Depuis 2002, le marché de l'or subit des changements et de nos jours, un réseau de plateformes de ce métal précieux émerge au-delà des pays occidentaux. De plus en plus de pays veulent se lancer dans la vente d'or physique et la Chine est l'un des premiers à s'être engagés sur cette voie avec ses offres à la bourse de l'or de Shanghaï, écrit Vestifinance. D'autres contrées ont suivi son exemple. La Russie, le plus grand acheteur du métal précieux de ces dernières années, a lancé la vente de contrats à terme à la bourse de Moscou. Ensuite, avec l'empire du Milieu, il a été annoncé la création d'une bourse de l'or des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) pour aider les autres membres de cette alliance à acquérir plus d'or. Entre autres, ce sont les Émirats arabes unis qui ont annoncé leur intention d'ouvrir une plateforme de vente d'or physique. Or, indique l'auteur de la publication spécialisée, tout cela laisse à penser que le mécanisme des prix sur le marché de ce métal jaune changera et que la bourse de Shanghaï deviendra son centre névralgique, reléguant à l'écart COMEX et la bourse de Londres. Et d'ajouter que Moscou, Pékin et d'autres capitales sont fatiguées du fait que les prix du principal métal précieux s'établissent sur les bourses vendant principalement des contrats en papier, qui ont peu en commun avec le marché physique de l'or. Comme le rappelle l'article, les Émirats arabes unis semblent booster ce business, l'or représentant près de 20% des parts des exportations non pétrolières. "C'est un chiffre colossal compte tenu du fait que les Émirats arabes unis n'extraient pratiquement pas ce métal", y est-il indiqué. Dans un sens plus large, le marché de l'or a commencé à subir des changements en 2002 et de nos jours, on assiste au développement d'un énorme réseau de plateformes d'or au-delà des frontières du monde occidental. Il est intéressant de chercher à comprendre comment elles interagiront entre elles, compte tenu du fait que chacune est orientée sur sa propre devise, rappelle-t-on dans la publication. "Quoi qu'il en soit, ces changements ne promettent aucun bien à COMEX, LMBA et aux banques occidentales tentant de contrôler ce marché", est-il encore prédit. Et de conclure que toutes ces démarches orientées sur le changement du marché des métaux précieux et sur l'achat accéléré de l'or par la Banque centrale de Russie ont pour but de renoncer au système du dollar. Une chute considérable des prix du pétrole affectera-t-elle l'économie russe. Une chute vertigineuse des prix du pétrole ne peut pas menacer l'économie russe, selon son premier vice-Premier ministre, Anton Silouanov, qui a indiqué sur CNBC que si cela arrivait ce ne serait pas un choc pour le budget russe pendant les trois premières années. La Russie pourra résister à une chute des prix du pétrole grâce aux réserves d'or du pays, selon le premier vice-Premier ministre russe, Anton Silouanov. Il a reconnu que des prix bas de l'or noir affectaient le développement del'économie russe. "Ainsi, notre tâche est de réduire notre dépendance vis-à-vis des prix internationaux de l'énergie. C'est pourquoi le budget est basé sur des règles budgétaires qui définissent les prix du pétrole à 42 dollars le baril, et quel que soit le problème, nous aurons les moyens de respecter nos engagements, car nous avons accumulé de grandes réserves d'or, plus de 7% du PIB", a déclaré Anton Silouanov sur CNBC. Le ministre a noté que même une chute des prix du pétrole à 30 ou 20 dollars le baril ne serait pas un choc pour le budget russe pendant les trois premières années. Néanmoins, la Russie est intéressée par des prix stables et prévisibles du pétrole, a tenu à souligner Anton Silouanov. Auparavant, il a déclaré qu'il était possible qu'en 2020 la Russie renonce à emprunterà l'international en dollar. Il a indiqué que le gouvernement se penchait actuellement sur des devises telles que l'euro et le yuan.
La Chine, le Brexit et les résultats font reculer l'Europe Les Bourses européennes ont terminé en baisse vendredi, les craintes liées au ralentissement économique chinois, au Brexit et à des résultats d'entreprises décevants ayant dissuadé la prise de risque. Paris, le CAC 40 a terminé en baisse de 0,65% à 5.636,25 points. Le Footsie britannique a cédé 0,44% et le Dax allemand a perdu 0,17%. L'indice EuroStoxx 50 a reculé de 0,26%, le FTSEurofirst 300 de 0,29% et le Stoxx 600 de 0,32%. Sur l'ensemble de la semaine, le Stoxx 600 a grappillé 0,08% et le CAC 40 a perdu 0,52%. Le climat général a été alourdi par le ralentissement de la croissance économique en Chine au troisième trimestre, tombée à un plus de bas de près de 30 ans, dans le contexte du conflit commercial avec les Etats-Unis qui pèse de plus en plus sur la deuxième économie du monde. "Même si la production industrielle et les ventes au détail ont augmenté en Chine, les investisseurs ont été très déçus par le PIB de 6,0% (...)," a déclaré Pierre Veyret chez ActivTrades, qui évoque également des prises de bénéfice.