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La Crimée, point de clivage Est-Ouest
En attendant le référendum sur son rattachement à la Russie
Publié dans La Tribune le 10 - 03 - 2014

Le bras de fer entre la Russie et les Occidentaux sur la question ukrainienne et plus particulièrement sur la Crimée tend à se durcir au fil de la crise. La péninsule constitue aujourd'hui le nouveau clivage qui a ravivé les images de la période de la guerre froide entre l'Est et l'Ouest. Face à une situation de blocage absolument périlleuse décision a été prise de donner la parole aux habitants de la péninsule.
La question de la Crimée demeure d'une grande complexité tant elle repose sur des clivages d'ordre historiques, géographiques, linguistiques et humains.
À quelques jours de l'organisation du référendum la tension est montée d'un cran. C'est que la région autonome se prépare à prendre une décision qui engage son avenir et par ricochet celui de la région. Avec ses conséquences géopolitiques inévitables. Rejoindre la Russie ou rester en Ukraine et élargir son autonomie sera la question en jeu lors de ce referendum qui n'a pas l'air d'agréer le camp occidental plutôt favorable à une Crimée rattachée à l'Ukraine elle-même basculant dans le giron de l'Ouest.
En attendant, les préparatifs pour le référendum battent leur plein en Crimée. Le sort de la péninsule devrait donc se jouer le 16 mars prochain. Les deux interrogations auxquelles les électeurs devront répondre sont rédigées en russe, ukrainien et tatar. Pendant ce temps les autorités de Kiev maintiennent un ton belliqueux contre les Russes et les régions de l'est accusés de vouloir partitionner le pays. Un ton qui ne va pas dans le sens de l'apaisement et
de la recherche de solution à la crise. L'ex-première ministre Ioulia Timochenko appelle même à lancer une guérilla en Crimée alors que les pays occidentaux brandissent la menace de sanctions antirusses. Les nouvelles autorités ukrainiennes sous impulsion occidentale s'installent dans une véritable guerre des mots.
L'Otan en mal d'ennemi
Une autre guerre, linguistique celle-là, est aussi en cours. Alexandre Tourtchinov, président par intérim a donné l'ordre à toutes les administrations ukrainiennes de bloquer l'accès de leurs sites de langue russe. Les références en russe sont supprimées dans plusieurs ministères, ne subsiste que l'ukrainien ou l'anglais. Une incongruité lorsque l'on sait que la population de l'Est et du Sud de l'Ukraine parle essentiellement en russe. Les couvertures des journalistes les plus impartiaux sur place reconnaissent que la majorité des habitants de la Crimée est pour le rattachement à la Russie. Une perspective qui ne semble pas plaire du côté de Kiev. L'icône des médias occidentaux Ioulia Timochenko appelle l'Occident à empêcher la tenue d'un tel référendum en Crimée.
Elle appelle à des pressions vigoureuses sur Moscou établissant même une liste de sanctions économique que l'UE et les Etats-Unis pourraient infliger à la Russie. Les menaces ont même dépassé le cadre pondéré en menaçant de lancer une guérilla en Crimée si la région vote pour l'adhésion à la Russie.
Les Occidentaux quasiment dans une virulente posture anti-russe qui rappelle bien la période de la guerre froide n'entendent pas passer à un stade moins belligérant pour tenter de trouver une issue à la crise. Le secrétaire d'Etat américain John Kerry estime que l'adhésion de la Crimée à la Russie fermerait tout simplement la porte à la diplomatie. Et Martin Dempsey, chef d'état-major de l'armée américaine dira même ne pas exclure la possibilité d'un conflit militaire en Ukraine. Le fait que l'Ukraine n'est pas membre de l'Otan et que la posture des pays occidentaux et des ultranationalistes aggrave la situation dans ce pays ne semble pas du tout gêner les Etats-Unis. L'Organisation de l'Atlantique nord aura eu dans cette crise une attitude qui rappelle bien des périodes difficiles de l'histoire du monde.
On aurait pu penser que le démantèlement du Pacte de Varsovie ait été suivi, en toute logique par celui de l'Otan. Mais depuis la chute de l'Urss, la politique occidentale est restée constamment agressive et l'Otan n'a eu de cesse de se déployer. Cette alliance militaire qui n'a officiellement plus d'ennemis avec la disparition du Pacte de Varsovie a gardé des reflexes de l'ancienne période. S'étendre à l'Est et installer ses armes à portée de Moscou.
M. B.


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