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Ahmed Ben Bella : "Je devais disparaitre, parce que je gênais…"
Publié dans Le Maghreb le 14 - 04 - 2019

Plus de six années après la disparation du premier président de l'Algérie indépendante, Ahmed Ben Bella, certaines voix commencent à dire la vérité sur le personnage, ce qu'il représentait pour l'Algérie et pour l'Afrique. Les vérités de Ben Bella sont reprises par l'écriture de l'histoire à savoir : l'illégitimité de la domination d'un peuple sur un autre que ce soit en Algérie où ailleurs, la réalité mondiale, et non pas arabe, de la colonisation et des luttes de libération nationale, l'ingérence occidentale pour renverser les gouvernements nationalistes et révolutionnaires du Sud et maintenir les séquelles de la colonisation. Pour le Président Ben Bella, c'est le fondamentalisme évangélique qui exporte la violence.
Ahmed Ben Bella est une des hautes figures du nationalisme arabe..Il fut l'un des neufs membres du Comité révolutionnaires algérien (CRA) qui donna naissance au FLN. Arrêté de nouveau en 1956, avec cinq autres compagnons, il est détenu à la prison de la Santé jusqu'en 1962. Après la signature des accords d'Evian, il devient le premier président élu de l'Algérie indépendante. Sur le plan intérieur, il mène une politique socialiste caractérisée par un vaste programme de réforme agraire. Sur le plan international, il fait entrer l'Algérie à l'ONU et l'engage dans le mouvement des Non-alignés. Son influence grandissante dans la lutte contre l'impérialisme conduit de grandes puissances à favoriser son renversement par un coup d'état militaire. Il est placé en résidence surveillée de 1965 à 1980 ? Depuis lors, il s'est tenu à l'écart des affaires intérieures, mais continue à jouer un rôle international, notamment en tant que président de la Campagne internationale contre l'agression en Irak.
Le Président Ben Bella a payé cher le prix de son insoumission. Il l'a dit de son vivant. " Oui j'ai payé très cher mon combat pour la justice et la liberté des peuples. Mais voilà, j'ai fait ce que j'ai ressenti comme un devoir une obligation. Donc, pour moi le choix n'a pas été difficile. Quand je me suis engagé dans la lutte pour mon pays, j'étais très jeune. Mes horizons se sont ouverts. Je me suis très vite rendu compte que les problèmes allaient au-delà de l'Algérie, que la colonisation touchait quantité de peuples, que les trois quart des pays de la planète étaient colonisés d'une façon ou d'une autre. L'Algérie était alors, pour les Français, un département d'outre-mer, c'était la France de l'autre côté de la Méditerranée. La colonisation par la France en Algérie a duré longtemps : 132 ans. J'ai participé à cette lutte-là en Algérie. Tout de suite après l'indépendance, je me suis associé à tous ceux qui, dans le monde, se battaient eux aussi pour libérer leur pays. Il y a donc eu cette phase de lutte de libération nationale à laquelle j'ai participé de façon totale. En Tunisie, au Maroc, au Vietnam, l'Algérie était devenue un peu la mère des luttes de libération nationales ; les soutenir était donc pour nous une tâche sacrée ".
Evoquant le coup d'Etat de 1965, le "Zaïm ", s'est dit ne ressentir aucun mépris, " je ne ressens pas de haine. Je pense qu'ils ont participé à quelque chose qui n'était pas très propre et qui a été très dommageable, non seulement pour le peuple algérien, mais également pour les autres peuples qui comptaient alors sur notre soutien. Mon combat pour apporter de meilleures conditions de vie aux Algériens, alors plongés dans une grande misère, et mon combat pour aider les autres peuples encore colonisés à recouvrer leur liberté, dérangeait fort certains pouvoirs. De leur point de vue j'allais trop loin. Je devais disparaitre, parce que je devenais trop gênant. J'abritais pratiquement tous les mouvements de libération, y compris ceux venus d'Amérique latine.


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