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Brexit : L'économie britannique affectée par le "nuage d'incertitudes"
Publié dans Le Maghreb le 15 - 10 - 2017

L'économie britannique est affectée par un "nuage d'incertitudes" en raison du Brexit, a prévenu le gouvernement, qui débloque 250 millions de livres pour les premiers préparatifs de la sortie de l'UE. "Le nuage d'incertitudes agit comme un frein temporaire et nous avons besoin de résoudre cela le plus vite possible en faisant des progrès dans le processus de négociations", a expliqué le ministre des Finances, Philip Hammond, lors d'une audition devant la commission du Trésor du Parlement. L'économie britannique marque le pas depuis le début de l'année, rattrapée par le flou entourant les discussions sur le Brexit. L'ensemble des économistes s'attendent à ce que la croissance soit plus faible en 2017 qu'en 2016, où elle avait atteint 1,8%. "Il y a une série de preuves montrant que les entreprises et les consommateurs attendent de voir quel sera le résultat (des négociations sur le Brexit), ou quelle sera la direction prise, avant de s'engager dans des décisions d'investissement ou de consommation", a noté le ministre. Les doutes sur la conclusion d'un accord et sur l'avenir des relations avec l'UE pèsent depuis de long mois sur la livre britannique, ce qui renchérit le coût des biens importés et nourrit l'inflation. Le pouvoir d'achat des Britanniques se trouve de ce fait réduit alors que les salaires progressent moins vite que les prix. Par ailleurs, plusieurs enquêtes économiques montrent que les entreprises réfléchissent à deux fois avant de se lancer dans de nouveaux projets d'investissement. Ces craintes sur la sortie de l'UE ont été mises en avant cette semaine par le Fonds monétaire international (FMI), qui a confirmé que la croissance devrait ralentir en 2017 à 1,7%, en pointant le ralentissement de la consommation et l'incertitude à moyen terme liée aux conséquences du Brexit. Le gouvernement a par ailleurs confirmé son souhait de se préparer à tous les scénarios dans le cadre du Brexit, y compris celui de l'absence d'accord entre Londres et Bruxelles. La Première ministre, Theresa May, a d'ailleurs annoncé mercredi devant le Parlement que le Trésor avait débloqué 250 millions de livres d'argent frais pour les préparatifs du Brexit (280 millions d'euros). "Nous nous préparons à toute éventualité. Nous mobilisons de l'argent pour nous préparer au Brexit, y compris à un scénario d'absence d'accord", a déclaré Mme May. Elle a toutefois ajouté "travailler activement aux négociations avec l'UE afin d'obtenir un bon accord", au moment où les discussions avec Bruxelles semblent patiner et alors que Therera May affronte une crise de leadership. M. Hammond a toutefois précisé de son côté qu'aucune ligne budgétaire spécifique ne serait prévue dans l'immédiat pour préparer l'adaptation du Royaume-Uni au scénario d'un échec des négociations entre Londres et Bruxelles. Les fonds alloués constituent plutôt une somme globale, dans laquelle les diverses administrations concernées piochent pour se préparer à l'ensemble des hypothèses, de l'absence totale d'accord à une extrémité à l'entente cordiale de l'autre, en passant par tous les intermédiaires. "Je suis clair sur le fait que nous devons être préparés pour un scénario sans accord à moins et jusqu'à ce que nous ayons la preuve que ce n'est pas ce vers quoi nous nous dirigeons", a néanmoins prévenu le ministre. "Pour le moment, bien que nous espérons bien sûr un résultat différent, nous ne pouvons pas être certains de ce résultat différent", ajoute-t-il.
Les marges de manœuvre financières du gouvernement restent limitées et sa tâche serait compliquée par un abaissement des prévisions économiques officielles lors de la présentation du budget le 22 novembre.

Le tourisme prévoit un nouveau record en 2017
Le tourisme au Royaume-Uni pourrait battre en 2017 un nouveau record, avec 40 millions de visiteurs étrangers, attirés par une livre sterling faible, selon une estimation de l'agence nationale du tourisme, basée sur la hausse de 8% au premier semestre. Cette agence, VisitBritain, explique dans un communiqué qu'elle prévoit une hausse annuelle de 6%, avec 39,7 millions de visites d'étrangers au Royaume-Uni attendues cette année. Pour arriver à cette évaluation, l'agence s'est appuyée notamment sur les bons chiffres obtenus lors des six premiers mois de l'année, avec une augmentation de 8% du nombre de visites. Les dépenses de ces touristes devraient elles aussi nettement augmenter, de 14% d'une année sur l'autre à 25,7 milliards de livres pour l'ensemble de 2017 (28,7 milliards d'euros). "Le président de l'Autorité du tourisme britannique, Steve Ridgway, estime que la chute de 16% de la valeur de la livre a rendu le Royaume-Uni plus attractif, mais elle a aussi à l'inverse pesé négativement sur les budgets de promotion à l'étranger", a précisé l'agence.
L'activité touristique au Royaume-Uni, au sein duquel Londres est incontournable, enregistre record sur record ces dernières années, soutenue notamment par d'importants efforts de promotion des autorités et des professionnels du secteur. La destination britannique a en outre été dopée par l'organisation des jeux Olympiques en 2012 à Londres. Dernièrement, cette activité a aussi reçu un coup de pouce grâce à la forte baisse de la livre due à la perspective du Brexit. Cette dépréciation, notamment face au dollar et à l'euro, permet aux touristes étrangers débarquant au Royaume-Uni de disposer d'un plus grand pouvoir d'achat. L'agence a expliqué par ailleurs que le tourisme britannique profitait, de surcroît, d'une récente tendance des Britanniques à passer davantage de leur temps de vacances dans leur pays, en partie parce que la dépréciation de la livre rend plus onéreux leurs déplacements en dehors de leurs îles.


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