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Entre déficit, inflation et dette : L'Argentine dans un labyrinthe économique
Publié dans Le Maghreb le 23 - 01 - 2018

Réduire le déficit budgétaire de 4% et une inflation supérieure à 20%, maîtriser l'endettement: tels sont les défis macroéconomiques pour 2018 du gouvernement argentin de Mauricio Macri, dont les réformes tardent à donner les résultats escomptés.
La résistance des syndicats et de l'opposition oblige le président de centre-droit Mauricio Macri à procéder de manière progressive pour opérer son changement de modèle économique, passant d'un régime protectionniste hérité de ses prédécesseurs Nestor et Cristina Kirchner (2003-2007 et 2007-2015), à un système plus libéral. Renforcé par une nette victoire lors des législatives de mi-mandat en octobre, le gouvernement a imposé au Parlement une réforme controversée des retraites, qui a déclenché une forte mobilisation, et une réforme fiscale. En mars, il veut refonder le code du travail, pour rendre l'Argentine plus attractive pour les investisseurs étrangers. Les opposants dénoncent le risque de perte d'acquis sociaux. La troisième économie d'Amérique latine (derrière le Brésil et le Mexique) s'est redressée en 2017, avec une croissance annuelle de 2,8%, de quoi compenser le mauvais cru de 2016, avec une récession de 2,3%.

Reprise
Les statistiques officielles reflètent une reprise économique mais le pouvoir d'achat n'a pas augmenté pour autant: la pauvreté affecte 28,6% des 41 millions d'Argentins, étranglés par une inflation annuelle supérieure à 20% depuis une décennie, même si un infléchissement de la courbe de la hausse des prix en 2017 donne de l'espoir (40% en 2016, 24,8% en 2017). Début 2016, le gouvernement s'était fixé comme objectif de parvenir à 17% d'inflation en 2017 et 12% en 2018. Deux ans plus tard, il espère en 2018 limiter l'inflation à 15%. "L'Argentine ne gagnera contre l'inflation que lorsqu'elle équilibrera ses comptes", souligne l'économiste Ramiro Castiñeira, pointant le déficit budgétaire de 3,9% en 2017 et l'émission monétaire comme carburant de l'inflation. L'inflation est le cauchemar des Argentins. "La hausse des prix est supérieure à ce que reconnait le gouvernement. Tout va mal car la promesse de contrôler l'inflation n'a pas pu être tenue", peste Roberto Martínez, un chauffeur de camion de Buenos Aires. Bien parti pour enchaîner avec un second mandat lors de l'élection présidentielle de 2019, Mauricio Macri, un homme d'affaires de 58 ans, devra offrir à ses compatriotes des résultats tangibles et perceptibles durant la seconde partie de son mandat, pour s'assurer de leur confiance. "Comme le gouvernement n'a pas de majorité au parlement, il doit aller doucement. En Argentine, où son modèle est critiqué, les consensus sont rares", estime M. Castiñeira, directeur de l'institut Econométrica. "Macri a gagné, car il a réussi à faire passer jusqu'ici toutes les lois qu'il voulait", considère l'économiste Mario Blejer. Le gouvernement "va dans la direction correcte" et Mauricio Macri se construit au passage "un fort leadership", ajoute M. Blejer, qui faisait partie lors de la campagne présidentielle de 2015 de l'équipe économique du candidat de centre-gauche Daniel Scioli, soutenu par Cristina Kirchner et battu par Mauricio Macri.

Vulnérables
Dans un pays qui a fait banqueroute en 2001, faute de pouvoir rembourser ses dettes, l'endettement des deux dernières années inquiète. La dette publique a bondi de 30% depuis l'arrivée au pouvoir de Macri en décembre 2015.
La situation n'est cependant pas alarmante, car le niveau d'endettement reste raisonnable. Après la crise de 2001, grâce aux exportations de soja dont le cours a explosé sur les marches international, l'Argentine a remboursé ses créanciers et ne s'est pratiquement pas endettée de 2001 à 2015.
Le ministre argentin des Finances Nicolas Caputo a annoncé que la dette publique atteindrait 37% en 2020, contre 31,3% aujourd'hui. "C'est parfaitement viable", assure-t-il.
L'agence de notation américaine S&P Global Ratings a relevé en octobre de B à B+ la note des bons souverains tout en notant que "l'Argentine est vulnérable au contexte global du fait de sa forte dépendance des fonds externes pour financer son déficit fiscal".


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