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Entre baisse des stocks et hausse de la production : Le pétrole hésite à New York
Publié dans Le Maghreb le 20 - 01 - 2018

Le prix du pétrole new-yorkais a terminé quasi inchangé jeudi, le marché hésitant entre une nouvelle baisse importante des stocks de brut aux Etats-Unis et la perspective de voir la production américaine encore grimper.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février, référence américaine du brut, a cédé 2 cents pour clôturer à 63,95 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars a terminé à 69,31 dollars, en baisse de 7 cents par rapport à la clôture de mercredi. Le rapport hebdomadaire du département américain de l'Energie sur le niveau des stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis publié jeudi "plaide plutôt en faveur d'une hausse des prix", a souligné Kyle Cooper d'IAF Advisors. Lors de la semaine achevée le 12 janvier, les réserves commerciales de brut ont reculé de 6,9 millions de barils pour s'établir à 412,7 millions, leur plus bas niveau depuis 2015. Il s'agit de leur neuvième semaine consécutive de baisse et "on devrait bientôt passer sous la moyenne des cinq dernières années", a souligné le spécialiste. "Encore plus encourageant, les réserves de Cushing (où sont entreposés les barils de brut servant de référence au prix du WTI) ont reculé pour atteindre 42 millions de barils, à comparer à leur plus haut de l'année dernière à 69 millions de barils", s'est enthousiasmé Torbjorn Kjus, analyste chez DNB Markets. La demande pour l'or noir reste solide aux Etats-Unis, qui continuent par ailleurs à exporter de plus en plus de barils (1,25 million de barils par jour la semaine dernière).
Mais dans le même temps, les marchés commencent à s'inquiéter du rebond de la production aux Etats-Unis. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a ainsi revu à la hausse ses prévisions de l'offre américaine cette année dans son rapport mensuel paru jeudi. Selon le DoE, les Etats-Unis ont extrait en moyenne 9,75 millions de barils par jour lors de la semaine achevée le 12 janvier et la production devrait dépasser la barre des 10 millions de barils par jour d'ici la fin du premier trimestre. "Tant que les réserves américaines de brut continueront de reculer nettement, les participants du marché estimeront que le rééquilibrage du marché est en cours, conduit par les baisses de production de l'Opep et la Russie", ont souligné les analystes de Commerzbank. L'Opep et ses partenaires sont tenus jusqu'à la fin de l'année par un accord de réduction de leurs extractions visant à rééquilibrer l'offre et la demande mondiale et à faire remonter les prix. Les 14 pays du cartel, selon son rapport mensuel, ont pompé un total de 32,42 millions de barils par jour (mb/j) en décembre, soit une petite augmentation de 42.000 barils par jour par rapport à novembre. Mais dans l'ensemble les pays de l'Opep et ses partenaires restent relativement disciplinés. Et les cours ont atteint en début de semaine leur plus haut niveau depuis décembre 2014, le baril de Brent de la mer du Nord passant même la barre des 70 dollars.

Hausse en Asie
Les cours du pétrole continuaient de monter jeudi en Asie, favorisés par des estimations jugées positives sur les stocks de brut américain. Vers 05H30 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en février, prenait 25 cents à 64,22 dollars dans les échanges électroniques en Asie.
Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en mars, s'appréciait de 16 cents à 69,54 dollars. La fédération privée American Petroleum Institute (API) a estimé mercredi que les stocks de brut chez le plus gros consommateur au monde avait reculé de 5,121 millions de barils dans la semaine qui s'est achevée le 12 janvier, la septième baisse majeure en sept semaines. Ce recul est supérieur à la baisse de 3,588 millions de barils attendue par les marchés et témoigne d'une demande américaine solide.
"Cela confirme que les stocks se contractent à un rythme beaucoup plus rapide que prévu par les marchés", a déclaré Stephen Innes, analyste chez Oanda. Si le ministère américain de l'Energie (DoE) confirme la tendance jeudi, "le discours sur les tendances haussières de la demande s'en trouverait nettement conforté". Greg McKenna, analyste chez AxiTrader, ajoute que les investisseurs vont aussi être attentifs aux données sur la production américaine de pétrole de schiste. Les cours de l'or noir ont grimpé au cours des derniers mois, sous l'effet des efforts de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses dix partenaires, dont la Russie, qui se sont engagés à limiter leur production pour rééquilibrer le marché mondial.
Mais les producteurs américains ne sont pas engagés dans cet accord et la hausse des cours pourrait inciter certains à accélérer leur production.

Fort recul des stocks de brut US
Les stocks de pétrole brut ont chuté plus fortement que prévu aux Etats-Unis la semaine dernière, se repliant au plus bas depuis 2015, selon des chiffres publiés jeudi par le département américain de l'Energie (DoE).
Lors de la semaine achevée le 12 janvier, les réserves commerciales de brut ont baissé de 6,9 millions de barils pour s'établir à 412,7 millions, quand les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur un recul de seulement 3,15 millions de barils. Ces stocks diminuent depuis neuf semaines et ont reculé au total de plus de 46 millions de barils depuis le 10 novembre. A leur niveau, ils sont en baisse de 15% par rapport à la même époque en 2016 et se maintiennent dans le milieu de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Egalement scrutés puisqu'ils servent de référence à la cotation du pétrole à New York, les stocks de brut du terminal de Cushing (Oklahoma, sud), ont baissé de 4,2 millions de barils à 42,4 millions. Les réserves d'essence ont de leur côté augmenté de 3,6 millions de barils, soit un peu moins que les 3,99 millions de barils anticipés par les analystes.
Elles s'inscrivent toutefois en repli de 2,2% par rapport à la même période l'an dernier et descendent au milieu de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.

Demande accrue face au froid
Les stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et diesel) ont reculé de 3,9 millions de barils alors que les analystes anticipaient une hausse de 1,55 million de barils.
Ils sont en repli de 17,7% par rapport à leur niveau un an auparavant et descendent dans la partie basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
La demande pour ces produits lors des quatre dernières semaines, dopée par la vague de froid qui s'est abattue sur les Etats-Unis, a bondi de 16% par rapport à la même période l'an dernier. La demande d'essence a elle progressé de 3,9%.
Les Etats-Unis ont au total consommé en moyenne 20,5 mbj de produits raffinés au cours des quatre dernières semaines, une progression de 6,2% par rapport à la même période l'an dernier.
La production de brut est de son côté repartie à la hausse, le pays extrayant en moyenne 9,75 millions de barils par jour (mbj) lors de la semaine se terminant le 12 janvier.
Selon l'Agence américaine d'information sur l'énergie, la barre des 10 mbj en moyenne devrait être franchie dès le premier trimestre.
La cadence des raffineries a pour sa part légèrement reculé, les infrastructures opérant à 93% de leurs capacités contre 95,3% la semaine précédente.

L'offre US plus importante que prévu
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a une nouvelle fois fait état jeudi d'un rééquilibrage du marché mais revu à la hausse ses prévisions de l'offre américaine cette année.
Dans son rapport mensuel, le cartel constate des "indications grandissantes sur le fait que le marché s'achemine paisiblement vers un rééquilibrage", évoque "des stocks de brut plus bas, une demande saine et des tensions géopolitiques".
L'Opep et ses partenaires dont la Russie sont tenus jusqu'à la fin de l'année par un accord de réduction de leur production visant à rééquilibrer l'offre et la demande mondiale et à faire remonter les prix.
Ces derniers se sont effectivement affermis, le baril de Brent de la mer du Nord passant récemment la barre des 70 dollars.
Les 14 pays du cartel ont pompé un total de 32,42 millions de barils par jour (mb/j) en décembre, soit une petite augmentation de 42.000 barils par jour par rapport à novembre, selon des sources indirectes.
La production a augmenté en Algérie, en Angola et au Nigéria, tandis qu'elle déclinait au Venezuela.
Mais si les pays de l'Opep et ses partenaires restent relativement disciplinés afin de limiter leur production, d'autres pays pompent sans entrave, à commencer par les Etats-Unis, qui ont connu une véritable explosion de l'exploitation des pétroles non-conventionnels.
L'Opep a ainsi revu à la hausse la croissance de l'offre non-Opep pour 2018, croissance qui devrait atteindre 1,15 mb/j (contre une croissance de 0,99 mb/j attendue le mois dernier) pour atteindre une offre totale moyenne de 58,94 mb/j.
Cela essentiellement en raison d'une production qui devrait être plus vigoureuse que prévu jusqu'à maintenant pour les Etats-Unis et le Canada.
La croissance de la demande mondiale pour 2018 devrait pour sa part atteindre 1,53 million de barils par jour (mb/j), une prévision légèrement relevée par rapport au mois dernier, pour atteindre une demande de 98,51 mb/j.


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