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33ème session ordinaire de l'Union africaine à Addis Abeba: Ouverture des travaux aujourd'hui en présence du Président Tebbboune
Publié dans Le Maghreb le 09 - 02 - 2020

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune se trouve depuis hier, à Addis Abeba pour prendre part à la 33ème session ordinaire de l'Assemblée des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union Africaine (UA) dont les travaux de deux jours débuteront aujourd'hui. Ainsi et à la tête d'une importante délégation le président de la République aura un agenda bien chargé durant cette session qui sera consacrée au thème "Faire taire les armes: trouver les conditions adéquates au développement de l'Afrique".
Un communiqué de la présidence de la République indique que " Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA écouteront également un exposé qui sera présenté par le président de la République sur "la situation du terrorisme en Afrique et les moyens d'y faire face plus efficacement".
Et selon la même source, le Président Tebboune devra, en outre, participer à la réunion du Conseil de la paix et de la sécurité de l'UA, dont l'Algérie est membre, consacrée à l'examen des derniers développements de la situation en Libye et dans la région du Sahel.
Par ailleurs, le président de la République aura, en marge de cette session, des entretiens bilatéraux avec nombre de ses homologues africains et de responsables internationaux de haut niveau invités au sommet ", a conclu le communiqué de la présidence.
Les dirigeants africains se pencheront donc lors de cette 33ème session ordinaire de l'Assemblée des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union Africaine (UA), à Addis Abeba (Ethiopie), sur les différentes situations de conflit qui secouent le continent notamment en Libye et dans la région du Sahel.

Faire taire les armes
Lors de cette session qui s'étale sur deux jours, les dirigeants africains s'emploieront à trouver les moyens de faire taire les armes et mettre fin aux multiples conflits pour l'édification d'une Afrique prospère et développée.
D'aucuns responsables africains sont unanimes à redoubler les efforts pour assurer la paix dans l'ensemble du continent.
Et il se trouve que dans cet ordre d'idée, s'exprimant au Conseil exécutif de l'UA, le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a appelé à une "réévaluation de la doctrine de sécurité de l'Union africaine".
Moussa Faki a indiqué que "la progression des attaques terroristes dans la région du Sahel et le conflit en Libye constituaient une source de préoccupation majeure pour le continent".
"La nature complexe de ces conflits nécessite une réévaluation de la doctrine de sécurité pour lequel l'objectif faire taire l'arme a été établi. Nous avons besoin d'une solution de paix innovante et inclusive", a déclaré Mahamat lors de la réunion ministérielle de deux jours consacrés à l'agenda du sommet des chefs d'Etats africains.
Le président de la Commission africaine a rappelé la liste des conflits qui troublent la paix en Afrique, du conflit en Libye jusqu'aux menaces terroristes en Somalie, au Sahel et dans le pourtour du bassin du lac Tchad.
Corroborant les propos de Moussa Faki, la secrétaire exécutive de la commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (ECA) Vera Songwe, a indiqué que le nombre de pays en conflit armés est passé de 7 en 2005 à 17 en 2020.
Aujourd'hui, l'objectif de faire taire les armes doit être "traité de manière globale", a-t-elle ajouté, appelant les gouvernements africains à réduire efficacement les armes à feu en mettant en place un système de gouvernance pour la circulation des armes, et en imposant les pratiques internationales pour leurs importations.
Pour que l'objectif de "Faire taire les armes" soit couronné de succès, "les pays africains ont besoin aussi d'améliorer la gouvernance de leurs sociétés, de construire des processus de prise de décision plus transparents et des institutions plus inclusives", soutenues par l'Etat de
droit, a soutenu la secrétaire exécutive de la CEA dans son intervention devant le Conseil exécutif.
De son côté, le président du Conseil exécutif de l'UA, l'Egyptien Sameh Choukri, a relevé que les questions liées à l'objectif "faire taire les armes" doivent être "discutées dans le but de trouver des solutions africaines aux problèmes de l'Afrique".

De la question libyenne
L'Algérie a, depuis le début du conflit libyen prôné pour une " solution politique ". Mais, des forces étrangères ont fait que c'est l'option " armée " qui a bloqué toute initiative de solution véritablement équitable entre les frères libyens.
Et la présence du Président Tebboune à Addis Abeba n'est, en réalité que la preuve que l'Algérie ne ménage aucun effort pour trouver une solution politique au conflit avec la consultation de tous les Libyens sans exclusif.
Ainsi donc la crise libyenne est bel et bien au centre de l'attention des chefs d'Etat et de gouvernement, lors de ce 33eme sommet de l'UA, tant ses répercussions sur la stabilité de toute la région sont multiples.
Lors du 8e sommet du Comité de haut niveau de l'UA sur la Libye, tenu fin janvier à Brazzaville, l'UA s'est affirmée sur le dossier libyen en établissant une feuille de route en vue d'organiser, durant l'année en cours, la "conférence inter-libyenne de réconciliation", plusieurs fois annoncées ces dernières années.

Etablissement d'une feuille de route
Cette conférence qui vise à mettre un terme à la crise dans ce pays, devra cette fois-ci, se concrétiser avec l'établissement d'une feuille de route fixant les principales étapes de sa préparation et de sa tenue.
Le sommet de Brazzaville a décidé de préparer et de tenir la conférence inter-libyenne de réconciliation, conformément aux décisions pertinentes de l'UA, en concertation avec les pays voisins de la Libye et les Nations unies.
Dans cet ordre d'idées, le Comité avait décidé de créer une commission préparatoire inclusive de la conférence qui doit être ouverte à "toutes les parties prenantes libyennes, y compris les chefs de tribus et autres forces politiques et sociales, pour promouvoir une solution durable au conflit".
Le forum de réconciliation nationale inter-libyen inclusif devra proposer une période de transition, présenter l'avant projet de Constitution et suggérer la date du référendum constitutionnel et des élections présidentielles et législatives.
Mieux encore, l'Algérie s'était proposée à abriter le forum de réconciliation nationale.
En effet, l'Algérie, par la voix de son Premier ministre, a réitéré, lors du sommet de Brazzaville, sa "disponibilité" à rapprocher les positions des parties belligérantes en Libye et abriter toute réunion inter-libyenne visant à "contribuer à trouver une solution à la crise et jeter les bases d'un nouvel Etat stable".
Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, avait relevé que l'Algérie, qui se tient à "équidistance" entre les deux parties libyennes, "fait preuve d'un maximum de neutralité, tout en appuyant la légitimité des institutions reconnues au plan international".
Après l'élection du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, l'Algérie a connu un ballet diplomatique remarquable, insufflant, de l'avis des observateurs, "une dynamique" à sa diplomatie pour rechercher une solution à la crise libyenne.

Renforcement du Conseil paix et sécurité de l'Union africaine
D'autre part, il est très important de noter que dix pays rejoignent le Conseil paix et
sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) pour un mandat de deux ans à partir d'avril prochain à l'issue d'un vote, tenu vendredi dernier à Addis Abeba, pour renouveler les deux tiers de ce Conseil.
Ainsi l'Egypte a été élue pour l'Afrique du Nord et occupera avec l'Algérie, déjà membre, les deux sièges consacrés à cette région.
L'Ethiopie et Djibouti ont été élus pour l'Afrique de l'Est et siègeront au Conseil au côté du Kenya pour cette région.
Le CPS accueille également deux autres membres, le Malawi et le Mozambique, qui représenteront l'Afrique australe avec le Lesotho déjà élu pour un mandat de trois ans.
Le Bénin, le Ghana et le Sénégal, prennent place au CPS pour représenter l'Afrique de l'Ouest avec le Nigeria déjà membre.
Le vote de vendredi dernier a enregistré la sortie du Maroc du CPS.
Et il se trouve, justement, que les résultats de cette élection tenue par le Conseil exécutif de l'Union africaine seront entérinés par le sommet de l'UA, prévus aujourd'hui et demain à Addis Abeba.
Composé de 15 membres bénéficiant de droits de vote égaux, le CPS est l'organe décisionnel permanent de l'Union africaine pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits.
Il constitue également le pilier central de l'Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA), qui est le cadre de la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité sur le continent africain.
Pour la continuité, cinq membres sont élus pour un mandat de trois ans et dix membres pour un mandat de deux ans.


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