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Un fils du pauvre en or
46ème anniversaire du décès de l'écrivain Mouloud Feraoun
Publié dans Le Maghreb le 15 - 03 - 2008


Il y a 46 années, jour pour jour, l'écrivain algérien d'expression française, Mouloud Feraoun fut assassiné un 15 mars 1962 au Château Royal par l'OAS. Celui qui avait relaté dans son incontournable Le fils du pauvre, comme le ferait un ethnographe ou un sociologue, la vie champêtre des montagnes arides, n'a pas vécu les liesses et les frénésies de l'indépendance de l'Algérie. Mouloud Feraoun était abattu avec cinq de ses collègues inspecteurs.L'on a souvent reproché à Mouloud Feraoun de ne s'être pas tout à fait engagé dans la lutte de la Libération nationale. Instituteur, enseignant durant plusieurs années avant d'être nommé inspecteur des centres sociaux, Mouloud Feraoun s'est attelé durant toute sa vie professionnelle à peindre de façon authentique et sobre la vie des paysans dans cette Kabylie qui ne nourrissait pas son homme. Dans Le fils du pauvre un livre autobiographique, le personnage principal, Fouroulou, c'était lui, l'enfant unique qui était choyé par des sœurs et une mère et même un père qui regardaient alors leur rejeton comme une Providence. Il racontera dans cette extraordinaire épopée son entrée à l'école, les fêtes et rites kabyles, les rapports souvent "injustes " entre lui et les filles, l'aridité de la terre, le fonctionnement du village qui obéissait à des règles anciennes de la parole des vieux sages, ….bref, Feraoun aurait raconté à partir du microcosme social que fut alors sa petite famille, toute une société qui évoluait en plein dans la colonisation. Né le 8 mars 1913 dans le village de Tizi Hibel (ancienne commune mixte de Fort National), Mouloud Feraoun fréquenta l'école de son village à partir de l'âge de 7 ans. En 1928, il est boursier à l'Ecole Primaire Supérieure de Tizi Ouzou avant d'entrer quatre ans plus tard à l'Ecole Normale de Bouzaréah où il fit la connaissance d' Emmanuel Roblès.. En 1935, il est nommé instituteur à Tizi Hibel où il épouse sa cousine Dehbia dont il aura 7 enfants. En 1957, nommé directeur de l'Ecole Nador de Clos-Salembier, il quitte la Kabylie pour les hauteurs d'Alger. Mouloud Feraoun a commencé son premier roman autobiographique Le fils du pauvre en 1939 ; il n'est publié qu'en 1950 à compte d'auteur. Ce n'est qu'en 1954 que Le Seuil le publie expurgé des 70 pages relatives à l'Ecole Normale de Bouzaréah. Les éditions du Seuil publient, en 1957, en italique, la traduction des Poèmes de Si Mohand U M'hand étant éditée par les Editions de Minuit en 1960. Son Journal, rédigé de 1955 à 1962 est remis au Seuil en février 1962 et ne sera publié qu'après sa mort. C'est dans "Le Journal " que s'exprime toute la dimension humaine de l'écrivain. Son analyse futuriste sur l'avenir de l'Algérie indépendante restera comme un message prémonitoire. Il anticipera sur les événements dramatiques que nous vivons aujourd'hui, lorsqu'il déclara dans le même ouvrage que " vos ennemis de demain seront pires que ceux d'aujourd'hui". Afin de célébrer cette date anniversaire l'association Assirem, (espoir) lui a rendu un vibrant hommage le 13 mars dernier au village de Kabylie Taourirt Aden de la commune Mekla, wilaya de Tizi Ouzou. Et cet hommage, le premier qu'initie cette jeune association culturelle, est motivé par le fait que cet écrivain a fait sa première escale en tant qu'instituteur dans ce village. Puisqu'il s'est avéré et le grand public l'ignore, que la première école dans laquelle a enseigné Mouloud Feraoun est celle de Aden et non pas Taourirt Moussa comme il a toujours été pensé.

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