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Tayerza s wallen, nouvelle parution du poète Kader Meddour
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 01 - 2010

Kader Meddour ne se limite pas seulement à «poétiser» dans sa langue maternelle. Non, il refuse l'enfermement linguistique. Il utilise le français, pour adapter son inspiration première pour aller vers l'autre et lui indiquer ses bivouacs, ses tendresses, ses colères et ses errances.Dans «Tayerza s wallen», un titre difficile à traduire en français, qu'il a lui-même rendu en «Entre théorie et pratique», Kader Meddour investit dans le domaine social l'amour, la femme, la culture et l'identité dans des poèmes, véritables quacidates, qu'il rend à ses lecteurs avec beaucoup de talent et de maîtrise de la langue.
Dans «Yal yiwen s tmughli-s» (A chacun sa perception), en page 30, Kader Meddour pose de suite son leitmotiv. Il refuse de présenter une poésie qui ne s'engage que dans la flagornerie sociale ou individuelle. Non, il veut écrire la réalité des choses. Qu'elles le concernent ou pas. Il veut être un transmetteur de vérités. Il écrit ceci : «Ils me demandent de déclamer poèmes/Traitant des plaisirs de la vie/Jusqu'à vouloir repousser d'autres thèmes/Comme ceux de la tragédie/Ils ignorent que le poète lui-même/Est éternellement prisonnier de sa maladie/De lui ne vient pas le problème/Qu'ils prennent la peine à consulter l'encyclopédie.»
Voilà une manière très claire de dire à tous que lui, Kader Meddour, poète engagé, ne sert pas la complaisance verbale, mais bel et bien la «vérité pratique». Après ce cri, ce poète fait dans l'introspection en allant puiser dans une mémoire obèse l'image impalpable, floue et incertaine, de celle que jadis il a aimée. Dans «Lgerh ur nhellu» (Blessure incurable), Kader Meddour s'assied devant l'âtre éteint de l'amour et s'en va remuer  les vieilles cendres et tenter de retrouver, pari stupide, une quelconque chaleur. Puis il s'en prend au chemin qu'elle a été obligée de prendre, ceci pour dire que quelqu'un d'autre que lui jouit de sa beauté. Il écrit ceci : «Je me fie à toi, brin d'espoir/Je veux bien de ta compagnie/A venir te quitter, je me retrouverai dans le couloir/Où ne règne que la tyrannie/Tu recèles en toi de grands pouvoirs/Par lesquelles tu actionnes ton génie/Montre-moi alors celle que je veux voir/Afin d'échapper à l'emprise de l'insomnie», page 27.
Il est vrai que toute traduction est quelque part une trahison. Juste pour dire que lus en kabyle, les poèmes de Kader Meddour recèlent en eux une profonde émotion et un art de la parole conséquent. I. I.
Kader Meddour ne se limite pas seulement à «poétiser» dans sa langue maternelle. Non, il refuse l'enfermement linguistique. Il utilise le français, pour adapter son inspiration première pour aller vers l'autre et lui indiquer ses bivouacs, ses tendresses, ses colères et ses errances.Dans «Tayerza s wallen», un titre difficile à traduire en français, qu'il a lui-même rendu en «Entre théorie et pratique», Kader Meddour investit dans le domaine social l'amour, la femme, la culture et l'identité dans des poèmes, véritables quacidates, qu'il rend à ses lecteurs avec beaucoup de talent et de maîtrise de la langue.
Dans «Yal yiwen s tmughli-s» (A chacun sa perception), en page 30, Kader Meddour pose de suite son leitmotiv. Il refuse de présenter une poésie qui ne s'engage que dans la flagornerie sociale ou individuelle. Non, il veut écrire la réalité des choses. Qu'elles le concernent ou pas. Il veut être un transmetteur de vérités. Il écrit ceci : «Ils me demandent de déclamer poèmes/Traitant des plaisirs de la vie/Jusqu'à vouloir repousser d'autres thèmes/Comme ceux de la tragédie/Ils ignorent que le poète lui-même/Est éternellement prisonnier de sa maladie/De lui ne vient pas le problème/Qu'ils prennent la peine à consulter l'encyclopédie.»
Voilà une manière très claire de dire à tous que lui, Kader Meddour, poète engagé, ne sert pas la complaisance verbale, mais bel et bien la «vérité pratique». Après ce cri, ce poète fait dans l'introspection en allant puiser dans une mémoire obèse l'image impalpable, floue et incertaine, de celle que jadis il a aimée. Dans «Lgerh ur nhellu» (Blessure incurable), Kader Meddour s'assied devant l'âtre éteint de l'amour et s'en va remuer  les vieilles cendres et tenter de retrouver, pari stupide, une quelconque chaleur. Puis il s'en prend au chemin qu'elle a été obligée de prendre, ceci pour dire que quelqu'un d'autre que lui jouit de sa beauté. Il écrit ceci : «Je me fie à toi, brin d'espoir/Je veux bien de ta compagnie/A venir te quitter, je me retrouverai dans le couloir/Où ne règne que la tyrannie/Tu recèles en toi de grands pouvoirs/Par lesquelles tu actionnes ton génie/Montre-moi alors celle que je veux voir/Afin d'échapper à l'emprise de l'insomnie», page 27.
Il est vrai que toute traduction est quelque part une trahison. Juste pour dire que lus en kabyle, les poèmes de Kader Meddour recèlent en eux une profonde émotion et un art de la parole conséquent. I. I.


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