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Mariage en Algérie : Nouvelles tendances à quel prix !
Mariage entre hier et aujourd'hui
Publié dans Horizons le 05 - 05 - 2012

Avant de pouvoir se marier, les futurs époux doivent passer par plusieurs étapes coutumières. Avant, c'était les femmes expérimentées qui s'occupaient de tout, aujourd'hui les futurs mariés se concertent entre eux ou se rendent carrément au Salon du mariage devenu, depuis peu, un événement exceptionnel qui propose aide et idées nouvelles.
La première préoccupation du couple c'est la salle des fêtes, un lieu qui doit être remarquablement beau aux yeux des invités. Pour ce faire, fini les salles carrés aux murs blancs. Désormais, des entreprises ont vu le jour, elles ont poussé comme des champignons dans la capitale pour refaire toute la décoration de la salle selon le thème choisi par la mariée pour surprendre ses invités.
Comme c'est le cas de l'entreprise Rayane installée à El Harrach où les clientes peuvent trouver toutes sortes d'accessoires pour décorer la salle.
Amaria, El Makama pour la cérémonie du henné et le podium orné sont devenus très tendance. Soit une nouvelle pratique qui est apparue en Algérie depuis trois ans. S'ajoute à cela, la « Negafa » ou l'habilleuse de la mariée avec son décor traditionnel, ses tenues et ses bijoux. Toutes ces offres d'origine marocaine et tunisienne sont proposées à des prix divers, selon les bourses des familles. Selon le propriétaire, cette tendance connaît un engouement particulier surtout en été. C'est toute une équipe qui se charge de la commande et des préparatifs jusqu'à l'installation finale et la métamorphose de la salle des fêtes. Les prix oscillent entre 20.000 et 40.000 DA la journée ou bien la soirée Cette même entreprise s'occupe également de la location du véhicule qui devra transporter les nouveaux mariés.
Désormais, le cheval de la mariée a été remplacé par les voitures. Et quelle voiture ? Les contes de fée deviennent réalité et bien plus même. Un grand nombre de cortèges sont accompagnés d'une limousine louée pour la circonstance. C'est dire que la mode touche tous les aspects de la fête.
Pour attirer celles qui devront être les plus belles pour le jour « j », plusieurs entreprises spécialisées dans la fabrication ou l'importation de tenues traditionnelles ont marqué leur passage lors du Salon du mariage. Le but étant de faire connaître leurs produits et les proposer à la vente. C'est la gent féminine qui est le plus intéressée par les accoutrements de fête.
Chez Boudjemaâ M., les tenues traditionnelles algériennes étaient sous toutes leurs formes et couleurs. Venu de Draà El Mizan, ce propriétaire d'une entreprise de textile traditionnel compte écouler toute sa marchandise. Son stand comporte pratiquement toutes sortes de tenues : robes kabyles, nailies, targuies, constantinoises et l'incontournable caraco. Quant aux prix, ils varient selon le modèle et la qualité du tissu de la tenue et selon la broderie et le fil utilisé. Elles peuvent aller de 12.000 jusqu'à 80.000 DA. De grosses sommes d'argent sont dépensées à cause de la fameuse « Tasdira ». Davantage encore si la mariée opte pour la location de six tenues traditionnelles qu'elle portera le jour du mariage. En tout cas, au niveau de cet espace, les femmes trouvent leur compte, reste à négocier les prix.
LES BIJOUX EN OR REMPLACES PAR... DU TOC
Ce qui est à craindre ce sont les bijoux. Aujourd'hui, la tendance veut que la parure soit incluse dans la dot de la mariée. Et à quel prix ? Combien de jeunes couples ont dû rompre leur fiançailles à cause de cette « option » qui coûte les yeux de la tête ? Les parures les moins chères font entre 150.000 et 170.000 DA. De quoi donner le tournis au jeune qui veut demander la main de sa dulcinée. Contrairement aux années précédentes où la mariée se contentait de son alliance ou d'un petit bijou symbolisant l'union durable. Précisons que la vitrine de M. Ben Kortbi a été l'une des plus visitées du chapiteau. Les rivières de diamant et les bracelets sertis ont attiré plus d'une mais, qui d'entres les visiteurs ont osé franchir le seuil de l'une des plus prestigieuses boutiques de la capitale destinée à une clientèle huppée ? Pour ne pas détruire leur rêve de princesse beaucoup de jeunes filles se rabattent sur les bijoux de fantaisie devenus le seul recours pour s'orner le jour de la fête sans pour autant se ruiner et dépenser les économies de toute une vie ou presque. Les pendentifs et les fins bijoux en « or gris » sont les plus prisés par les jeunes filles qui veulent paraître à l'effigie de leurs stars préférées. L'essentiel pour elles est d'être au top éloignant l'idée de se parer en or.
LES GÂTEAUX COÛTENT UNE FORTUNE
Pour que la fête soit inégalable, les mariées excellent dans le choix des gâteaux. Pas moins de quatre gâteaux avec le café et trois autres pour accompagner le thé. Quels sont les modèles prisés et à quel prix ?
Selon Hadjira Djilali, spécialiste dans la préparation de gâteaux de fête, Makrout au miel, ârayech et K'nidlat aux amandes sont les plus demandés par la clientèle. A les voir exposés, ces gâteaux donnent envie d'être dressés sur les tables y compris en dehors des occasions. Leur modèle varie du traditionnel au moderne, selon les goûts et la demande du client. Si la spécialiste se charge de faire les gâteaux le prix de la pièce revient à 120 DA mais si la cliente ramène les ingrédients elle devra payer 45 DA la pièce. Avec un petit calcul, quatre sortes de gâteaux pour environs 400 personnes, reviennes à plus de 110.000 DA. Cela étant dit, malgré le coût élevé des gâteaux les gens investissent même si ils doivent s'endetter. Pour eux, dresser la table pour satisfaire les invités, relève du sacré. Mme Hadjira assure les commandes et travaille chez-elle. Pour être à la hauteur de ses engagements, c'est elle qui livre les produits à bon port. Elle est également hôtesse. Les clientes louent ses services pour préserver et servir les gâteaux convenablement dans la salle des fêtes. Elle a pour mission de s'occuper des tables. Soit une nouvelle tendance qui rapporte et qui évite par la même occasion la disparition ou bien le vol de gâteaux.
Aujourd'hui, il est plus facile de tout acheter. La vie moderne a rendu obsolète le mariage traditionnel en Algérie. Fini les invités qui se rassemblaient dans la maison familiale de la future mariée ou de son futur conjoint. Aujourd'hui, avec des listes d'invités qui comptent souvent plus de deux cents personnes on n'a pas vraiment le temps nécessaire pour préparer soi-même les tenues, les gâteaux et des plats. Ainsi, couturiers, traiteurs et salles des fêtes sont venus proposer leurs offres.


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