Boumerdès: le FFS organise une conférence politique    Algérie Poste met en garde contre des arnaques aux faux concours via des pages usurpant son identité sur les réseaux sociaux    Le réalisateur Sid Ali Fettar inhumé à Alger    Jeux scolaires Africains (Algérie 2025): les sélections africaines de tennis de table peaufinent leur préparation    Jeux scolaires africains/Algérie-2025: "Une étape de préparation pour les prochaines échéances internationales"    Prochaine rentrée de la formation professionnelle : début des inscriptions dimanche    Le ministère de l'Intérieur appelle les parents à surveiller leurs enfants mineurs pour éviter qu'ils ne se rendent dans des lieux interdits à la baignade    El Tarf: Hidaoui souligne l'importance d'encourager les jeunes dans le domaine des médias numériques    L'Algérie, moteur de l'intégration économique africaine    Sauvetage d'un père et ses deux filles bloqués sur un rocher au large de Tipaza    Championnat d'Algérie de nage avec palmes: début des épreuves à Oran    Agressions sionistes contre Ghaza : le bilan s'élève à 59.733 martyrs et 144.477 blessésv    L'équipementier Sigit produira en Algérie de nouvelles pièces plastiques pour l'usine FIAT    Acheminement et récupération des valises diplomatiques: le Chargé d'affaires de l'ambassade de France en Algérie convoqué au MAE    Parachèvement des travaux d'augmentation de la cadence de production à l'usine de dessalement d'eau de mer de Koudiet Draouche    Poste et télécommunications : signature d'un mémorandum d'entente algéro-italien pour renforcer la coopération    Le ministre de la Communication prend part à une cérémonie en hommage au défunt journaliste Ali Draa    Secousse tellurique de magnitude 3,3 degrés à Médéa    Les impacts économiques et géostratégiques des tensions entre l'Algérie et la Commission européenne    L'Europe est morte à Ghaza !    Francesca Albanese recadre sèchement Ursula von der Leyen    Des cascades et des sources d'eau à couper le souffle    Ces bus de voyageurs ''kamikazes'' sur les routes    Finale de la 24e CAN féminine Deux formations retiennent leur souffle    1.700 athlètes attendus en Algérie pour la 1ère édition    Célébration en musique du 185e anniversaire de la naissance de Tchaïkovski    Décès du journaliste Nacer Tir : la Direction générale de la Communication à la Présidence de la République présente ses condoléances    Alger célèbre en musique le 185e anniversaire de la naissance du grand compositeur russe Tchaïkovski    Le Théâtre régional ''Abdelkader Alloula'' accueille la 16e édition    l'empire invisible des barons de la drogue    L'Algérie termine avec 21 médailles aux Championnats d'Afrique    Deux soldats sionistes interpellés en Belgique    Ne laissons pas une société démente nous dicter notre vision de la vie !    Mohamed Meziane installe le nouveau secrétaire général du ministère    Sur la voie de la fidélité    Sortie de promotions de l'Académie militaire de Cherchell    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Couverture sanitaire insuffisante
BOUMERDES, Secteur de la santé
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 01 - 2010

A Ammal, une trentaine de kilomètres au sud-est du chef-lieu de wilaya de Boumerdès, la situation n'est guère reluisante en raison du manque falgrant en matière de couverture sanitaire. La plupart des centres de soins de la commune accusent un manque criant en moyens et ne sont plus en mesure de répondre aux attentes des populations.
A Ammal, une trentaine de kilomètres au sud-est du chef-lieu de wilaya de Boumerdès, la situation n'est guère reluisante en raison du manque falgrant en matière de couverture sanitaire. La plupart des centres de soins de la commune accusent un manque criant en moyens et ne sont plus en mesure de répondre aux attentes des populations.
La couverture sanitaire dans la wilaya de Boumerdès fait grandement défaut. Les habitants de cette contrée du pays, notamment ceux habitant les zones rurales, sont durement frappés par une situation qui ne cesse de se dégrader de plus en plus. Cette dégradation, faut-il le préciser, est due dans sa globalité à la fermeture de plusieurs centres de soins à travers la plupart des localités de la wilaya. Cela sans oublier les dommages causés par le séisme de 2003, qui a détruit plusieurs bâtisses, notamment dans les centres urbains. Selon des statistiques, plus de 60% des établissements de santé ont été touchés par la catastrophe.
A Ammal, une commune sise à une trentaine de kilomètres au sud-est du chef-lieu de wilaya de Boumerdès, la situation n'est guère reluisante en raison du manque falgrant en matière de couverture sanitaire. La plupart des centres de soins de la commune accusent un manque criant en moyens et ne sont plus en mesure de répondre aux attentes des populations. D'autres salles de soins ne sont toujours pas ouvertes, à l'image de celle qui existe au village Ben Salah. Cette fermeture, selon des habitants, aurait été imputée à la dégradation de la situation sécuritaire qu'a vécue la région durant la décennie noire. Toujours à Ammal, le centre de soins du village Thoulmouts, reste encore fermé. Il est totalement abandonné et ce, en dépit de son réaménagement après avoir été endommagé par le séisme de 2003. Faute de moyens humains et matériels, d'autres centres de soins, dont celui du village Tisa, tournent au ralenti. La raison : un seul infirmier assure les soins.
A Béni Amrane, sur les sept salles de soins qui existent, quatre ont fermé, au grand dam des citoyens, leurs portes depuis des années. L'on peut citer, à ce titre, la fermeture du centre de soins du village Boukrai et ce, en raison, nous-dit-on, de la dégradation de la situation sécuritaire. Quant à ceux qui sont ouverts, c'est-à-dire les trois restants, ils souffrent d'une multitude de problèmes, notamment celui du manque de personnel. Vers l'est de la wilaya, plus exactement à Sahel Bouberak, relevant de la commune de Sidi Daoud, l'unique salle de soins qui y existe est loin de satisfaire les demandes en soins de ses 3.500 habitants. La cause en est dans son exiguïté et son déficit en matière d'équipements médicaux. En sus de ces insuffisances, cette salle de soins n'offre qu'un infime service qui se résume dans le changement de pansements et d'injections. Par conséquence, les habitants parcourent une longue distance pour se faire soigner, particulièrement, à l'hôpital de Dellys, chose qu relève du parcours du combattant vu le manque en moyens de transport.
La même situation prévaut dans la commune d'Afir, où le manque de moyens humains a contraint plusieurs structures de santé à limiter leurs services. C'est le cas de la polyclinique du chef-lieu où, à cause du manque de personnel, le service maternité avait été supprimé.
A Iouriachen, dans la localité de Naciria, les villageois se plaignent de la fermeture de l'unique centre de soins et ce, en dépit des réaménagements effectués après les dégâts causés par le séisme de 2003. Cependant, il est utile de préciser que cette structure a été dotée, par les services de l'APC, des équipements nécessaires estimés à 20 millions de centimes. Mais, en raison du manque en moyens humains, ledit centre reste toujours fermé. De ce fait, les villageois sont durement pénalisés par les déplacements aux établissements de santé du chef-lieu communal. La situation est encore plus catastrophique dans la commune de Chabet El-Ameur, où trois projets de salles de soins, inscrits en 2005 et lancés en 2006, sont à la traîne. Ici, les chantiers ont plié bagages à cause des budgets limités. D'autres centres de soins sont fermés depuis belle lurette, comme celui du village Béni Brahim, fermé peu après son ouverture en 1992.
T. O.
La couverture sanitaire dans la wilaya de Boumerdès fait grandement défaut. Les habitants de cette contrée du pays, notamment ceux habitant les zones rurales, sont durement frappés par une situation qui ne cesse de se dégrader de plus en plus. Cette dégradation, faut-il le préciser, est due dans sa globalité à la fermeture de plusieurs centres de soins à travers la plupart des localités de la wilaya. Cela sans oublier les dommages causés par le séisme de 2003, qui a détruit plusieurs bâtisses, notamment dans les centres urbains. Selon des statistiques, plus de 60% des établissements de santé ont été touchés par la catastrophe.
A Ammal, une commune sise à une trentaine de kilomètres au sud-est du chef-lieu de wilaya de Boumerdès, la situation n'est guère reluisante en raison du manque falgrant en matière de couverture sanitaire. La plupart des centres de soins de la commune accusent un manque criant en moyens et ne sont plus en mesure de répondre aux attentes des populations. D'autres salles de soins ne sont toujours pas ouvertes, à l'image de celle qui existe au village Ben Salah. Cette fermeture, selon des habitants, aurait été imputée à la dégradation de la situation sécuritaire qu'a vécue la région durant la décennie noire. Toujours à Ammal, le centre de soins du village Thoulmouts, reste encore fermé. Il est totalement abandonné et ce, en dépit de son réaménagement après avoir été endommagé par le séisme de 2003. Faute de moyens humains et matériels, d'autres centres de soins, dont celui du village Tisa, tournent au ralenti. La raison : un seul infirmier assure les soins.
A Béni Amrane, sur les sept salles de soins qui existent, quatre ont fermé, au grand dam des citoyens, leurs portes depuis des années. L'on peut citer, à ce titre, la fermeture du centre de soins du village Boukrai et ce, en raison, nous-dit-on, de la dégradation de la situation sécuritaire. Quant à ceux qui sont ouverts, c'est-à-dire les trois restants, ils souffrent d'une multitude de problèmes, notamment celui du manque de personnel. Vers l'est de la wilaya, plus exactement à Sahel Bouberak, relevant de la commune de Sidi Daoud, l'unique salle de soins qui y existe est loin de satisfaire les demandes en soins de ses 3.500 habitants. La cause en est dans son exiguïté et son déficit en matière d'équipements médicaux. En sus de ces insuffisances, cette salle de soins n'offre qu'un infime service qui se résume dans le changement de pansements et d'injections. Par conséquence, les habitants parcourent une longue distance pour se faire soigner, particulièrement, à l'hôpital de Dellys, chose qu relève du parcours du combattant vu le manque en moyens de transport.
La même situation prévaut dans la commune d'Afir, où le manque de moyens humains a contraint plusieurs structures de santé à limiter leurs services. C'est le cas de la polyclinique du chef-lieu où, à cause du manque de personnel, le service maternité avait été supprimé.
A Iouriachen, dans la localité de Naciria, les villageois se plaignent de la fermeture de l'unique centre de soins et ce, en dépit des réaménagements effectués après les dégâts causés par le séisme de 2003. Cependant, il est utile de préciser que cette structure a été dotée, par les services de l'APC, des équipements nécessaires estimés à 20 millions de centimes. Mais, en raison du manque en moyens humains, ledit centre reste toujours fermé. De ce fait, les villageois sont durement pénalisés par les déplacements aux établissements de santé du chef-lieu communal. La situation est encore plus catastrophique dans la commune de Chabet El-Ameur, où trois projets de salles de soins, inscrits en 2005 et lancés en 2006, sont à la traîne. Ici, les chantiers ont plié bagages à cause des budgets limités. D'autres centres de soins sont fermés depuis belle lurette, comme celui du village Béni Brahim, fermé peu après son ouverture en 1992.
T. O.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.