La cohérence de leur appropriation après celle de l'éducation et de la culture aujourd'hui, se rapporte à des questions cruciales et déterminantes pour l'Algérie. A l'évidence, le sujet est illustratif de l'importance qui lui est accordée. Elle exprime, clairement les enjeux qui représentent le développement de la science et de la technologie en Algérie et les défis qui s'y attachent ; En effet, la science et la technologie occupent une place centrale dans la vie de l'individu et de la société. Elles en façonnent le quotidien et en conditionnent l'évolution et le devenir grâce à leurs applications pratiques qui assurent leur pratique, leur progrès et leur développement. Plus que jamais, la société algérienne ressent, le plus besoin fondamental de l'urgence de développer la science et ses applications, et de maîtriser les techniques et les technologies au service du développement global. En effet, le pays a besoin de vaincre les problèmes et lacunes de son retard de développement dans certains secteurs. Le besoin de continuer à améliorer les conditions de vie de la population, la création d'emplois et de richesse, d'assurer aux générations à venir, de meilleures perspectives. L'Algérie dispose pour cela de potentiel nécessaire de ressources tant humaines que naturelles, elle dispose aussi de l'ambition et de la volonté requise. Elle en a la stratégie, qu'elle s'emploie à mettre en œuvre, en l'affirmant si besoin est le programme présidentiel, qui intègre des volets importants de cette stratégie, représente un plan pragmatique et réaliste qui se met progressivement en œuvre pour promouvoir une utilisation de plus en plus large de la science et de la technologie dans le développement ; les domaines couverts par ce programme sont diversifiés et répondent, dans leurs grands axes, aux besoins et attentes de la société. Des axes qui se nourrissent également des fruits des grandes mutations sociales et économiques de la société. Bien évidemment, ces mutations sont une œuvre de longue haleine qui nécessite encore une grande mobilisation et énormément d'efforts et de continuité, et il serait prématuré de dresser un bilan de ce qui constitue en définitive la vie profonde de la Nation, la dialectique et le devenir permanent de son développement social et politique. C'est dire également que l'apport de la science et de la technologie et l'élargissement de leur action d'envergure et de portées nécessairement nationales, ne peut être isolé des progrès et acquis sociaux et politiques réalisés à la faveur de l'indépendance économique et du développement. Un processus qui doit être appréhendé dans le cadre de la continuité d'une action globale engagée depuis 1999. Dans ce contexte, le gouvernement dans son plan d'action met l'accent sur le développement continu du système national de recherche, par la réalisation et l'équipement de nouvelles unités de recherche, l'élaboration d'un plan de développement de la recherche scientifique et technologique, en accompagnement au développement économique du pays, et au renforcement des mécanismes de transfert et de valorisation des résultats de la recherche. En matière d'organisation de la recherche scientifique, le gouvernement s'est dit mettre la loi pertinente en conformité avec les dispositions constitutionnelles relatives à la recherche scientifique, notamment pour la définition des missions, de la composition du fonctionnement du Conseil national de la recherche scientifique et du développement technologique. Il veillera également à la mise en place de ce conseil. En matière de programmation des activités de recherche, il sera procédé, au lancement à court terme, de trois programmes nationaux de recherche jugés prioritaires, à savoir : la sécurité alimentaire, la santé du citoyen, et la sécurité énergétique ; la mise en exécution de 750 projets de recherche sur la période 2017 à 2022, à raison de 150 projets par année. Dans cet esprit, le gouvernement ambitionne de contribuer à la sortie du pays de la dépendance technologique, en réunissant les conditions requises pour que les laboratoires et centres de recherche, travaillent en jonction avec les entreprises locales pour développer l'innovation et la compétitivité, grâce à la mise en place : de laboratoires de recherche-développement en entreprise, qui répondent à des besoins exprimés par les opérateurs économiques de départements " recherche et développement " au sein des grandes entreprises, de contrats de recherche entre les universités et les centres publics de recherche d'une part, les entreprises économiques, afin de valoriser les résultats de la recherche. Cette démarche sera consolidée également à travers la création d'entreprises " start-up " par les chercheurs et par les étudiants diplômés.