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Crypto-monnaies : Le patron de JPMorgan qualifie le bitcoin d'"escroquerie"
Publié dans Le Maghreb le 19 - 09 - 2017

Le P-DG de JPMorgan Chase & Co., Jamie Dimon, a vivement critiqué le bitcoin en le qualifiant d'"escroquerie", selon le Financial Times. Il a affirmé que la monnaie cryptographique allait "imploser".
Pour Jamie Dimon, P-DG de JPMorgan, le bitcoin, cette crypto-monnaie évolutive, n'est qu'une "escroquerie", indique le Financial Times. "Si vous étiez au Venezuela ou en Equateur ou en Corée du Nord […] ou si vous êtes un trafiquant de drogue, un assassin ou quelque chose de ce genre, vous préféreriez sans doute le bitcoin aux dollars américains", a-t-il poursuivi. "Oui, il doit sans doute y avoir un marché pour ça, mais c'est un marché limité", a-t-il conclu. "C'est une escroquerie", a-t-il noté, en ajoutant qu'il était "choqué" par le fait que personne ne s'en aperçoive. Le journal précise qu'à l'heure actuelle, le bitcoin atteint 4.200 dollars, alors que fin 2015, la monnaie cryptographique valait moins de 250 dollars. Selon Jamie Dimon, elle pourrait monter jusqu'à 20.000 dollars, mais "implosera" finalement. Le patron de JPMorgan a mis en garde ses traders en cas d'ordres d'achat ou de vente sur le bitcoin. "Je les licencierais à la seconde. Pour deux raisons: c'est contre les règles et ils sont stupides, et les deux sont dangereux", a-t-il souligné lors d'une conférence sur la finance à New York. Les bitcoins ont été divisés en deux chaînes. Ainsi, depuis le 1er août, deux monnaies coexistent: le bitcoin "classique" (BTC) et le nouveau Bitcoin Cash (BCC ou BCH). Dernièrement, le bitcoin n'a cessé de pulvériser les records en franchissant le 2 septembre la barre des 5.000 dollars pour s'établir à un maximum historique à 5.013,91 dollars.

Le bitcoin fragilisé
Le bitcoin a perdu jusqu'à plus de 10% de sa valeur au lendemain d'un avertissement du P-DG de la banque américaine JPMorgan Chase & Co, Jamie Dimon, selon lequel cette monnaie virtuelle est une "fraude" qui finira par "exploser". La crypto-monnaie la plus connue et la plus importante au monde a vu sa valeur plus que quintupler depuis le début de l'année, à un pic de près de 5.000 dollars (4.205 euros) le 2 septembre. Mais depuis la semaine dernière, le cours du bitcoin est en chute libre, affecté par l'annonce par les autorités chinoises de l'interdiction pour des individus comme des organisations de lever des fonds par émissions de jetons digitaux (initial call offerings ou ICOs), une pratique que Pékin juge illégale. Les ICOs ont dopé la valeur de toutes les crypto-monnaies, passant d'environ 17 milliards de dollars au début de l'année à quelque 180 milliards de dollars au début septembre, un niveau record. Le bitcoin représente un peu moins de la moitié de ce montant. Après l'annonce sur les ICOs, le bitcoin a pâti lundi de plusieurs informations de presse selon lesquelles Pékin envisagerait d'interdire l'usage des monnaies virtuelles dans les échanges domestiques. La mise en garde mardi de Jamie Dimon a entraîné un nouveau plongeon de 11% du bitcoin, qui avait déjà perdu environ 15% de sa valeur en 10 jours. "Il rejoint plusieurs observateurs du marché qui ont critiqué le bitcoin et estimé qu'il pourrait être une bulle, donc ses propos pourraient avoir accéléré la chute", a déclaré James Butterfill, directeur de la stratégie de recherche et d'investissement chez ETF Securities, à Londres. Sur la plate-forme Bitstamp, le bitcoin se négociait mercredi en baisse de 6,05% à 3.915 dollars vers 17h05 GMT, après avoir touché un creux à 3.720,01 dollars en séance. La plupart des autres monnaies numériques étaient également en repli, notamment l'ether en baisse de 10%, selon Coinmarketcap, un site spécialisé. La monnaie virtuelle permet aux individus de faire des transferts entre personnes ou de payer pour des produits ou services en contournant les banques et le système financier classique.

Bitcoin et banques traditionnelles
Le bitcoin est une "escroquerie" qui va imploser, a affirmé ce mardi Jamie Dimon, le P-DG de la banque JPMorgan. Comment réagir à cette attaque? Un expert financier décrypte au micro de Sputnik l'hostilité du banquier envers la crypto-monnaie. La monnaie cryptographique le plus célèbre du monde, le bitcoin, "ne va pas bien finir", a déclaré le directeur général de JPMorgan Chase, Jamie Damon, lors d'une conférence sur la finance à New York. Cette monnaie va imploser, a-t-il déclaré, ajoutant que seuls les meurtriers, les trafiquants de drogue et les résidents de la Corée du Nord, de l'Equateur et du Venezuela pouvaient investir dans cette "escroquerie".
"Cette monnaie ne va pas marcher. On ne peut pas avoir un système où des gens créent une monnaie avec du vent et penser que les gens qui l'achètent sont vraiment malins", a-t-il insisté. Gordon Fletcher, co-directeur du Centre for Digital Business de l'Université de Salford, a décrypté pour Sputnik le commentaire de M.Damon sur le bitcoin. Les industries bancaires et financières résistent de toutes leurs forces aux changements dans le système et prônent de manière très prudente leur modèle d'entreprise, a-t-il estimé. "La crise bancaire a été en partie le résultat des vues conservatrices d'un cercle de vieux amis qui supposent que tous les acteurs de ce secteur joueront selon les règles. Mais cela ne s'est pas produit", déclare l'expert. D'après lui, n'ayant pas assez de connaissances sur la technologie de fonctionnement des crypto-monnaies, les banquiers commencent à se faire de la bile. "Traditionnellement dans la sphère financière, la confiance est un contrat entre des gens, et pas avec quelque chose de créé par le cryptage et l'échange public de données", a-t-il déclaré. M.Fletcher poursuit en expliquant pourquoi la banque JPMorgan ne crée pas sa propre crypto-monnaie. Selon lui, les institutions plus grandes et anciennes ont leur propre intérêt à maintenir leur position dominante sur le marché. Les banques traditionnelles ont besoin que le système actuel dure le plus longtemps possible afin de bénéficier de la reprise actuelle consécutive à la crise bancaire de 2008. "Cela contredit le modèle d'entreprise actuel des banques traditionnelles, car cela repose en grande partie sur la capacité à gérer. La situation est similaire à celle de la presse écrite face au développement des chaînes d'information numériques. (…)Le plus grand dommage que la banque peut infliger aux devises cryptographiques est d'accepter ce concept et de développer sa propre monnaie cryptographique en tant que concurrent à celles existantes", a déclaré le directeur.
La monnaie cryptographique peut-elle remplacer la monnaie ordinaire? Elle pourrait au moins coexister avec les devises traditionnelles, estime l'expert. "Il est possible qu'un groupe de nations qui mènent un commerce actif entre eux développeront leur propre version de l'euro en tant que crypto-monnaie. Mais cette innovation peut être adoptée par des groupes inattendus, peut-être, par le Groupe de Cairns, la Coopération économique Asie-Pacifique, ou encore les pays de l'océan Pacifique", a-t-il conclu.

La Chine durcit le ton
BTC China, grande plateforme chinoise d'échanges de devises cryptographiques, a annoncé jeudi sa décision de cesser toute transaction suite au durcissement de Pékin sur le bitcoin, alors qu'un avertissement au vitriol d'une association officielle chinoise faisait plonger la monnaie virtuelle. Les jours du bitcoin en Chine sont-ils comptés? Le spectre d'une interdiction pure et simple des monnaies virtuelles par le régime communiste a été avivé par un avertissement solennel diffusé mercredi par l'Association nationale de finance internet (NIFA). Cette organisation, supervisant en étroit lien avec le gouvernement ce secteur en constante innovation, condamne vertement les "dangers" des crypto-monnaies, ces unités créées à partir de la technologie du "blockchain" et qui s'échangent en ligne sans être régulées par aucun pays. "Il est bon de noter que les +monnaies virtuelles+ sont de plus en plus l'instrument d'activités criminelles: blanchiment d'argent, trafic de drogues, contrebande et levées de fonds illégales", assène ce texte martial posté en ligne par la NIFA. Avant de conclure, sentencieux: "il n'existe aucun fondement légal" à l'existence des plateformes où s'échangent les crypto-monnaies. Même si cet avertissement n'émane pas directement d'un régulateur gouvernemental, il a semé l'effroi parmi les investisseurs et fait dégringoler le marché. Début septembre, la banque centrale chinoise (PBOC) avait en effet dévoilé un drastique tour de vis réglementaire, interdisant toute nouvelle émission de monnaies cryptographiques dans le cadre d'une levée de fonds par une entreprise. Dans le même temps, la PBOC sommait les plateformes de cesser la conversion de ces unités en devises sonnantes et trébuchantes: un coup de semonce qui avait fait chuter le cours du bitcoin en dollars de quelque 10% en l'espace d'un jour. Les durcissements réglementaires chinois tendent à faire boire la tasse aux cours mondiaux car les deux principales plateformes fonctionnant en yuans (BTC China et Okcoin) représentent environ 22% des échanges mondiaux de bitcoins, selon le site internet de référence bitcoinity.org.

La bulle risque-t-elle d'éclater?
Il devient dangereux d'investir dans les crypto-monnaies, car une bulle est en train de se former sur le marché, et les monnaies cryptographiques seront bientôt soumises à un règlement sévère, estiment des experts interrogés par Sputnik. De plus en plus de pays s'ouvrent actuellement aux crypto-monnaies. Mais des analystes déconseillent d'investir dans le bitcoin et autres monnaies cryptographiques, alors que la spéculation et le "syndrome de l'occasion manquée" règnent dans le secteur. "Nous n'estimons pas que la croissance rapide dans le secteur des crypto-monnaies soit fondamentalement solide et nous soupçonnons qu'une bulle est en train de se former sur le marché", a indiqué à Sputnik Alberto Perucchini, analyste à la banque suisse Julius Baer.
Les crypto-monnaies sont des technologies immatures qui vont être soumises à un règlement sévère, selon lui. Qui plus est, les crypto-monnaies n'ont pratiquement pas de liens avec l'économie réelle: seuls 3 des 500 principaux revendeurs en ligne acceptent le bitcoin ou ses analogues comme instrument de paiement (contre cinq l'année dernière).
Selon Roman Lykov, président du directoire de Prime Capital, il ne pourra s'agir d'une bulle que lorsque la capitalisation de toutes les monnaies cryptographiques atteindra 500 milliards de dollars (contre 150 milliards actuellement).
Pour l'instant, le bitcoin détient la palme de la capitalisation, estimée à 69,871 milliards de dollars (47,3% du marché des crypto-monnaies). L'Ethereum, avec une capitalisation de 28,28 milliards de dollars, est à la deuxième place, suivi du Bitcoin Cash avec une capitalisation de 8,587 milliards de dollars, le Ripple (8,298 milliards) et le Litecoin (3,488 milliards).


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