Le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune dans son allocution prononcée dimanche devant les participants à la réunion gouvernement-walis a été très ferme pour exiger que chacun prenne toute la mesure de la situation que traverse le pays. Une exigeance de responsabilité partagée à tous les niveaux pour que le pays accède à une nouvelle ère de gouvernance, mettre ensemble les mutations et les changements exigées par le peuple et qui sont des enjeux politiques, démocratiques, sociaux, économiques et culturels et également sécuritaires. Monsieur Tebboune, à travers son discour a en quelque sorte mis en relief le contrat moral qui l'unit au peuple algérien après son élection et qu'il entend assumer pleinement en mettant en œuvre dès à présent ses 54 engagements contenus dans son programme politique auquel la quasi-totalité du peuple adhère dans ses différentes articulations et dans la méthodologie de sa mise en œuvre. Une vision de la projection de ses ambitions pour une Algérie Nouvelle, une Algérie forte dans tous ses compartiments politiques, économiques et sociaux et plus enracinée dans ses valeurs traditionnelles profondes, synthèse du Message de Novembre-54, une société algérienne qui soit également en phase avec son temps et en harmonie avec ses ambitions légitimes d'épanouissement, de développement et de démocratie. L'objectif majeur consiste en l'instauration d'une nouvelle République consacrant solennellement plus que jamais l'Etat de droit, reflétant les aspirations profondes du peuple. C'est pourquoi, le chef de l'Etat a placé à la tête des priorités de son mandat à la haute magistrature du pays, l'amendement de la Constitution, pierre angulaire pour l'édification d'une Nouvelle République afin de réaliser les revendications du peuple exprimées par le mouvement populaire. La révision de la Loi fondamentale du pays, dont la formulation est à la charge d'un Comité d'experts a été rappelée par le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune à l'occasion de la Journée nationale du Chahid dans un message lu en son nom par le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Tayeb Zitouni, "constitue le premier jalon pour l'édification d'une Algérie nouvelle aspirant au progrès et à la modernité tout en étant attachée à son histoire et à son authenticité ". Cette révision constitutionnelle dans son ensemble permettra la consécration de la volonté souveraine et des aspirations légitimes du peuple à travers l'organisation d'un référendum sur lequel le Président Abdelmadjid Tebboune s'est engagé pour l'adoption de la nouvelle Constitution .Elle est nécessaire car seule une révision profonde de la Constitution est à même de permettre la rénovation des modes de gouvernance à tous les niveaux de responsabilité et particulièrement des plus hautes institutions de la République. Dans ce cadre, le chef de l'Etat s'est engagé clairement pour mettre en place une nouvelle Constitution qui prémunira le pays contre toute forme d'autocratie, garantira la séparation des pouvoirs, assurera leur équilibre, confortera la moralisation de la vie publique et protégera les droits et libertés du citoyen. Donc il s'agit d'une précieuse et profonde révision constitutionnelle sur des fondements d'un Etat de droit qu'il faudra consolider pour aller plus loin dans l'édification de la nouvelle République. Consolider et réformer lorsque c'est nécessaire dans le respect des valeurs et du bien-être de toutes les composantes de la société algérienne. C'est bien cette évidence sur laquelle le Président Abdelmadjid Tebboune s'est engagé dans son programme politique. C'est cette même évidence qu'il n'a de cesse de communiquer et d'impulser au peuple, c'est-à-dire qu'aujourd'hui il faut aller plus loin, plus vite dans le redressement du pays qui a traversé une période difficile pendant une vingtaine d'années. Vaincre de telles épreuves renforce de fait la détermination de tous à poursuivre les aspirations populaires pour un lendemain meilleur, et à tout mettre en œuvre pour les concrétiser. Pour y parvenir, le programme présidentiel a fait des choix décisifs imposés par la conjoncture actuelle, qui analysent et évaluent non seulement le mauvais chemin parcouru pendant un quart de siècle par l'Algérie, mais aussi les modes de fonctionnement et les faiblesses du système. A présent il ressort qu'il est capital pour la Nation d'en finir, une fois pour toute, avec la crise multidimensionnelle qui a affecté le pays, la société et les instructions de la République depuis Avril 99. Une crise de gouvernance générée par l'incompétence, le laisser-aller, la corruption, la prédation et la dilapidation des deniers publics, un conflit intergénérationnel et une crise de confiance entre un pouvoir autiste et des citoyens bridés et désillusionnés. Pour une véritable rupture et un changement authentique, le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune a, lors de son intervention devant les participants à la rencontre gouvernement-walis été catégorique et intransigeant pour exiger qu'il est capital d'en finir avec la mauvaise gestion, la mauvaise gouvernance dans un but de récolter les fruits colossaux et multiformes que son programme politique s'apprête à consentir, tout en prenant en compte les défis qui se posent à la Nation pour rattraper vingt ans de retard.