement, selon le modèle et la qualité du tissu de la tenue et selon la broderie et le fil utilisé. Elles peuvent aller de 12.000 jusqu'à 60.000 voire 80.000 DA. Tout cela pour assurer ce qu'on appelle communément la " Tasdira. Et là, il faut aussi noter que pour certaines mariées, la somme pourrait augmenter si elles choisissent de louer des tenues traditionnelles qu'elle portera le jour du mariage.
A cela, il y a cette histoire de bijoux qui font rêver dont la parure qui est souvent incluse dans la dot de la mariée. Les parures les moins chères font entre 150.000 et 300.000 DA. De quoi donner le tournis à pratiquement toute la famille de la mariée. C'est la tendance puisqu'on s'entraide bien dans ce genre de circonstances.
Pour que la fête soit totale et bien distinctive des autres, les mariées exigent parfois pour elles-mêmes, le choix des gâteaux. Ce sont pas moins de quatre à cinq types de gâteaux qui sont assurés avec le café et trois autres pour accompagner le thé.
Du makrout au miel, aux ârayech en passant par les K'nidlat aux amandes, le choix est bien varié et qu'importe le chiffre à mettre sur la table.
Il y a bien sûr la différence entre le modèle traditionnel et le moderne, selon les goûts et la demande du client. Si la spécialiste se charge de faire les gâteaux, le prix de la pièce revient à 120 DA mais si la cliente ramène les ingrédients, elle devra payer entre 45 à 55 DA la pièce. Une simple opération de calcul en fonction du nombre d'invités permet de constater que mine de rien, c'est vraiment trop cher…
Il y a ensuite soit le A'li (chanteur) , soit le DJ pour assurer l'animation de la fête en soirée. Et là, aussi les prix varient selon le "poids" du chanteur, la chanteuse ou même les DJ. La zorna fait souvent partie de la fête et le " zornadji " doit aussi être payé avec sa troupe.
Toutes ces dépenses sont à ajouter à d'autres, telle la tenue de la mariée qui coûte au minimum 15.000 DA sinon, elle peut coûter jusqu'à 150.000 DA. Et certaines mariées font fi de ce tarif. Le prix du costume pour le marié qui est de l'ordre de 20.000 à 25.000 DA si ce n'est pas plus en fonction du choix et des possibilités de chacun. Il y a aussi les dépenses qui concernent l'aspect esthétique de la femme où il est question de 20.000 à 30.000 DA. L'achat des moutons, au minimum deux, à 35.000 DA chacun alors qu'actuellement on peut aller au double sans risque de se tromper de chiffres.
Les boissons, café, thé, gâteaux, voire aussi la nuit de noces, généralement dans un hôtel qui varie entre 5000 et 20.000 DA. Le voyage de noces pour les plus aisés se chiffre au minimum à 50 000 DA et peut facilement atteindre les 300.000 DA. La décoration de la voiture entre 5000 et 15.000 DA. Le photographe et le caméraman entre 40 et 60.000 DA sinon plus. L'orchestre ou DJ, entre 40 et 100.000 DA. Si c'est des chanteurs, ça va de 100.000 jusqu'à 500.000 DA, tout dépend de la "notoriété" des uns et des autres pour l'animation du mariage.
Faites juste ces comptes et dites vous-même combien coûte un mariage de nos jours en Algérie…


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