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Finance islamique : Des mesures prises pour le lancement de produits bancaires sans intérêt
Publié dans Le Maghreb le 04 - 03 - 2018

Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, a affirmé jeudi à Alger que les banques avaient pris les mesures nécessaires pour offrir des produits bancaires sans intérêt au profit des clients intéressés, à travers l'application de ce que prévoit la loi sur la monnaie et le crédit.
Répondant à une question orale lors d'une plénière au Conseil de la nation sur l'introduction de la finance islamique dans les transactions bancaires, M. Raouya a précisé que les banques publiques ont pris les mesures nécessaires pour accorder des prêts participatifs.
Pour drainer une épargne inactive, la Caisse nationale d'épargne et de prévoyance (CNEP) et la banque de développement local (BDL) proposent des produits d'épargne sans intérêt. Il s'agit du "livret d'épargne avec intérêt (classique) et le livret alternatif (sans intérêt), a fait savoir le ministre, ajoutant que la CNEP a lancé le produit appelé Idjar pour financer l'acquisition d'un logement. M. Raouya a en outre indiqué que d'autres produits participatifs proposés par la BDL et la banque de l'agriculture et du développement rural (BADR) seront lancés durant le premier semestre 2018. Il s'agit notamment, a-t-il dit, du Idjar, de la Mourabaha et de la Moucharaka, affirmant que les autres banques publiques vont lancer leurs produits au cours du deuxième semestre.
Pour une meilleure maîtrise des principes de la finance participative, les banques publiques ont pris toutes les mesures nécessaires concernant notamment la formation des agents et ce, à travers l'organisation de rencontres sur ce thème, a-t-il précisé.
M. Raouya a ajouté que ces actions tendent à répondre aux besoins exprimés en matière de produits d'épargne sans intérêt.

1.625 milliards de dinars de transferts sociaux en 2017
Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, a indiqué que la valeur des transferts sociaux était de 1.625 milliards de dinars en 2017.
Les transferts sociaux ont atteint 1.625 milliards de dinars en 2017, a précisé M. Raouya lors d'une séance plénière au Conseil de la nation, en réponse à une question orale sur la révision de la politique de soutien. Les pouvoirs publics veillent et continueront à veiller au maintien de la politique de soutien en vue d'assurer une couverture sociale plus large, notamment en direction des franges vulnérables, renforçant ainsi la solidarité nationale, a-t-il ajouté.
Le soutien de l'Etat consiste en le subventionnement direct des prix des biens de large consommation à partir du Trésor et le soutien indirect à travers des exonérations fiscales sur les produits énergétiques par l'application de prix codifiés inférieurs au coût de production, a fait savoir le ministre.
Le soutien direct et indirect profite à de larges franges de la société, ce qui grève le budget de l'Etat, a-t-il dit, assurant toutefois que l'Etat demeurait attaché à la préservation et à la consolidation des acquis sociaux.
Il a rappelé que l'Etat avait progressivement modifié les prix des produits énergétiques depuis 2016 par la révision de l'impôt sur les produits pétroliers, la modification de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et la révision de la tarification du gaz et de l'électricité.
Les transferts sociaux inscrits au budget n'ont pas cessé de progresser entre 2000 et 2017, a affirmé le ministre
Il a précisé, dans ce contexte, que le taux des transferts sociaux avait atteint 22,8% du budget général de l'Etat et 7,4% du PIB entre 2000 et 2004, 24,5 du budget général de l'Etat et 8,6% du PIB entre 2005 et 2009. Pour la période 2010-2015 le taux des transferts sociaux a atteint 25% du budget général de l'Etat et 11% du PIB et 23% du budget et 9% du PIB entre 2016 et 2017.
Le ministre a fait savoir que la valeur des transferts sociaux avait atteint 1.625 milliards en 2017 DA contre 1.239 milliards DA en 2010, ajoutant que la structure de ces transferts est dominée par le soutien aux familles à l'habitat et à la santé, représentant 64% de l'ensemble des transferts tandis que le soutien indirect représente 20% du PIB, et est essentiellement composé du subventionnement des produits énergétiques (61%) et des exonérations fiscales (34% du soutien global).
Le subventionnement des produits énergétiques englobe, selon le ministre, 3 catégories de produits à savoir le gaz, le carburant et l'électricité, précisant que le soutien indirect a atteint en 2014 à titre d'exemple 2.560,8 milliards DA dont 1.886 consacrés au subventionnement des produits énergétiques.

Une alternative de financement conforme à la chari'a
Pour sa part, et depuis Médéa, le président du Haut conseil islamique (HCI), Bouabdallah Ghlamallah, a estimé, jeudi, que la finance islamique constitue "une fenêtre" permettant aux institutions financières du pays d'offrir une alternative de financement conforme aux règles de la Chari'a.
S'exprimant à l'occasion d'une rencontre sur les perspectives de la finance islamique en Algérie, organisée au pole universitaire de Médéa, M. Ghlamallah a indiqué que "le modèle préconisé vise à contribuer à l'édification d'une société solidaire et assure l'équité dans la distribution de la richesse".
"Les deux systèmes (traditionnel et islamique) sont complémentaires dans beaucoup de domaines et se rejoignent dans la finalité de leurs actions, celle d'être exclusivement au service des intérêts de la nation et des citoyens", a-t-il ajouté.
Le HCI compte parvenir, selon son président, à un taux d'intégration, à court terme, des transactions et produits bancaires, oscillant entre 20 et 30 % de l'ensemble des activités bancaires, tout en observant que l'objectif tracé est de parvenir, d'ici deux ou trois années, à un taux d'intégration plus important.
M. Ghlamallah a affirmé que l'initiative prise par le Gouvernement de prendre en charge la finance islamique et faire entrer les méthodes de financement islamique dans les prérogatives des banques publiques et privées a pour but de "réduire la masse monétaire qui se trouve à l'extérieur des banques et à encourager l'épargne". Les formes de financement que propose le système de finance islamique sont en mesure de venir à bout des réticences des citoyens à avoir recours aux banques, en raison du problème des intérêts, a-t-il souligné, affirmant que "beaucoup de citoyens refusent de confier leur argent aux banques pour ce motif et l'introduction de ces formes de financement va inciter ces derniers à profiter de cette alternative pour fructifier leur argent et participer à augmenter l'épargne interne". Le président du Haut conseil islamique a tenu à préciser que le citoyen est libre de choisir entre le système de financement islamique et le système traditionnel, assurant que son instance n'entend pas imposer aux citoyens le modèle de financement islamique, et qu'ils demeurent libre d'opter pour tel ou tel système et que l'objectif premier est d'aboutir à "une coexistence entre les deux systèmes".


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