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Dialogue national : Nécessité de mener notre pays vers des lendemains sûrs et prospères
Publié dans Le Maghreb le 26 - 08 - 2019


Par Ammar Zitouni

Si l'on se reporte aux quotidiens politiques qui expriment encore les idées et les attitudes d'un courant anti-dialogue national de sortie de crise, on s'aperçoit que la campagne que mènent certains, l'opposition, contre l'Instance de dialogue et de médiation, contre ses membres vise un objectif plus précis : discréditer l'image favorable que se fait l'opinion publique envers ce Panel de personnalités nationales et préparer le terrain au statu quo, soit la persistance de la crise.

Ce dont témoignent d'ailleurs les discours et les tribunes de ces derniers jours très certainement noyautés par des cercles occultes. Ce " travail " effectué en dehors du périmètre de l'Instance de dialogue et de médiation est déjà perçu par l'opinion publique comme un signe avant-coureur d'événements et de contradictions graves qui ne bénéficient nullement à la solution de la crise. La réalité est plus simple, terriblement simple : faute de pouvoir s'en prendre à la recherche des meilleures voies pour la sortie de crise, certains n'hésitent pas à se découvrir en prenant leurs désirs politiciens pour des réalités. Rêves et Illusions .Dans la marée montante de ces contradictions.
Là commence les divergences. Pour le reste, c'est le jour et la nuit. Les appels répétés émanant du chef de l'Etat et du vice-ministre de la Défense nationale n'ont pas manqué dès le début de la crise, pour l'instauration d'un dialogue serein et constructif, pour la conjugaison des efforts.
Mais sans aucune suite à ce jour de l'opposition ni du Hirak. Les idéologies, les querelles de chapelle, les rivalités personnelles, les ambitions avouées ou inavouées ont, souvent, pris le pas sur une approche réaliste, audacieuse, débarrassée de tout préjugé partisan, des problèmes concrets. Les futiles guéguerres de discours, de communiqués, les accrochages verbaux, absurdes, inélégants, les piques méchantes contre les membres de l'Instance de dialogue et de médiation ont vicié l'air politique. Depuis le début de la crise on a beaucoup parlé, beaucoup manifesté, beaucoup défrayé, exception affichée haut et fort pour le changement radical du système politique en vogue en Algérie depuis 1999, pour souvent des motifs secondaires.
Les véritables difficultés politiques, économiques et sociales ont été superbement occultées ou, bien plus grave, délaissées. Pendant ce temps et par la faute de cette crise politique, la situation socio-économique du pays ne cesse de se détériorer, d'empirer. L'exemple du pouvoir d'achat des citoyens qui dégringole à la vitesse supérieure tant les prix n'arrêtent pas de grimper. Une situation qui freine directement la croissance économique et sociale. La crise multidimensionnelle que traverse le pays est loin d'être résolue.
C'est justement le moment que choisissent certains politique pour se chamailler, s'entredéchirer sur des thèmes des conditions non prioritaires à la solution de la crise… jusqu'à faire douter l'opinion publique désabusée, de ce grand vacarme politique et politicien.
Les questions politiques fondamentales à la sortie de crise à travers un dialogue sérieux et constructif ne semblent pas requérir la pleine attention de certaines parties, certains cercles et autres et qui sont en train de donner le dos aux intérêts suprêmes de la nation en refusant de dialoguer.
Leur but est de briser le dialogue et de décourager la solution pour la sortie de crise, pour une période aussi courte que possible. C'est l'épée de Damoclès que l'on veut en fait, attacher au-dessus de l'Instance de dialogue et de médiation. Si certains acceptent de jouer ce rôle, ce sera en tout cas une attitude insidieuse, malveillante et partant, participent à une manœuvre visant, ni plus ni moins, au démantèlement du dialogue national pour d'autres desseins inavoués.
Cela veut peut-être dire que le processus de dialogue national n'est pas au bout de ses peines, et qu'il restera encore un espace politique où il est difficile de trouver le consensus escompté. A moins que d'aucuns changent d'idées et de positions.
Et comme de façon si pathétique exprimée par le chef de l'Etat, M. Bensalah, il s'agit de débattre des conditions et des modalités de ce dialogue. " Je lance une fois de plus un appel à tous les acteurs politiques nationaux, à l'ensemble des composantes de la classe politique, aux personnalités patriotiques nationales, aux mouvances qui structurent la société civile et à tous ceux qui sont considérés comme ceux qui expriment les sentiments d'une frange de notre population, ou de ses élites, notamment les jeunes et les femmes, de se mobiliser pour la réalisation de cet objectif stratégique, seul à même de mener notre pays vers des lendemains sûrs et prospères… Ce dialogue est plus que nécessaire, parce que c'est la meilleure voie pour parvenir aux formules consensuelles nécessaires sur l'ensemble des questions en rapport avec l'élection présidentielle ".
Dans ce contexte politique trop tendu on sent que certains chefs politiques ne sont pas " contents " de ne pouvoir conduire eux-mêmes ce dialogue national et effrontément ils cherchent à travers tous les prétextes, conditions, préalables, menaces à se substituer au groupe de Karim Younes. Ils se sont déjà trop mouillés, sur le terrain. N'est-il pas du devoir de ces gens de s'inscrire dans les faits, pour la recherche de la meilleure voie de sortie de cette impasse politique, dépasser les conditions et les préalables afin d'élaborer ensemble, en commun le consensus national. Une telle convergence était dès le départ avancée et affichée avec détermination par l'Instance de dialogue et de médiation appuyée directement par le chef de l'Etat et le vice-ministre de la Défense nationale à savoir qu'une fois de plus, c'est le dialogue qui servira de " laboratoire " fabriquant les remèdes pour une " Algérie digne et fière " Mais aussi une action nationale visant à tenir en échec les velléités de la bande de division de la nation. L'Etat et le Haut commandement de l'ANP, qui justifient leur engagement, leur détermination pour le bien de la patrie et de son destin, ne manquent jamais d'arguments nationalistes pour inciter au dialogue global et inclusif. Le principe a ceci d'intéressant qu'il vise à conférer un rôle d'arbitre au groupe de Karim Younes sans recourir à s'impliquer ou à être partie prenante de ce dialogue qui s'adresse à la classe politique, les représentants de la société civile, les personnalités nationales et éventuellement aux représentants du Hirak.


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