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Après cinq ans d'indépendance : De remarquables transformations en Crimée
Publié dans Le Maghreb le 26 - 03 - 2019

Les transformations de la Crimée depuis sa réunification avec la Russie il y a cinq ans sont impressionnantes, selon Frank Porsche, chef d'une délégation allemande en visite sur la péninsule.
Frank Porsche, vice-président de l'association allemande pour la sécurité et la politique et chef d'une délégation en visite en Crimée, s'est dit impressionné par la façon dont la péninsule a changé depuis sa réunification avec la Russie.

"Nous constatons que ces cinq dernières années il y a eu des développements et des investissements. Nous avons été impressionnés par le pont de Crimée et le nouvel aéroport. En Allemagne un aéroport est en chantier depuis 10 ans et les travaux ne sont pas encore terminés", a-t-il déclaré lors d'une rencontre avec les chefs du parlement de Crimée.
Selon M. Porsche, rien n'avait été fait pour le développement de la péninsule et pour les Tatars qui y vivent lorsqu'elle était ukrainienne.
"Nous sommes étonnés par ce qui a été fait pour cette ethnie au cours de ces dernières années", a-t-il signalé, ajoutant avoir vu beaucoup de choses en Crimée et avoir constaté que les gens y étaient heureux et contents de leurs vies.
Valter Cardi de la mairie de Bologne, qui a également participé à cette rencontre au parlement de Crimée, a mis l'accent sur le rythme de développement de la péninsule.
"Des travaux sont menés tous azimuts. Je peux comparer, parce que j'ai vu la Crimée d'il y a cinq ans. Je vois que vous bâtissez un avenir radieux pour vos enfants et que vous faites beaucoup pour les jeunes. Les fondements de cet avenir pour vos enfants ont été posés lors du "printemps de Crimée" car le choix qui avait été fait était démocratique et la population avait pris sa décision sans ingérence extérieure", a-t-il indiqué, insistant sur le fait que les sanctions antirusses devaient être levées.
"Lors de cette visite, j'ai eu l'occasion de me convaincre de la joie avec laquelle les habitants célébraient le "printemps de Crimée". J'ai vu dans leurs yeux le bonheur pendant les quatre jours des festivités", a déclaré M. Cardi.
Il estime qu'il y a cinq ans les habitants de la péninsule avaient fait un bon choix et que ce qu'il voyait dans les rues le confirmait.

Moscou tacle la demande de l'Otan et de l'UE de restituer la Crimée à l'Ukraine
L'Union européenne et l'Otan doivent cesser de faire de la "politicaillerie" et écouter "la voix des Criméens" qui, il y a cinq ans, se sont prononcés démocratiquement pour le retour de la péninsule dans le giron de la Russie, selon le ministère russe des Affaires étrangères.
Il est temps pour l'UE et l'Otan de cesser de faire de la "politicaillerie" et de reconnaître le choix démocratique fait par la population de Crimée et de Sébastopol, indique un commentaire du ministère russe des Affaires étrangères concernant la déclaration de la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, faite à l'occasion du 5e anniversaire de la réunification de la Crimée et de la ville de Sébastopol avec la Russie, ainsi que celle du Conseil de l'Otan sur le même sujet.
"Les déclarations absurdes d'après lesquelles la citoyenneté russe et la conscription dans l'armée russe ont été "imposées" aux habitants de la péninsule témoignent de l'incompréhension complète de l'état d'esprit des Criméens. Les propos sur la détérioration de la situation écologique en Crimée représentent une tentative avortée d'inventer des exemples négatifs", indique le document publié sur le site du ministère des Affaires étrangères.
Entre-temps, l'UE et l'Otan ferment les yeux sur les actions de Kiev et des nationalistes ukrainiens qui "ont coupé l'approvisionnement de la Crimée en eau et en électricité", poursuit le document, spécifiant que "les deux institutions tentent de punir les habitants de Crimée pour leur choix et inventent de nouvelles mesures discriminatoires non sélectives qui sont contraires aux normes du droit international et violent leurs droits".
Il s'agit notamment des discriminations qu'ils subissent en matière d'octroi de visas, ce qui est contraire à la fois aux standards internationaux dans le domaine des droits de l'homme et aux documents fondamentaux de l'UE, signale le ministère russe des Affaires étrangères.
"S'étant persuadé de la vanité des sanctions antirusses, Bruxelles appelle néanmoins les pays membres de l'Onu à répéter la même erreur et à introduire des mesures restrictives unilatérales contre la Russie, lesquelles sont contraires au droit international", note le texte.
Quant à l'Otan, l'Alliance estime qu'en mars 2014 Moscou "a annexé la Crimée de façon illégale et illégitime", raison pour laquelle le gouvernement russe doit restituer le contrôle de la péninsule à l'Ukraine. Une telle déclaration a été publiée par la porte-parole de l'Otan, Oana Lungescu. L'Alliance est préoccupée par la violation des droits de l'homme en Crimée, l'accroissement des forces armées sur la péninsule et l'arrestation de marins ukrainiens suite à l'incident de novembre 2018 dans le détroit de Kertch.
Il a rappelé qu'une délégation de personnalités politiques et publiques de la République tchèque a visité la Crimée. Josef Skala, ancien vice-président du Parti communiste de Bohême et Moravie (KSCM), a fait part de ses impressions à Sputnik.
"La Crimée pour la Russie est à peu près la même chose que Biarritz et Saint-Tropez pour la France ou Varadero pour Cuba. Cette perle de la Russie mérite une coopération loyale de la part de chacun qui n'est pas à la solde d'une politique de mensonge prémédité", a déclaré l'interlocuteur de l'agence.
Et d'ajouter qu'après plusieurs voyages en Crimée dans la seconde moitié des années 1980, il pouvait faire des comparaisons et constater les transformations qui s'y étaient opérées depuis.
"Le célèbre camps international Artek en est une illustration particulièrement spectaculaire. Président de l'Union internationale des étudiants (UIE), j'y suis allé par trois fois. Sous les autorités précédentes, le bâtiment où nous avions été logés a été laissé à l'abandon et s'est presque réduit en ruines, ce qui rend encore plus impressionnante cette vaste rénovation du camps qui a été réalisée en 2014", a poursuivi M. Skala.
La Crimée, rattachée à l'Ukraine par Nikita Khrouchtchev en 1954, à l'époque de l'URSS, a réintégré la Russie à la suite d'un référendum organisé en mars 2014. 96,77% des habitants de la péninsule ont voté pour le rattachement. L'Ukraine ne reconnaît pas les résultats du plébiscite et continue à considérer ce territoire comme le sien.

Tout quitter pour la Crimée:
Tout quitter pour tenter sa chance sur une nouvelle terre? Alors que l'image de la Crimée est souvent associée négativement aux sanctions internationales, trois jeunes entrepreneuses ayant quitté la partie continentale de la Russie pour aller y vivre font part de leurs expériences au micro de Sputnik.
Chacune des trois femmes qui se sont confiées à Sputnik a un jour décidé de plier bagage et de quitter la Russie continentale pour la péninsule de Crimée. Guidées par des circonstances personnelles et professionnelles, elles étaient également en quête de soleil, d'air marin et d'espace, en bref de toutes ces choses qui manquent dans les grandes villes.
Dans une interview accordée à Sputnik, Ioulia, une enseignante, par ailleurs fondatrice de l'atelier de langue anglaise Integrate, Irina, une écrivaine et propriétaire de l'auberge de jeunesse Strelka, ainsi que la créatrice du projet éco alimentaire Vkous Krym (Le Goût de la Crimée), Evgénia, expliquent pourquoi elles ont pris le risque de monter leurs propres business en Crimée.
Sacrifier la vie dans une mégapole à celle sur la péninsule: les avantages
"L'avantage principal […], c'est la possibilité de combiner le travail et le repos. […] J'ai désormais la chance d'organiser des cours dehors et de voyager avec mes étudiants", confie Ioulia Plastinina, qui enseigne l'anglais.
Partir vivre sur la côte, à Sébastopol, était aussi une idée de son mari, ingénieur en navigation dont l'arrière-grand-père est enterré là-bas.
"Sébastopol, c'est une ville-monument", poursuit Ioulia. "Toute ma famille a commencé à s'intéresser plus à l'histoire. Nous voyageons vraiment beaucoup à travers la Crimée, à pied, en voiture, sur un yacht. Ces choses, elles nous manquaient beaucoup en mégapole."
Pour Evgénia Tiapnina, qui habitait aussi dans la région de Moscou, le déménagement sur la péninsule était crucial. Après avoir divorcé, elle a compris que plus rien ne la retenait dans cette partie du pays. La santé de son fils, qui tombait souvent malade à Moscou, s'est également immédiatement améliorée grâce au doux climat criméen:
"De plus, le rythme de la vie est plus lent, la ville est plus petite, on n'est pas coincé dans des embouteillages, on peut s'accorder plus de temps ainsi qu'à sa famille, à son éducation."
Sanctions contre la Crimée, blackout total sur la péninsule et autres obstacles
"Les sanctions imposées contre la péninsule ont aggravé la situation lors du déménagement. Elles ont impacté le système de paiement, les grandes banques russes ne fonctionnant pas en Crimée. Nous sommes clients des banques locales", fait part Ioulia.
Qui plus est, estime-t-elle, il n'y a pas encore de grandes maisons d'édition, ni de centres méthodiques pour enseignants, ce qui les oblige à acheter le matériel pédagogique sur le continent.
Travaillant dans des domaines différents, ces trois femmes attirent l'attention sur la mentalité exceptionnelle des Criméens, sur leur attachement aux habitudes de vie anciennes, ce qui a cependant changé petit à petit suite à la réunification avec la Russie.
"Juste après notre déménagement, il y a eu un immense blackout énergétique en Crimée, toute la péninsule a été privée de lumière et de chauffage en hiver", poursuit Ioulia.
"Nous travaillions et vivions en allumant des bougies, nous rallumions la lumière selon les horaires. Les gens s'entre-aidaient, il y avait des cuisines chaudes et des points de réchauffement. Cette période a beaucoup uni les Criméens."
Irina Lougovaya, propriétaire d'une auberge et d'un atelier de langue anglaise, affirme avoir eu peur à cette époque et s'être posé constamment des questions sur la raison de son déménagement. Cependant, avec le temps, la situation s'est améliorée.

"Un paradis sur Terre"
Irina est arrivée en Crimée en chérissant le rêve d'y monter son auberge de jeunesse, une ambition qui s'est concrétisée deux ans plus tard. Elle confie l'avoir construite de ses propres mains, la qualité du travail des bricoleurs locaux laissant désirer à l'époque:
"L'auberge est très douillette, je l'aime, ainsi que mes hôtes qui viennent nombreux en été, parce qu'on n'est pas loin du légendaire site de Chersonèse, à proximité de Sébastopol. Je parle à mes hôtes de Sébastopol, je les aide à créer des itinéraires."
"Je me suis retrouvée dans le seul endroit d'où je ne veuille plus fuir. Pour moi, c'est très précieux", conclut celle qui verra bientôt éditer son premier recueil de contes de fées écrit en Crimée.
"Je ne regrette pas d'avoir déménagé en Crimée. Potentiellement, la Crimée est un paradis sur Terre. C'est beau, les produits sont délicieux, il y a d'immenses possibilités pour développer la région", dit Evgénia.
Elle a monté à Sébastopol un projet écologique de livraison de nourriture, orienté vers ceux qui aiment manger sainement. Et de poursuivre que d'ici peu, les touristes du monde entier s'y rendront: "J'espère que les sanctions seront annulées et que la Crimée respira à pleins poumons."


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